L'ayant droit de cet article renonce au copyright-on peut l'obtenir librement à www.nospank.net/parlons.pdf .
Je me permets de poster l'article tout en entier, pour son importance, au lieu de donner juste le lien, car les sites web peuvent ne plus exister sur la toile internet.
Vous ne pouvez pas etre d'accord sur ce qui est dit? Argumentez.
Et parceque beaucoup d'entre nous ignorent ce grave probleme:
L'effet durable sur les enfants
Certains chercheurs affirment que tout acte de violence commis par un adulte sur un enfant, quelle que soit sa durée ou sa force, laisse une cicatrice affective qui demeure toute la vie. Nous pouvons dans une certaine mesure le démontrer à partir d'une expérience personnelle. Beaucoup d'entre nous doivent admettre que les plus vivaces et les plus désagréables souvenirs d'enfance sont ceux d'avoir été frappés par nos parents. Certains trouvent le souvenir de ces faits si désagréables qu'ils prétendent qu'ils étaient sans importance et même comiques. Vous pourrez remarquer qu'ils sourient lorsqu'ils décrivent ce qu'on leur a fait. C'est la honte et non le plaisir qui les fait sourire. Comme une protection contre la souffrance présente, ils travestissent la mémoire des sentiments passés.
Dans une tentative pour nier ou minimiser les dangers de frapper, on entend beaucoup de "frappeurs" arguer que "Une claque n'a rien à voir avec la maltraitance" ou "Une petite claque sur le derrière n'a jamais fait de mal à personne". Mais ils ont tort.
Une bonne comparaison avec la fessée est le fait d'empoisonner la nourriture. Dans la plupart des cas, les victimes d'un empoisonnement s'en tirent sans mal apparent ni effet durable. Mais qui a besoin de cela? Le simple fait qu'une personne a toutes les chances d'y survivre n'est pas pour autant une preuve que l'expérience est bénéfique. Les parents informés reconnaissent que frapper leurs enfants est comme saupoudrer leur nourriture d'une substance toxique. Aucun bien ne peut en résulter et le risque est grand.
Mais certains parents demandent : "Comment pouvez-vous prétendre être un parent responsable si vous n'empoignez pas l'enfant qui est sur le point de se jeter au beau milieu de la circulation et si vous ne lui envoyez pas une bonne claque pour qu'il retienne vos avertissements sur le danger de la rue?"
En réalité, le fait d'être frappé précipite les enfants dans un état de violente confusion émotionnelle qui rend très difficile pour eux de retenir la leçon que les adultes disent essayer de lui inculquer. Donner une prétendue "bonne fessée" peut en fait aider l'adulte à donner libre cours à sa colère, mais risque d'accumuler la colère dans l'enfant. Alors que le soulagement de l'adulte est temporaire, l'effet sur l'enfant est permanent. Les coups n'enseignent pas à l'enfant que les voitures et les camions sont dangereux. Ils leur enseignent que les adultes dont ils dépendent sont dangereux.
La confiance perdue
L'enfant frappé ne peut plus regarder son père ou sa mère comme la source d'amour, de protection et de confort vitale pour le bon développement de l'enfant. Le ressentiment et la méfiance, qui résultent des coups, détruit les sentiments d'attachement de l'enfant aux adultes les plus importants dans sa jeune vie. L'enfant qui est ainsi trahi, comme l'enfant à qui est refusée nourriture appropriée, chaleur ou repos, souffre et ne peut se développer de la meilleure manière possible.
Menaces
Certains parents frappent rarement ou ne frappent pas du tout, mais profèrent constamment de terribles menaces : "Si tu ne restes pas tranquille pendant que je téléphone, je vais te coudre la bouche avec une grande aiguille," ou "Fais bien attention ou on va te couper les doigts. C'est ce qu'on fait aux enfants désobéissants qui touchent à tout." Ils trouvent facile de faire obéir les enfants de cette façon, au moins temporairement..
Au début, tant que les enfants croient aux menaces des adultes, ils obéissent par peur. Mais ils apprennent vite à ruser et à mentir pour échapper aux terribles punitions qu'ils croient qu'on leur réserve. Plus tard, lorsqu'ils découvrent que les menaces sont vides, ils en concluent que les adultes aussi sont des menteurs.
Quand la confiance entre les enfants et leurs plus proches éducateurs est ainsi entamée, la capacité des enfants à établir des relations de confiance avec les autres est aussi perturbée. Cela peut les rendre incapables de jamais entrer en coopération et en intimité avec qui que ce soit. Les gens qui ont été blessés de cette manière tendent à voir toute relation comme une négociation, comme un marché à perdre ou à gagner. Ils voient l'honnêteté et la confiance dans les autres comme une faiblesse à exploiter, exactement comme leur faiblesse a été jadis exploitée.
Force
Frapper les enfants leur apprend que l'interaction humaine est basée sur la force et que c'est la force qui fait le droit. Plus un enfant est frappé, plus grande est la probabilité que cet enfant devienne un adulte qui se conduira avec les autres non par raison et par bon exemple, mais par la force. Quel type d'homme décrivons-nous?
C'est le souteneur, le violeur, le mari violent envers sa femme. Le charlatan, le tricheur, le "con artist," le pervers, tous appartiennent à ce type d'homme. Et également les lâches et les profiteurs qui deviennent les seconds-couteaux de (ou qui se cramponnent à) ceux que nous avons énumérés.
Violences conjugales et fessées.
Dans une écrasante majorité de cas, les maris et les femmes dont le mode de relation inclut la violence sont aussi violents envers leurs enfants. De tels parents ont sûrement été battus quand ils étaient enfants et en ont vu d'autres se faire battre.
Les épouses battues qui frappent leurs enfants les élèves pour devenir batteurs et victimes exactement comme elles. Les enfants apprennent de l'exemple de leurs parents que la meilleure manière de donner libre cours à leur frustration, exprimer leur désapprobation et affirmer leur autorité, est de battre un plus petit et un plus faible que soi. Ils voient ce principe démontré toutes les fois qu'ils sont témoins des violences de leurs parents aussi bien que toutes les fois qu'ils sont les émissaires de punitions violentes.
Ils apprennent que dès qu'ils seront assez grands et assez forts, ils pourront dominer les autres en les menaçant et en les battant. Ils apprennent que se battre entre maris et femmes est une excellente chose, ainsi que pour les adultes de battre les enfants.
Quand les enfants, dont la personnalité a été formée dans une famille violente, grandissent et ont à leur tour des enfants, ils trouvent très difficile de rompre avec les comportements auxquels ils ont assisté et qu'ils ont subis. Les recettes qu'ils appliquent dans leur vie de famille sont les pauvres savoirs qu'ils ont appris de leurs parents et ls vont vraisemblablement perpétuer le cycle de violence à travers leurs propres enfants innocents.
Lorsque la fessée disparaîtra de la vie des familles, les autres formes de violence domestique disparaîtront aussi. Pas avant.
Abus sexuels et fessées
Les enfants fessés ne regardent pas leur corps comme leur propriété personnelle. La fessée les amène à accepter l'idée que les adultes ont une autorité absolue sur leur corps, y compris le droit de leur infliger la souffrance. Et les coups sur les fesses leur apprennent que même leurs zones sexuelles sont soumises au bon vouloir des adultes. L'enfant qui est soumis à une fessée le lundi sera probablement incapable de dire "Non" à un abuseur le mardi. Les gens qui abusent ou exploitent les enfants savent cela.Ils choisissent leurs victmes potentielles parmi les enfants à qui l'on a dit "Obéis ou autrement...", parce que de tels enfants sont des proies faciles.
Fessées et développement sexuel
Les coups sur les fesses peuvent provoquer chez certains enfants des sensations sexuelles immatures. Ils n'ont pas de contrôle sur ces sensations et ne comprennent pas ce qui leur arrive. La tragique conséquence pour certains de ces enfants est qu'ils établissent une relation entre la souffrance, l'humiliation et la stimulation sexuelle qui perdure tout au long de leur vie. Même s'ils peuvent se marier, avoir une vie familiale, occuper des postes de responsabilité dans la société et ne donner aucun signe apparent de trouble affectif, ils peuvent être secrètement et honteusement tourmentés par un besoin qui, dans certains cas, les pousse à recourir à des prostituées qu'ils fessent ou à qui ils demandent des fessées. L'industrie de la pornographie fait d'excellentes affaires en pourvoyant aux besoins de ces infortunés.
La science médicale a longuement reconnu et analysé avec force détails le lien entre les fessées dans l'enfance et le développement de comportements sexuels antinaturels. Ce pourrait être une raison suffisante pour ne jamais fesser un enfant.
Je me permets de poster l'article tout en entier, pour son importance, au lieu de donner juste le lien, car les sites web peuvent ne plus exister sur la toile internet.
Vous ne pouvez pas etre d'accord sur ce qui est dit? Argumentez.
Et parceque beaucoup d'entre nous ignorent ce grave probleme:
L'enfant qui gémit sous la baguette
Écrit sa vengeance au Royaume des morts.
-- William Blake (1757-1827)
Écrit sa vengeance au Royaume des morts.
-- William Blake (1757-1827)
L'effet durable sur les enfants
Certains chercheurs affirment que tout acte de violence commis par un adulte sur un enfant, quelle que soit sa durée ou sa force, laisse une cicatrice affective qui demeure toute la vie. Nous pouvons dans une certaine mesure le démontrer à partir d'une expérience personnelle. Beaucoup d'entre nous doivent admettre que les plus vivaces et les plus désagréables souvenirs d'enfance sont ceux d'avoir été frappés par nos parents. Certains trouvent le souvenir de ces faits si désagréables qu'ils prétendent qu'ils étaient sans importance et même comiques. Vous pourrez remarquer qu'ils sourient lorsqu'ils décrivent ce qu'on leur a fait. C'est la honte et non le plaisir qui les fait sourire. Comme une protection contre la souffrance présente, ils travestissent la mémoire des sentiments passés.
Dans une tentative pour nier ou minimiser les dangers de frapper, on entend beaucoup de "frappeurs" arguer que "Une claque n'a rien à voir avec la maltraitance" ou "Une petite claque sur le derrière n'a jamais fait de mal à personne". Mais ils ont tort.
Une bonne comparaison avec la fessée est le fait d'empoisonner la nourriture. Dans la plupart des cas, les victimes d'un empoisonnement s'en tirent sans mal apparent ni effet durable. Mais qui a besoin de cela? Le simple fait qu'une personne a toutes les chances d'y survivre n'est pas pour autant une preuve que l'expérience est bénéfique. Les parents informés reconnaissent que frapper leurs enfants est comme saupoudrer leur nourriture d'une substance toxique. Aucun bien ne peut en résulter et le risque est grand.
Mais certains parents demandent : "Comment pouvez-vous prétendre être un parent responsable si vous n'empoignez pas l'enfant qui est sur le point de se jeter au beau milieu de la circulation et si vous ne lui envoyez pas une bonne claque pour qu'il retienne vos avertissements sur le danger de la rue?"
En réalité, le fait d'être frappé précipite les enfants dans un état de violente confusion émotionnelle qui rend très difficile pour eux de retenir la leçon que les adultes disent essayer de lui inculquer. Donner une prétendue "bonne fessée" peut en fait aider l'adulte à donner libre cours à sa colère, mais risque d'accumuler la colère dans l'enfant. Alors que le soulagement de l'adulte est temporaire, l'effet sur l'enfant est permanent. Les coups n'enseignent pas à l'enfant que les voitures et les camions sont dangereux. Ils leur enseignent que les adultes dont ils dépendent sont dangereux.
La confiance perdue
L'enfant frappé ne peut plus regarder son père ou sa mère comme la source d'amour, de protection et de confort vitale pour le bon développement de l'enfant. Le ressentiment et la méfiance, qui résultent des coups, détruit les sentiments d'attachement de l'enfant aux adultes les plus importants dans sa jeune vie. L'enfant qui est ainsi trahi, comme l'enfant à qui est refusée nourriture appropriée, chaleur ou repos, souffre et ne peut se développer de la meilleure manière possible.
Menaces
Certains parents frappent rarement ou ne frappent pas du tout, mais profèrent constamment de terribles menaces : "Si tu ne restes pas tranquille pendant que je téléphone, je vais te coudre la bouche avec une grande aiguille," ou "Fais bien attention ou on va te couper les doigts. C'est ce qu'on fait aux enfants désobéissants qui touchent à tout." Ils trouvent facile de faire obéir les enfants de cette façon, au moins temporairement..
Au début, tant que les enfants croient aux menaces des adultes, ils obéissent par peur. Mais ils apprennent vite à ruser et à mentir pour échapper aux terribles punitions qu'ils croient qu'on leur réserve. Plus tard, lorsqu'ils découvrent que les menaces sont vides, ils en concluent que les adultes aussi sont des menteurs.
Quand la confiance entre les enfants et leurs plus proches éducateurs est ainsi entamée, la capacité des enfants à établir des relations de confiance avec les autres est aussi perturbée. Cela peut les rendre incapables de jamais entrer en coopération et en intimité avec qui que ce soit. Les gens qui ont été blessés de cette manière tendent à voir toute relation comme une négociation, comme un marché à perdre ou à gagner. Ils voient l'honnêteté et la confiance dans les autres comme une faiblesse à exploiter, exactement comme leur faiblesse a été jadis exploitée.
Force
Frapper les enfants leur apprend que l'interaction humaine est basée sur la force et que c'est la force qui fait le droit. Plus un enfant est frappé, plus grande est la probabilité que cet enfant devienne un adulte qui se conduira avec les autres non par raison et par bon exemple, mais par la force. Quel type d'homme décrivons-nous?
C'est le souteneur, le violeur, le mari violent envers sa femme. Le charlatan, le tricheur, le "con artist," le pervers, tous appartiennent à ce type d'homme. Et également les lâches et les profiteurs qui deviennent les seconds-couteaux de (ou qui se cramponnent à) ceux que nous avons énumérés.
Violences conjugales et fessées.
Dans une écrasante majorité de cas, les maris et les femmes dont le mode de relation inclut la violence sont aussi violents envers leurs enfants. De tels parents ont sûrement été battus quand ils étaient enfants et en ont vu d'autres se faire battre.
Les épouses battues qui frappent leurs enfants les élèves pour devenir batteurs et victimes exactement comme elles. Les enfants apprennent de l'exemple de leurs parents que la meilleure manière de donner libre cours à leur frustration, exprimer leur désapprobation et affirmer leur autorité, est de battre un plus petit et un plus faible que soi. Ils voient ce principe démontré toutes les fois qu'ils sont témoins des violences de leurs parents aussi bien que toutes les fois qu'ils sont les émissaires de punitions violentes.
Ils apprennent que dès qu'ils seront assez grands et assez forts, ils pourront dominer les autres en les menaçant et en les battant. Ils apprennent que se battre entre maris et femmes est une excellente chose, ainsi que pour les adultes de battre les enfants.
Quand les enfants, dont la personnalité a été formée dans une famille violente, grandissent et ont à leur tour des enfants, ils trouvent très difficile de rompre avec les comportements auxquels ils ont assisté et qu'ils ont subis. Les recettes qu'ils appliquent dans leur vie de famille sont les pauvres savoirs qu'ils ont appris de leurs parents et ls vont vraisemblablement perpétuer le cycle de violence à travers leurs propres enfants innocents.
Lorsque la fessée disparaîtra de la vie des familles, les autres formes de violence domestique disparaîtront aussi. Pas avant.
Abus sexuels et fessées
Les enfants fessés ne regardent pas leur corps comme leur propriété personnelle. La fessée les amène à accepter l'idée que les adultes ont une autorité absolue sur leur corps, y compris le droit de leur infliger la souffrance. Et les coups sur les fesses leur apprennent que même leurs zones sexuelles sont soumises au bon vouloir des adultes. L'enfant qui est soumis à une fessée le lundi sera probablement incapable de dire "Non" à un abuseur le mardi. Les gens qui abusent ou exploitent les enfants savent cela.Ils choisissent leurs victmes potentielles parmi les enfants à qui l'on a dit "Obéis ou autrement...", parce que de tels enfants sont des proies faciles.
Fessées et développement sexuel
Les coups sur les fesses peuvent provoquer chez certains enfants des sensations sexuelles immatures. Ils n'ont pas de contrôle sur ces sensations et ne comprennent pas ce qui leur arrive. La tragique conséquence pour certains de ces enfants est qu'ils établissent une relation entre la souffrance, l'humiliation et la stimulation sexuelle qui perdure tout au long de leur vie. Même s'ils peuvent se marier, avoir une vie familiale, occuper des postes de responsabilité dans la société et ne donner aucun signe apparent de trouble affectif, ils peuvent être secrètement et honteusement tourmentés par un besoin qui, dans certains cas, les pousse à recourir à des prostituées qu'ils fessent ou à qui ils demandent des fessées. L'industrie de la pornographie fait d'excellentes affaires en pourvoyant aux besoins de ces infortunés.
La science médicale a longuement reconnu et analysé avec force détails le lien entre les fessées dans l'enfance et le développement de comportements sexuels antinaturels. Ce pourrait être une raison suffisante pour ne jamais fesser un enfant.
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