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Intempéries :ça continue / Médéa, Béchar, Laghouat, Bouira…

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  • Intempéries :ça continue / Médéa, Béchar, Laghouat, Bouira…

    La furie mortelle des oueds...

    l 300 élèves sauvés d’une mort certaine à Beni Slimane
    l 2 morts et des disparus sont signalés

    A Djelfa, une personne est morte, foudroyée, selon les informations que nous avons recueillies, ce matin, auprès des habitants. Une importante activité pluviométrique a été enregistrée dans cette wilaya des Hauts-Plateaux ces deux derniers jours, semant la panique au sein de la population qui craint d’éventuelles intempéries, ajoute notre source.

    La wilaya de Laghouat a été, pour sa part, fortement touchée par ces précipitations. Huit personnes ont été sauvées, dans la journée d’hier mardi, des crues d’un oued au centre-ville. N’était l’intervention rapide et efficace des éléments de la Protection civile, ces personnes auraient péri, d’autant que l’opération de surfaçage a nécessité le recours à un important dispositif en matière de moyens humains et matériels, souligne encore notre source. La wilaya de Béchar n’a pas été épargnée par les intempéries. Deux personnes sont toujours portées disparues et les recherches de la Protection civile se poursuivent afin de les retrouver. En outre, pas moins de 390 moutons ont été emportés par les crues dans cette même wilaya du sud-ouest.

    Le réseau routier a été fortement perturbé dans ces wilayas en raison des importantes précipitations. En effet, les RN 06, 07 et 09 ont été coupées à la circulation et de gros efforts sont actuellement fournis pour rétablir la circulation automobiles, ajoutent nos interlocuteurs. A Médéa, un adolescent de 15 ans a été emporté, hier, mardi, par les eaux en furie d’un oued en crue traversant la localité rurale de Kef-Lakhdar, dans la daïra de Aïn Boucif. La même localité a connu également le sauvetage de deux autres adolescents encerclés pendant plusieurs heures par les eaux d’un oued en crue. Dans la wilaya de Ghardaïa, récemment ébranlée par de fortes intempéries et les crues de l’oued M’zab, les autorités locales et la Protection civile ont tenu à sensibiliser la population, en leur conseillant de ne pas se rapprocher des lieux pouvant être atteints par les crues. La panique était au rendez-vous, hier mardi, dans cette wilaya, où les imams ont conseillé aux citoyens, lors des prières d’El-Asr et du Maghreb, de rester chez eux et ne pas s’aventurer afin de les prévenir d’éventuelles mauvaises surprises. La Protection civile a, pour sa part, diffusé des communiqués de sensibilisation appelant les habitants à la vigilance.

    Beni Slimane

    300 élèves sauvés in extremis l Les pertes humaines auraient été beaucoup plus lourdes n’était l’intervention rapide des éléments de la Protection civile. Une catastrophe a été donc évitée de justesse. En effet, quelque 300 élèves du nouveau lycée de Beni Slimane, à l’est de Médéa, ont été sauvés in extremis, hier en début de soirée, d'une mort certaine, après avoir été surpris dans leurs classes par le déferlement des eaux en furie des oueds Alim et Aouawdja, deux affluents de l’oued El-Maleh. La crue spectaculaire de ces deux rivières, dont le niveau d'eau a atteint deux mètres par endroits, a contraint ces élèves, qui étaient à l'intérieur de cet établissement, à se réfugier dans les étages supérieurs pour éviter d'être emportés par les flots. Le dispositif d'intervention d'urgence mis en place par les autorités locales ainsi que la mobilisation des citoyens de la commune ont permis aux équipes de secours d'évacuer, en début de soirée, l'ensemble des élèves encerclés par les eaux, a assuré la Protection civile, précisant que «tous les élèves ont pu regagner sains et saufs leurs domiciles respectifs». Par ailleurs, une grande partie des blocs administratifs et pédagogiques de cet établissement secondaire, nouvellement réceptionné, sont «hors d'usage», a indiqué une source locale, précisant que des équipes de nettoyage travaillent d'arrache-pied pour dégager les tonnes de boue et de gravats qui se sont engouffrés à l'intérieur des blocs et permettre ainsi la reprise, dans les plus brefs délais, des cours.

    - InfoSoir

  • #2
    c'est le temps de commencer le plan 1 million de fermes en faisant un decoupage de toute l'algerie en parcs nationaux. on reviendra vers la nature des choses. l'etre humain dans son etat naturel doit produire sa prpre nouriture, le temps libre s'il voudra exercer un autre metier libre a lui de le faire.
    faut faire donc vite une ferme usine qui ouvre a l'aube et ferme a midi.

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