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Pas d'usine Renault pour l'Agerie selon Stephane Galoustien

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  • Pas d'usine Renault pour l'Agerie selon Stephane Galoustien

    Au moment où le P-DG de Renault Algérie, Stéphane Galoustian, continue d’affirmer dur comme fer que le constructeur français «ne prévoyait pas d’installer une usine automobile en Algérie», le projet d’usine de montage de véhicules légers, que Renault
    a dédié au Maroc au détriment de l’Algérie, connaît d’importants problèmes de coûts qui seraient de loin «plus importants que ceux de valorisation dans l’unité de montage», signale une source proche du dossier.

    D’où les contacts et les réunions exploratoires que multiplient, dès à présent au Maroc, le staff du constructeur et les responsables de l’administration des douanes. Ces rencontres sont destinées à éliminer les contraintes liées à la logistique. Selon une source française, le Maroc serait incapable de suivre le rythme de la fabrication qui atteindra 400 000 véhicules par an. Pour être en phase avec cet objectif, 15 véhicules légers et autres trois utilitaires sortiront de la chaîne au bout de chaque heure. Pour suivre le rythme, pas moins de 300 conteneurs chargés de pièces détachées, composantes, matériaux d’habillage, pneumatiques et autres accessoires doivent décharger chaque jour leur cargaison à l’usine. Et à l’export, un bateau par jour d’une capacité de 1 500 véhicules sera nécessaire. Or, ce type de navire spécialisé n’est pas disponible pour le moment en quantité suffisante. Car, jamais pareils besoins n’ont été exprimés par le passé. Certaines zones d’exportation d’Asie et d’Europe orientale, ciblées par le projet, ne peuvent être desservies que par voie maritime. L’usine comportera deux lignes de montage, l’une pour Renault et l’autre pour Nissan, et devra opérationnelle en décembre 2010. Les premiers tests seront effectués dès janvier 2011. La seconde difficulté a trait au secteur du transport. Le caractère informel et le vieillissement du matériel roulant font craindre le pire au groupe français. Cette catégorie assure moins de 20 % des flux, importations et exportations comprises. Le reste étant pris en charge par la flotte étrangère. La répartition du parc roulant selon l’âge des véhicules montre que près de 57 % des camions opérant pour le compte d’autrui ont moins de 10 ans, 32 % entre 10 et 20 ans et plus de 21 % dépassent deux décennies. Le groupe Renault-Nissan compte en effet assurer son approvisionnement à raison de 75 % auprès des équipementiers locaux. Un pari difficile à réaliser en un délai très court. Renault s’apprête donc à investir au Maroc près de 1 milliard d’euros d’ici à 2015 et créer 6 000 emplois directs. Pourtant, le marché automobile algérien est de loin le plus important parmi les pays du Maghreb. D’où le choix porté sur l’Algérie par le constructeur à travers sa filiale roumaine Dacia pour faire partie des clients très fermés des pays (seules la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie) pour commercialiser la nouvelle Logan pick-up. Le groupe Renault continue parallèlement sa progression en Algérie : ses ventes ont augmenté de 42,2 % en février dernier. Il s’agit de l’une des meilleures performances du groupe jamais enregistrées dans le bassin méditerranéen. En Algérie et au Maroc, sur des marchés en croissance, les ventes du groupe Renault sont en hausse de 27,5 % chez la première et de 12,8 % chez le deuxième. Malgré ces résultats, le patron de Renault Algérie, au ton méprisant à la limite de l’insupportable, continue de narguer les pouvoirs publics. Entouré des principaux responsables locaux des marques de voitures mondiales, celui-ci n’a pas trouvé mieux comme réponse, à une question d’un confrère, que de poser une autre question : «Connaissez-vous un équipementier qui sache fabriquer une pièce selon les normes ?» ajoutant que dans ce domaine, «il reste beaucoup à faire».
    Au Maroc, ce patron aurait-il tenu de tels propos ? Il ajoute ensuite devant les animateurs de l’association AC2A, éberlués : «Où sont les zones franches ? Où est ce tissu industriel qui serait à même de contribuer à la création d’une industrie automobile ? Comment voulez-vous y parvenir si le gouvernement vous institue encore une taxe de 1 % sur le chiffre d’affaires ?» Ce n’est pas, hélas, la première fois que ce constructeur automobile se moque de l’Algérie. Il y a quelques années déjà, les négociateurs français qui voulaient racheter des parts dans la société SNVI n’étaient pas revenus à la table des négociations après l’étude effectuée par les experts de Renault-Trucks sur le projet de partenariat. Ce recul, de la part de la compagnie française, est intervenu au moment où des pourparlers ont été entrepris avec le fabricant français BTK, intéressé par l’ouverture du capital de l’entreprise située au niveau de l’unité de Tiaret et spécialisée dans la fabrication des pièces de loterie. Le partenaire français avait accepté les conditions exigées par la SNVI concernant le transfert de la nouvelle technologie dans le but de sauvegarder les postes de travail actuels, au nombre de neuf mille emplois.
    Le projet de partenariat entre les deux parties, algérienne et française, visait le montage de camions Renault en Algérie, un projet de montage de tracteurs et de dépanneurs.
    La demande dépassant les 1 000 unités par an. Renault est le premier fournisseur de l’Algérie en matière de camions, après la SNVI, avec des ventes dont la valeur dépasse 1 000 unités par an. Aussi, il serait intéressant de savoir comment le gouvernement algérien compte réagir face à ce mépris affiché par ce constructeur, d’autant plus que la marque au losange fait partie des principaux fournisseurs du marché algérien qui, avec en moyenne 180 000 véhicules importés par an, reste le plus grand du Maghreb. Verra-t-on demain une Logan assemblée au Maroc puis exportée en Europe avant d’être vendue en Algérie ? La réponse coule de source. M. T.
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

  • #2
    Selon une source française, le Maroc serait incapable de suivre le rythme de la fabrication qui atteindra 400 000 véhicules par an.

    Et c'est les algériens qui vont y arriver, avec la réputation de grands bosseurs qu'ils ont?

    Pourtant, le marché automobile algérien est de loin le plus important parmi les pays du Maghreb. D’où le choix porté sur l’Algérie par le constructeur à travers sa filiale roumaine Dacia pour faire partie des clients très fermés des pays (seules la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie) pour commercialiser la nouvelle Logan pick-up

    Comme d'hab vache à lait.

    le patron de Renault Algérie, au ton méprisant à la limite de l’insupportable, continue de narguer les pouvoirs publics. Entouré des principaux responsables locaux des marques de voitures mondiales, celui-ci n’a pas trouvé mieux comme réponse, à une question d’un confrère, que de poser une autre question : «Connaissez-vous un équipementier qui sache fabriquer une pièce selon les normes ?» ajoutant que dans ce domaine, «il reste beaucoup à faire».

    C'est la stricte vérité, c'est la réaction du journaliste qui laisse à désirer.


    Au Maroc, ce patron aurait-il tenu de tels propos ? Il ajoute ensuite devant les animateurs de l’association AC2A, éberlués : «Où sont les zones franches ? Où est ce tissu industriel qui serait à même de contribuer à la création d’une industrie automobile ? Comment voulez-vous y parvenir si le gouvernement vous institue encore une taxe de 1 % sur le chiffre d’affaires ?» Ce n’est pas, hélas, la première fois que ce constructeur automobile se moque de l’Algérie.

    Pourquoi s'en offusquer, il est en train de leur donner les solutions!
    Dernière modification par MOH24, 13 octobre 2008, 21h08.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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