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Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki estime dans un entretien publié lundi par le "Times" de Londres que les 4.100 soldats britanniques déployés dans le sud de l'Irak ne sont plus nécessaires pour assurer la sécurité de ce secteur.
M. Maliki note que son pays pourrait avoir besoin de quelques militaires britanniques pour des missions de formation ou de soutien technique. En revanche, a-t-il souligné, les troupes britanniques ne sont plus nécessaires en tant que forces combattantes.
"Assurément, la présence de tous ces soldats britanniques n'est plus nécessaire. Nous les remercions pour le rôle qu'ils ont joué mais je pense que leur maintien n'est pas nécessaire pour assurer la sécurité et contrôler la situation", explique-t-il.
"Le besoin pourrait se faire sentir d'un recours à leur expertise en matière de formation et pour des questions techniques, oui, mais en tant que force combattante, je ne crois pas qu'ils soient nécessaires", a-t-il ajouté, exprimant par ailleurs sa déception à l'égard de l'attitude des troupes Sa Majesté lors des combats du printemps dernier à Bassorah (sud).
"Les forces britanniques se sont retirées des combats depuis le centre-ville jusqu'à la zone aéroportuaire", a-t-il regretté. "Elles sont restées à l'cart de la confrontation, ce qui a donné aux bandes et aux milices (chiites) une chance de contrôler la ville."
Dans un communiqué diffusé depuis Londres, un porte-parole du ministère britannique de la Défense a admis que le contingent britannique présent en Irak passait d'un rôle combattant à une fonction de soutien. Il a encore noté que M. Al-Maliki avait "reconnu cet important rôle de mentor et de formateur".
"Nous approchons de la fin de cette mission mais nous n'y sommes pas encore", a-t-il cependant précisé.
En juillet, le Premier ministre britannique Godron Brown avait promis un important retrait de troupes pour les premiers mois de 2009. L'armée britannique a cependant fait savoir qu'il était encore trop tôt pour avancer des chiffres précis.
Par AP
M. Maliki note que son pays pourrait avoir besoin de quelques militaires britanniques pour des missions de formation ou de soutien technique. En revanche, a-t-il souligné, les troupes britanniques ne sont plus nécessaires en tant que forces combattantes.
"Assurément, la présence de tous ces soldats britanniques n'est plus nécessaire. Nous les remercions pour le rôle qu'ils ont joué mais je pense que leur maintien n'est pas nécessaire pour assurer la sécurité et contrôler la situation", explique-t-il.
"Le besoin pourrait se faire sentir d'un recours à leur expertise en matière de formation et pour des questions techniques, oui, mais en tant que force combattante, je ne crois pas qu'ils soient nécessaires", a-t-il ajouté, exprimant par ailleurs sa déception à l'égard de l'attitude des troupes Sa Majesté lors des combats du printemps dernier à Bassorah (sud).
"Les forces britanniques se sont retirées des combats depuis le centre-ville jusqu'à la zone aéroportuaire", a-t-il regretté. "Elles sont restées à l'cart de la confrontation, ce qui a donné aux bandes et aux milices (chiites) une chance de contrôler la ville."
Dans un communiqué diffusé depuis Londres, un porte-parole du ministère britannique de la Défense a admis que le contingent britannique présent en Irak passait d'un rôle combattant à une fonction de soutien. Il a encore noté que M. Al-Maliki avait "reconnu cet important rôle de mentor et de formateur".
"Nous approchons de la fin de cette mission mais nous n'y sommes pas encore", a-t-il cependant précisé.
En juillet, le Premier ministre britannique Godron Brown avait promis un important retrait de troupes pour les premiers mois de 2009. L'armée britannique a cependant fait savoir qu'il était encore trop tôt pour avancer des chiffres précis.
Par AP