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Al Omrane:Des projets d’envergure annoncés

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    Al Omrane toujours boulimique · Des projets d’envergure annoncés

    · 90% des programmes sociaux accomplis dans les délais


    Al Omrane veut «plus de soutien pour pouvoir acquérir davantage de foncier selon des conditions préférentielles». C’est ce qui est ressorti de la conférence de présentation des réalisations du groupe, tenue hier à Rabat. Par conditions préférentielles, il est entendu que des mesures interviennent pour réguler l’acquisition de terrains à des prix adéquats, flirtant avec leur coût de revient.
    «Le foncier est notre principale matière première. D’ailleurs, notre agenda de réalisations immobilières est tellement chargé que nous ne pouvons pas nous permettre de détenir des réserves foncières», a déclaré Najib Laraichi Badaoui, président du directoire du holding.
    Il faut dire que les disponibilités foncières suivent difficilement, vu l’ampleur des projets que le groupe s’est assignée. Jusqu’ici, pour la période 2003-2007, le Holding s’était principalement rabattu sur le foncier public, notamment les terrains relevant du domaine privé de l’Etat. Avec des objectifs colossaux: résorption de l’habitat insalubre à hauteur de 40% d’ici 2012, dynamisation du logement social et diversification de l’offre en matière d’habitat. Le foncier public suffira-t-il? Pour Laraichi, le foncier est la «pierre angulaire» pour «mener à bien tous les engagements», notamment l’accélération du programme «villes sans bidonvilles» et la finalisation des logements sociaux «low cost».
    S’ajoutent au menu des projets de mise à niveau urbaine et le programme de création de villes nouvelles, qui devraient être achevés à partir de 2012 et qui nécessitent 5.000 hectares de superficie globale. Cerise sur le gâteau couronnant la difficile équation foncière: tous ces programmes supposent des délais à respecter. «Un audit ministériel a été réalisé, il en est ressorti que 90% des projets sociaux ont été accomplis par Al Omrane dans les temps qui leur étaient impartis», assure le président du holding.
    Notons qu’en 2007, le groupe a réalisé des investissements per capita de 6,6 milliards de DH. En témoignent les mises en chantiers et les achèvements qui ont porté globalement sur 137.500 unités dont 76.000 de restructuration. Face à l’embellie générale, le CA n’est pas non plus en reste. Il s’est situé autour de 4,7 milliards de DH pour 2007 pour un résultat net de 314,47 millions de DH. «Ces résultats s’inscrivent dans le prolongement de ceux réalisés lors de la précédente période, et traduisent la contribution du groupe à la dynamique générale du secteur immobilier», affirme Laraichi. Rappelons qu’Al Omrane est constitué d’une société holding et de 12 sociétés filiales. Le Groupe opère dans les segments tous azimuts du secteur de l’immobilier: haut et moyen standing, logement économique et habitat social. Son capital social consolidé a atteint 2,1 milliards de DH en 2007. Il emploie quelque 1.050 salarié,s pour un taux d’encadrement de 45%. Le groupe Al Omrane a réalisé au cours de la période 2003-2007, un investissement cumulé de 22,14 milliards de DH. Les mises en chantier ont porté, pour cette période, sur 633.000 unités d’habitat dont 300.000 unités de restructuration. Les achèvements ont été réalisés à hauteur de 424.000 unités dont 187.000 de restructuration.

    Le social, fer de lance

    Le programme «villes sans bidonvilles» a été lancé en juillet 2004. Il concerne 83 villes pour 293.639 ménages résidant dans près de 1.000 bidonvilles. Situés principalement au sein de l’axe Kénitra-Casablanca, Marrakech et Agadir, les bidonvilles à éradiquer supposent un coût global estimé à 25 milliards de DH, dont 10 milliards sous forme de subventions du Fonds Solidarité Habitat.
    Le programme national du logement à 140.000 DH, quant à lui, vise la construction d’environ 130.000 unités de logement à faible coût pour un investissement global de 15,5 milliards de DH. «Ce produit, d’un coût unitaire accessible, vise à faire bénéficier les familles les plus démunies des subventions de l’Etat, notamment celles dont le salaire mensuel n’excède pas 1,5 fois le Smig», explique Laraichi.

  • #2
    ce serai dommage de la privatiser.
    C'est une nouvelle compagnie publique performante, il faut la pousser encore un peu, et peut être envisager de la privatiser après.
    Sinon, les travaux d'Al-Omrane avancent partout, il suffit de faire un tour dans la ville ou tu attéris au Maroc pour cerner l'ampleur de cette entreprise.
    C'est en fait la fédération de ttes les ERAC... en une seule compagnie étatique.

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    • #3
      Le groupe Al Omrane a réalisé au cours de la période 2003-2007, un investissement cumulé de 22,14 milliards de DH. Les mises en chantier ont porté, pour cette période, sur 633.000 unités d’habitat
      une societe a fait plus que la moitier des objectifs de boutef pour le million logement.

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      • #4
        Cette société est vraiment un exemple pour tout le maghreb.
        Sinon je ne sais pas où en est le projet du million de logement en Algerie.

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        • #5
          Algérie: 44% du programme est réalisé - Le million de logements sera-t-il au rendez-vous de 2009 ?
          pour resumer l'article
          Selon les statistiques du département de l'Habitat, 44% du programme d'un million de logements a été réalisé et livré. «Il ne reste à réaliser que 544 024 logements dont les travaux sont déjà lancés. 459 812 ont été réceptionnés et d'ici la fin de cette année, 264 025 autres le seront. En 2009, il ne restera à réaliser qu'environ 300 000 logements pour boucler le programme d'un million de logements», selon le ministre



          5 Août 2008
          Publié sur le web le 5 Août 2008

          Hasna Yacoub


          Il reste moins d'une année au ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme pour concrétiser la promesse phare du programme présidentiel, la réalisation d'un million de logements. Malgré le temps qui presse, Noureddine Moussa affiche une grande sérénité. «Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre notre objectif», a-t-il assuré à de nombreuses occasions.

          Un objectif qui vise à faire du secteur du bâtiment le deuxième facteur de croissance économique après les incontournables hydrocarbures. D'ailleurs, l'Etat, qui a lancé pour la période 2005-2009 un plan de soutien à la croissance, avec une dotation de 140 milliards de dollars, a affecté 70% des dépenses au développement d'infrastructures de base avec pour priorité la construction du million de logements. Selon les statistiques du département de l'Habitat, 44% du programme d'un million de logements a été réalisé et livré. «Il ne reste à réaliser que 544 024 logements dont les travaux sont déjà lancés. 459 812 ont été réceptionnés et d'ici la fin de cette année, 264 025 autres le seront. En 2009, il ne restera à réaliser qu'environ 300 000 logements pour boucler le programme d'un million de logements», selon le ministre qui a expliqué que les études des projets étant terminées, la réalisation du reste du programme prendra beaucoup moins de temps que celui de la première tranche, exécutée en quatre ans. «Il nous appartient d'accélérer la cadence des réalisations et de mettre dans de bonnes conditions les entreprises pour arriver à notre but», dira-t-il.


          Pour ce faire, le premier responsable du secteur, qui ne cache pas sa «défiance» des entreprises nationales, fait appel aux étrangers pour la réalisation des projets restants. Il a d'ailleurs déclaré lors de son passage au forum de l'ENTV que «nos entreprises de BTPH sont loin de répondre aux normes universellement admises» et que «nos entreprises ne sont pas en mesure de répondre à la gamme qu'offrent nos programmes». Pourtant, seul 6% de l'ensemble du programme d'un million de logements a été construit par des entreprises étrangères, soit

          58 000 logements. Les 94% du programme ont donc été réalisés par les entreprises nationales qui «sont loin des normes universellement admises». A vrai dire, il existe en Algérie de très nombreuses entreprises privées du bâtiment. Mais la plupart sont de trop petite taille pour participer aux appels d'offres, et la main-d'Å"uvre y est peu qualifiée alors que le haut risque sismique nécessite la maîtrise de techniques avancées de construction et de maçonnerie. Les entreprises étrangères, notamment chinoises, remportent ainsi la plupart des marchés publics.

          La réalisation du million de logements ne bute pas uniquement sur le manque de compétences locales. D'autres difficultés retardent les projets. Les étapes préalables consacrées à la mise en place du cadre juridique et législatif, la passation des marchés publics, le choix des entreprises et des sites d'implantation des projets sont

          plus longues que la réalisation elle-même. Il y a aussi la disponibilité des matériaux de construction et des fournitures. Le marché des matériaux de construction connaît d'importantes perturbations, dues essentiellement à la flambée des prix du rond à béton, à la pénurie de ciment, à l'augmentation du prix du bois, etc. Pour le rond à béton, à titre d'exemple, les besoins sont estimés à 3 millions de tonnes/an pour les programmes de logements et d'équipements. La production locale ne satisfait que 20 à 25% de ces besoins. La perturbation dans l'importation de ce produit pose un sérieux problème quant à la capacité des entreprises nationales à honorer leurs engagements. Face à toutes ces difficultés, «des dispositions ont été prises pour l'aplanissement des contraintes entravant la conduite des chantiers», a assuré le ministre citant notamment la révision des prix des matériaux de construction.

          Pour les promoteurs immobiliers, il a annoncé de nouvelles mesures fiscales incitatives. Ceux qui s'engagent à réaliser des logements dans les délais fixés, pour moins de 30 000 DA le mètre carré, bénéficieront d'une exonération de l'impôt sur le revenu global (IRG) et de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS). L'Etat supportera ainsi un effort financier de 25% au titre de l'IBS et de 10% au titre de l'IRG. Cette mesure constituera un encouragement certain pour les promoteurs. Tenu par l'obligation de résultat, M. Noureddine Moussa sera-t-il au rendez-vous en 2009 ?

          L'Algérie importera un million de tonnes de ciment prochainement

          L'Algérie a lancé un appel d'offres pour l'importation d'un million de tonnes de ciment pour alimenter ses chantiers de bâtiment de travaux publics et faire face à une hausse prévisible de la demande durant les prochains mois. Douze cimenteries publiques se sont constituées en groupement pour prendre en charge l'importation, à partir de septembre

          prochain, de ce million de tonnes de ciment qui s'étalera sur une période de dix mois. L'Algérie veut ainsi se préparer à pallier à un probable manque de ce matériau qui interviendra avec l'augmentation prévisible de la demande avec les nombreux projets en cours de réalisation, dont principalement les chantiers de construction de plus de 500 000 logements et de l'autoroute Est-Ouest.

          Les cimenteries publiques ont parallèlement décidé d'investir 780 millions de dollars entre 2008 et 2012 pour augmenter leur production annuelle, qui est actuellement de 11,6 millions de tonnes, à 17,6 millions de tonnes. La production algérienne de ciment qui était de 14 millions de tonnes en 2007 devrait atteindre près de 18 millions de tonnes en 2008, l'équivalent de la demande nationale, selon les chiffres officiels.

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          • #6
            14 000 euros ?
            il n'y a pas erreur sur le chiffre de de logements sociaux ?

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