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La marseillaise sifflée lors de France-Tunisie

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  • La marseillaise sifflée lors de France-Tunisie

    quel est votre avis sur le fait (et la polémique qui a entouré) que les supporters tunisiens aient sifflé l'hymne français hier soir lors du match amical, tout comme ça s'est déjà arrivé en 2001 face à l'Algérie et fin 2007 contre le Maroc...et aussi devant les Italiens je pense au début 2007...

  • #2
    Mon avis..... tuez les Rolling stones !!
    Non, je pense que c'est juste un public de supporters de foot xénophobes, une population qu'on peut exterminer sans trop nuire à l'humanité.

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    • #3
      c'est petit!n'importe quoi!
      on fait avec..........

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      • #4
        c'est un manque de respect envers le pays qui les a accueille ... s'ils détestent tant la France , qu'ils se cassent de ce pays ....trop crétin comme comportement ..
        "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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        • #5
          Salut

          s'ils détestent tant la France , qu'ils se cassent de ce pays
          C'est vrai que c'est crétin et nul ne le contestera. Mais, au lieu d'y voir que de l'insulte et un manque de respect, je pense qu'il y a aussi là-dedans un cri au secours, mais sans doute pas sous la meilleure forme.
          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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          • #6
            Leur pays c'est la France!
            ~Le bonheur vient à ceux qui croient en lui~

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            • #7
              quel est votre avis sur le fait (et la polémique qui a entouré) que les supporters tunisiens aient sifflé l'hymne français hier soir lors du match amical
              ,

              Tempête dans un verre d'eau...
              Ces Tunisiens, en sifflant la Marseillaise, disent être contre l'équipe de France. Normal, ils soutiennent les leurs. Les autres supporters n'ont qu'èa siffler l'hymne tunisien et c'est ok...

              Je ne parviendrais jamais à comprendre cette sacralité qu'on accorde aux drapeaux et aux hymnes...
              Dernière modification par Bachi, 15 octobre 2008, 18h25.

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              • #8
                si si
                c'est bel et bien une insulte , sifflé l'hymen national d' un pays qui est un symbole de tt une république , c'est une insulte ..c'est comme dire ***** la France ..

                aussi là-dedans un cri au secours, mais sans doute pas sous la meilleure forme
                il y'a deux cent mille façon pour crier son ras le bol , que s'en prendre a tt les français et a tt une république .........c'est pas parce que je déteste sarkozy que je vais insulter tt les français ...
                "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                • #9
                  Ces Tunisiens, en sifflant la Marseillaise
                  Hého, doucement Bachi, y avait aussi pas mal de drapeaux algériens dans les tribunes


                  sifflé l'hymen national
                  Ah, voilà donc pourquoi sarko s'est fâché tout rouge, en fait .............. c'est Carla qu'on a sifflée
                  Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                  • #10
                    C'est nul comme réaction... Ils ont peut-être sifflé Laam, car étant Tunisienne d'origine, elle a chanté l'hymne français...

                    Commentaire


                    • #11
                      scootie ...il fallait la trouver cela

                      tu peux pas t'en empécher
                      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                      • #12
                        c'est un geste trés grave que la marsseillaise soit sifflée par des arabes, la tunisie doit prendre ses résponsabilités et demander pardon aux francais blessés .
                        mais avant il faut que la france le fasse pour les massacres, les viols, les vols et la torture qu'elle a fait subir à tout les peuples qu'elle a occupée pendant plus d'un siècle . es-ce trop demander ?

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                        • #13
                          Si j'etait au stade je la sifflerai ou khabtou raskom felhit

                          Commentaire


                          • #14
                            revanche d'Histoire

                            pour moi je trouves qu'on a trop politisé cette affaire dès la première fois(c'est à dire lorsque les Algériens ont sifflé la marseillaise en 2001) ce qui a donné une belle occasion aux extrémistes de tout bord- certainement complexés de constater qu'ils sont dominés "à domicile" -d'essayer de récupérer l'affaire, et de l'autre côte les jeunes(Français) des banlieues(territoires "libérés") ont trouvé une tribune pour exprimer leur ras-le-bol...sinon je vois pas pourquoi on veut dramatiser,car ces sifflets ne sont en fin de compte qu'une manière d'exprimer les injustices dont souffrent les français d'origine maghrébine...tout comme leurs aïeuls ont souffert lors du colonialisme, alors à une certaine époque on obligé les Algériens à chanter la marseillaise...maintenant il est venu le temps de la ..."siffler"
                            ps: la FIFA pense sérieusement à la "suppression" des hymnes lors des matches de foot pour éviter tout débordement

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                            • #15
                              l'expression

                              LA MARSEILLAISE SIFFLÉE
                              Un échec de la politique d’intégration
                              16 Octobre 2008 - Page : 24
                              Lu 190 fois Les autorités françaises, à leur tête le président Sarkozy, n’en menaient pas large, hier, au sortir du match de football qui a opposé les équipes de France et de Tunisie.
                              La France s’indignait, hier, après les sifflets qui ont fusé lors du passage de l’hymne français, La Marseillaise, lors du match amical qui a opposé les équipes de France et de Tunisie. Une réédition du même cas de figure ayant émaillé la rencontre France-Algérie en 2001.
                              Certes, le courroux des autorités françaises, à leur tête le président Nicolas Sarkozy, est compréhensible. M.Sarkozy a ainsi fustigé cet incident qui s’est produit au Stade de France, le qualifiant de «scandaleux», allant jusqu’à convoquer, hier, le président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes.
                              Dans son sillage, le Premier ministre François Fillon a estimé «insultant» le fait que l’hymne français soit sifflé appelant à «interrompre les matches» dans de tels cas. «C’est insultant pour la France, c’est insultant pour les joueurs de l’équipe de France et ça n’est pas tolérable», a déclaré en outre à la radio RTL le Premier ministre français, alors que Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur a, pour sa part, ordonné une enquête. En fait, toutes les tendances politiques françaises condamnaient, hier, un «incident» qui ne manquera pas de susciter d’autres réactions.
                              Toutefois, si de tels comportements sont effectivement condamnables, car intolérables, il n’en demeure pas moins que les politiques français doivent eux aussi faire leur examen de conscience et se dire si, quelque part, ils n’ont pas eux-mêmes prêter le flanc à de tels comportements par la manière même avec laquelle ont été pris en charge les problèmes de l’immigration et, plus généralement, de l’intégration des jeunes Français de la deuxième et troisième générations issues de cette immigration aujourd’hui tant décriée.
                              En 2001 comme en 2008, ce sont encore ces jeunes «beurs» toujours pas intégrés ou mal intégrés, victimes de tous les dépassements de la part de la police, confrontés au racisme et à l’exclusion, qui profitent de ces occasions pour dire, à leur manière, leur ras-le-bol de leur disqualification de la part des Français.
                              N’est-ce pas Jean-Marie Le Pen et avec lui tous les racistes de France et de Navarre, qui estiment que les «beurs» et les émigrés naturalisés ne sont «français» que sur le papier, refusant la citoyenneté française, l’intégration dans la France, à des filles et des garçons qui sont nés en France, qui connaissent, peu ou prou, leurs origines.
                              Et ce n’est pas la loi «Miia», dite loi Hortefeux, qui a arrangé les choses. Outre le contrôle ADN, cette loi prévoyait des statistiques ethniques (condition finalement supprimée par le Conseil constitutionnel) faisant des émigrés des cas d’espèce très particuliers et non des Français à part entière.
                              Même un Zineddine Zidane, qui a tant fait pour la gloire du football français, n’a pas échappé à cet ostracisme. Cela pour dire que ce comportement des jeunes issus de l’émigration des banlieues françaises, est d’abord la conséquence avec laquelle leur cas est pris en charge par des autorités qui ont largement privilégié le côté sécuritaire tout en minorant celui social et humain ayant trait à l’intégration totale d’une population qui a participé et participe pleinement au développement de la France.
                              Le secrétaire national du Parti socialiste français (PS) Razzy Hammadi, d’origine tunisienne, a de son côté jugé que «même si (...) les Français d’origine maghrébine sont trop souvent victimes de discrimination et de harcèlement policier (...), il n’en demeure pas moins que la République, en dépit de ses promesses non tenues, n’est pas à humilier en sifflant son hymne».
                              De fait, la France officielle a trop peu fait ces dernières années pour réellement convaincre les Français de seconde zone, qu’ils sont des Français comme les autres avec les droits et devoirs qui sont ceux de tous les Français.
                              On a trop fait sentir justement à ces Français, pas tout à fait Français, qu’ils ne sont pas «Français» vraiment et ne sont que tolérés. C’est en fait cela le drame de l’émigration maghrébine en France qui est aussi et en même temps l’échec d’une politique d’intégration qui n’a pas su faire la part des choses.

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