Bonjour,
Je suis restée bouche bée après la lecture de cet article. Est-ce que parce qu’il était prisonnier qu’il mérite de mourir ? C’est un humain avant tout, il avait besoin d’aide, de soins.… le service concerné ainsi que les agents (infirmiers) devraient venir a son aide et faire leur devoir….ce qui n'a pas ete le cas.
Je suis restée bouche bée après la lecture de cet article. Est-ce que parce qu’il était prisonnier qu’il mérite de mourir ? C’est un humain avant tout, il avait besoin d’aide, de soins.… le service concerné ainsi que les agents (infirmiers) devraient venir a son aide et faire leur devoir….ce qui n'a pas ete le cas.
Des agents des services correctionnels du pénitencier de Port-Cartier ont filmé une de leurs interventions qui a mal tourné. Un prisonnier va agoniser devant eux et l'infirmier de garde sans que personne ne lui donne les soins nécessaires.
TVA a appris que cette bavure a obligé le Service correctionnel à revoir ses pratiques. La famille du prisonnier est bouleversée et a décidé d'intenter une poursuite devant les tribunaux.
Le 18 octobre 2002, en pleine nuit au pénitencier à sécurité maximale, les gardiens ont enfilé leur combinaison anti-liquides organiques et se sont équipés de bouclier, de gaz, de bâtons et de casques anti-émeute. Ils sont six. L'un d'entre eux filme l'intervention, comme le veut la politique interne, lorsqu'il y a risque de violence.
Quarante-cinq minutes plus tôt, lors d'une ronde, un des agents a aperçu un détenu couché sous son lit, avec l'écume à la bouche et une respiration forte. L'infirmier de garde, qui était chez-lui, a été appelé. Ils pénètrent ensemble dans la cellule.
Les agents menottent le détenu Roger Guimond, qui a un passé violent et lui placent un bouclier sur le corps. Il est inerte.
Le temps passe et le prisonnier ne bouge pas et gémit. Il fait une crise d'épilepsie mais aucun soin ne lui est prodigué.
Vers 3h57 l'infirmier décide de téléphoner au médecin, qui est à Sept-Îles alors qu'un agent insiste pour que Roger Guimond soit transporté près de l'infirmerie de l'établissement. Ils le font à bout de bras.
À 4 heures, le prisonnier Guimond a des convulsions. Sa respiration est de plus en plus difficile.
Roger Guimond est placé dans une cellule où il n'y a pas de meubles pour ne pas qu'il se blesse.
À 4h13, il a encore des convulsions, puis encore à 4h27, mais personne ne lui vient en aide.
Les ambulanciers arrivent finalement mais il est trop tard. Roger Guimond va mourir à l'Hôpital de Sept-Îles quelques heures plus tard. Son père est bouleversé (petite photo).
Aucun des agents n'a été blâmé. Ils n'ont fait que suivre les politiques en vigueur à ce moment.
Le Service correctionnel a cependant porté plainte contre l'infirmier. La famille intente de son côté une poursuite de 275 000 dollars contre le Procureur général du Canada, le médecin et son entreprise qui offre en sous-traitance les soins aux détenus.
En vidéo 1, Claude Charron s'entretient avec Brigitte Gosselin des Services correctionnels du Canada sur les modifications qui auraient été apportées au protocole depuis cet événement. Écoutez ensuite le commentaire de Claude Poirier sur cette histoire.
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/faitsdivers/archives/2005/09/20050905-171604.html
TVA a appris que cette bavure a obligé le Service correctionnel à revoir ses pratiques. La famille du prisonnier est bouleversée et a décidé d'intenter une poursuite devant les tribunaux.
Le 18 octobre 2002, en pleine nuit au pénitencier à sécurité maximale, les gardiens ont enfilé leur combinaison anti-liquides organiques et se sont équipés de bouclier, de gaz, de bâtons et de casques anti-émeute. Ils sont six. L'un d'entre eux filme l'intervention, comme le veut la politique interne, lorsqu'il y a risque de violence.
Quarante-cinq minutes plus tôt, lors d'une ronde, un des agents a aperçu un détenu couché sous son lit, avec l'écume à la bouche et une respiration forte. L'infirmier de garde, qui était chez-lui, a été appelé. Ils pénètrent ensemble dans la cellule.
Les agents menottent le détenu Roger Guimond, qui a un passé violent et lui placent un bouclier sur le corps. Il est inerte.
Le temps passe et le prisonnier ne bouge pas et gémit. Il fait une crise d'épilepsie mais aucun soin ne lui est prodigué.
Vers 3h57 l'infirmier décide de téléphoner au médecin, qui est à Sept-Îles alors qu'un agent insiste pour que Roger Guimond soit transporté près de l'infirmerie de l'établissement. Ils le font à bout de bras.
À 4 heures, le prisonnier Guimond a des convulsions. Sa respiration est de plus en plus difficile.
Roger Guimond est placé dans une cellule où il n'y a pas de meubles pour ne pas qu'il se blesse.
À 4h13, il a encore des convulsions, puis encore à 4h27, mais personne ne lui vient en aide.
Les ambulanciers arrivent finalement mais il est trop tard. Roger Guimond va mourir à l'Hôpital de Sept-Îles quelques heures plus tard. Son père est bouleversé (petite photo).
Aucun des agents n'a été blâmé. Ils n'ont fait que suivre les politiques en vigueur à ce moment.
Le Service correctionnel a cependant porté plainte contre l'infirmier. La famille intente de son côté une poursuite de 275 000 dollars contre le Procureur général du Canada, le médecin et son entreprise qui offre en sous-traitance les soins aux détenus.
En vidéo 1, Claude Charron s'entretient avec Brigitte Gosselin des Services correctionnels du Canada sur les modifications qui auraient été apportées au protocole depuis cet événement. Écoutez ensuite le commentaire de Claude Poirier sur cette histoire.
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/faitsdivers/archives/2005/09/20050905-171604.html
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