Visite d’information pour les professionnels lusophones
· La formation, un axe indispensable
Après la Catalogne, c’est au Portugal d’exprimer son intérêt pour le projet Renault-Nissan. C’est dans ce cadre qu’une importante délégation d’hommes d’affaires portugais a visité la région de Tanger en début de semaine. Quelque 25 hommes d’affaires représentant diverses entreprises du secteur ont fait partie de cette délégation.
Outre les traditionnelles visites d’entreprises du secteur dans la zone franche de Tanger, les opérateurs ont eu droit à une visite guidée des installations du port TangerMed. C’est ainsi qu’ils ont pu se faire une idée de l’importance du projet et des infrastructures qui l’accompagnent. Les équipementiers portugais ont pu également s’informer amplement auprès du Centre régional d’investissement sur les potentialités de la Région.
La délégation essentiellement formée d’opérateurs du secteur de l’automobile devra visiter aussi Casablanca, notamment la Somaca, entre autres installations. Une rencontre avec les entrepreneurs locaux est prévue en plus d’un séminaire d’information sur les atouts du Maroc.
Les initiateurs de ce voyage de prospection insistent sur le caractère de cette mission.
C’est en effet la première fois qu’une mission du secteur automobile d’opérateurs portugais est organisée au Maroc, commente Jamal Mikou, directeur de la TFZ et président du comité maroco-portugais d’hommes d’affaires. L’idée est née, lors de la dernière visite du Premier ministre Abbas El Fassi au Portugal.
Pour les opérateurs portugais, il s’agit d’une occasion à ne pas manquer pour connaître le tissu industriel local et examiner les possibilités de sceller des partenariats. «Il s’agit de voir de quelle manière les opérateurs portugais peuvent profiter de l’installation de l’usine Renault-Nissan à Tanger», explique sans ambages Joaquim Valente de Almeida, président de l’Association des équipementiers automobiles portugais.
Pour ce dernier, Renault-Nissan intéresse les fournisseurs de deuxième ordre, qui sont pour la plupart des PME spécialisées dans l’industrie de sous-traitance mécanique.
A noter que les industriels portugais ont tout à gagner à se tourner vers le Maroc, explique De Almeida. En effet, c’est au Portugal que seront produites les boîtes de vitesse des futures voitures sorties de l’usine de Melloussa. Et il s’agit, pour les opérateurs portugais, de profiter de ce flux en s’installant dans la périphérie de Renault-Nissan.
Mais une condition indispensable reste la présence d’une main-d’œuvre qualifiée aux métiers de l’automobile, note De Almeida.
A rappeler que parmi les membres de cette délégation figurent les représentants de l’autorité du port d’Aveiro, important site industriel portugais. Et c’est à partir de ce port que bon nombre des équipements portugais à destination de l’usine de Melloussa devront transiter.
La mission portugaise devra se rendre dès aujourd’hui à Casablanca dans ce qui représente une autre étape importante de son parcours marocain. Des visites au site de la Somaca et des rencontres avec des opérateurs de la capitale économique sont au menu.
· La formation, un axe indispensable
Après la Catalogne, c’est au Portugal d’exprimer son intérêt pour le projet Renault-Nissan. C’est dans ce cadre qu’une importante délégation d’hommes d’affaires portugais a visité la région de Tanger en début de semaine. Quelque 25 hommes d’affaires représentant diverses entreprises du secteur ont fait partie de cette délégation.
Outre les traditionnelles visites d’entreprises du secteur dans la zone franche de Tanger, les opérateurs ont eu droit à une visite guidée des installations du port TangerMed. C’est ainsi qu’ils ont pu se faire une idée de l’importance du projet et des infrastructures qui l’accompagnent. Les équipementiers portugais ont pu également s’informer amplement auprès du Centre régional d’investissement sur les potentialités de la Région.
La délégation essentiellement formée d’opérateurs du secteur de l’automobile devra visiter aussi Casablanca, notamment la Somaca, entre autres installations. Une rencontre avec les entrepreneurs locaux est prévue en plus d’un séminaire d’information sur les atouts du Maroc.
Les initiateurs de ce voyage de prospection insistent sur le caractère de cette mission.
C’est en effet la première fois qu’une mission du secteur automobile d’opérateurs portugais est organisée au Maroc, commente Jamal Mikou, directeur de la TFZ et président du comité maroco-portugais d’hommes d’affaires. L’idée est née, lors de la dernière visite du Premier ministre Abbas El Fassi au Portugal.
Pour les opérateurs portugais, il s’agit d’une occasion à ne pas manquer pour connaître le tissu industriel local et examiner les possibilités de sceller des partenariats. «Il s’agit de voir de quelle manière les opérateurs portugais peuvent profiter de l’installation de l’usine Renault-Nissan à Tanger», explique sans ambages Joaquim Valente de Almeida, président de l’Association des équipementiers automobiles portugais.
Pour ce dernier, Renault-Nissan intéresse les fournisseurs de deuxième ordre, qui sont pour la plupart des PME spécialisées dans l’industrie de sous-traitance mécanique.
A noter que les industriels portugais ont tout à gagner à se tourner vers le Maroc, explique De Almeida. En effet, c’est au Portugal que seront produites les boîtes de vitesse des futures voitures sorties de l’usine de Melloussa. Et il s’agit, pour les opérateurs portugais, de profiter de ce flux en s’installant dans la périphérie de Renault-Nissan.
Mais une condition indispensable reste la présence d’une main-d’œuvre qualifiée aux métiers de l’automobile, note De Almeida.
A rappeler que parmi les membres de cette délégation figurent les représentants de l’autorité du port d’Aveiro, important site industriel portugais. Et c’est à partir de ce port que bon nombre des équipements portugais à destination de l’usine de Melloussa devront transiter.
La mission portugaise devra se rendre dès aujourd’hui à Casablanca dans ce qui représente une autre étape importante de son parcours marocain. Des visites au site de la Somaca et des rencontres avec des opérateurs de la capitale économique sont au menu.
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