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Quand McCain défend Obama : "ce n’est pas un arabe"

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  • Quand McCain défend Obama : "ce n’est pas un arabe"

    Une vidéo du Point :



    McCain, en prenant la défense d’un homme que ses lieutenants ont, au préalable, bien pris soin de diaboliser, jouait au pompier pyromane ?

    Le 10 octobre 2008, John McCain tient meeting à Minneapolis. Deux de ses partisans lui disent leur peur du sénateur Obama. Une femme justifie son effroi en affirmant qu’Obama est "un arabe".

    Le candidat républicain, gêné par tant de bêtise, reprend vite le micro et prend, à la surprise générale, la défense de son adversaire démocrate : "Non madame. C’est un père de famille décent, un citoyen avec lequel j’ai des désaccords sur des questions fondamentales. [...] Une personne dont vous ne devez pas avoir peur si elle devient Président des Etats-Unis".

    Une mise au point effectuée sous les sifflets d’un public qui aurait souhaité un discours allant dans le sens de sa haine. Cela dit, la réponse de McCain est ambiguë, comme si un "arabe" ne pouvait pas être un père de famille "décent"...

    Mais la brave dame n’a-t-elle pas été fortement poussée dans sa bêtise par les républicains eux-mêmes ? Souvenons-nous de la brillante Sarah Palin qui, récemment, insinuait qu’Obama entretenait des liens avec des terroristes, qui avaient visé le Pentagone et le Capitole... comme les disciples de Ben Laden le 11 septembre 2001, histoire de créer une association d’idées explosive...

    Bill Platt, de son côté, un responsable républicain du comté de Lehigh, a bien insisté lors d’un meeting électoral en Pennsylvanie, le 8 octobre, sur le deuxième prénom de Barack Obama : Hussein. Un prénom qui évoque évidemment l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein... et que Platt va répéter bien distinctement à deux reprises.

    Barack Obama a comme autre "malchance" d’avoir un nom qui n’est pas sans rappeler celui d’Oussama Ben Laden... ce qui lui valut quelques lapsus de la part de ses adversaires. Involontaires, bien entendu...
    Et si McCain, en prenant la défense d’un homme que ses lieutenants ont, au préalable, bien pris soin de diaboliser, jouait au pompier pyromane ?

    - Par le point

  • #2
    un homme politique est capable de dire n'importe quoi pour gagner la pitié , les compliment , les applaudissement , les encouragement de son auditoire :22:

    Commentaire


    • #3
      En effet....Amila.

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