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6,6 milliards d'investissements et 136 mille unités construites
Un an après sa création, le holding d'aménagement Al Omrane dresse son bilan. Un bilan satisfaisant selon les déclarations du président du directoire, Najib Laaraichi, lors d'un point de presse organisé mardi dernier à Rabat. Ce bilan indique que le groupe a pu enregistrer des résultats remarquables en termes de l'année 2007.
En effet, le holding a pu ouvrir des chantiers pour la construction de 136.000 unités dans différentes régions du Royaume dont 70.000 ont concerné la requalification des quartiers sous-équipés. Il a pu également achever les travaux de construction de 125.000 unités dont 70 relevant de la restructuration des zones sous-équipées. Ainsi et grâce à ses réalisations, l'entreprise a pu enregistré un volume d'investissements de 6,6 milliards de dirhams la positionnant en tant que leader parmi les entreprises publiques en matière d'investissements.
Le président du directoire n'a pas omis d'évoquer le programme ‘'Villes sans bidonvilles'' qui constitue, selon lui, la fierté du groupe.
En effet, d'après N. Laaraichi, la démolition des baraques dans le cadre de ce programme a connu un rythme «accéléré» en 2008, et ce grâce aux actions entreprises pour avancer au niveau de la résorption des bidonvilles et des autres composantes du déficit concernant les logements.
Ainsi, on apprend qu'Al Omrane a pu démolir 34.000 baraques, soit une augmentation de 183% par rapport à l'année 2007 qui a connu la destruction de 12.028 unités d'habitat insalubre. Selon le même responsable, ce rythme a permis d'accroître le nombre des villes déclarées sans bidonville. En effet, le groupe a pu déclaré 13 villes sans bidonvilles au mois de septembre 2008, alors qu'en 2004, seules quatre villes ont connu l'éradication totale de ce genre d'habitat (à savoir Essaouira, Bouznika, Fnideq et Fkih Bensaleh). Le président du directoire a annoncé néanmoins que le groupe aura des difficultés à atteindre l'objectif tracé pour les trois mois restant de l'année. Un objectif qui vise la déclaration de 17 villes sans bidonvilles. «Il faut reconnaître que nous avons plus de difficultés à éradiquer l'habitat insalubre dans les grandes villes, vu les problèmes rencontrées au niveau de la mobilisation du foncier», déclare N. Laaraichi.
Par ailleurs et s'agissant de la mise en œuvre du nouveau produit d'habitat à faible coût destiné à répondre aux besoins des ménages à revenus limités, ‘'programme de logements à140.000 DH l'unité'', le président du directoire a annoncé l'ouverture des chantiers pour la réalisation de 11.000 unités en attendant l'ouverture d'autres chantiers pour atteindre le chiffre de 22.000 unités à la fin de l'année 2008. Ce programme, qui promet de constituer une alternative à l'habitat non réglementaire, sera réalisé soit directement par Al Omrane ou en partenariat avec les promoteurs privés.
Dans ce sens, le groupe a mis en place une stratégie encourageante pour pouvoir inciter les promoteurs immobiliers privés à participer à la réalisation des projets.
En effet, le holding mobilise le double du foncier nécessaire à la réalisation de ce programme qu'il a proposé aux investisseurs privés. Ainsi, les grands promoteurs immobiliers auront le droit de bénéficier de la moitié du foncier pour construire les unités à 140.000 DH l'unité et le reste pour réaliser des projets de différentes gammes, profitant ainsi des réserves du foncier public dont peut disposer Al Omrane à des prix préférentiels.
«L'objectif de cette stratégie est d'attirer les investisseurs privés et leur garantir un minimum de gains, tout en diversifiant l'offre.
Nous ne pouvons tout de même pas concentré toutes les familles démunies dans un seul endroit», s'exclame le président du directoire.
Cette conférence était également une occasion pour discuter du développement des nouvelles zones d'urbanisation. Selon N. Laaraichi, les villes de Tamesna et de Tamensorte étaient tellement des opérations réussies qu'elles ont poussé le groupe à récidiver. En effet, mise à part ‘'l'injection d'un terrain de 700 hectares'' destiné à élargir la ville de Tamensorte, il sera bientôt procédé au lancement d'autres villes-satellites, notamment celles de Khyayta, située dans les environs de Casablanca, de Meloussa à proximité du port Tanger-Med, de Tagadirte à côté d'Agadir et enfin d'Al Aroui. Et afin de garantir une meilleure gestion de ces villes et de celles déjà existantes, Al Omrane a annoncé, lors de ce point de presse, la création de grandes entreprises régionales pour la réalisation et la gestion de ces projets.
Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, il a été également question d'aborder le contenu du contrat-programme qui lie l'Etat au groupe d'aménagement Al Omrane pour une durée de 4 ans. Un contrat qui prévoit essentiellement l'ouverture des chantiers pour la réalisation de 830 mille unités dont 210 mille concernent la restructuration des zones d'habitat sous équipées et l'achèvement des travaux de chantiers déjà ouverts pour la construction de 830 mille unités dont 230 mille dans le cadre de la restructuration des régions insalubres. Ce contrat table aussi sur un volume d'investissements de plus de 44,3 milliards de dirhams, soit le double de ce qui a été réalisé durant la période 2003-2007. Quant au volume des recettes, il atteindra, selon le président du directoire, 41,5 milliards de dirhams.
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Le ton des ambitions
Selon les prévisions du groupe Al Omrane, les programmes déjà lancés permettront de baisser le déficit en logements à 40% puisqu'il passera de 1 million d'unités à 600 mille.
Par ailleurs, le groupe s'attend, grâce à la réalisation de l'ensemble des programmes, à des investissements directs et indirects de près de 300 milliards de dirhams.
Autant de chiffres qui affirment l'absence d'une éventuelle crise dans l'immobilier au Maroc selon le responsable du directoire du groupe.
Un an après sa création, le holding d'aménagement Al Omrane dresse son bilan. Un bilan satisfaisant selon les déclarations du président du directoire, Najib Laaraichi, lors d'un point de presse organisé mardi dernier à Rabat. Ce bilan indique que le groupe a pu enregistrer des résultats remarquables en termes de l'année 2007.
En effet, le holding a pu ouvrir des chantiers pour la construction de 136.000 unités dans différentes régions du Royaume dont 70.000 ont concerné la requalification des quartiers sous-équipés. Il a pu également achever les travaux de construction de 125.000 unités dont 70 relevant de la restructuration des zones sous-équipées. Ainsi et grâce à ses réalisations, l'entreprise a pu enregistré un volume d'investissements de 6,6 milliards de dirhams la positionnant en tant que leader parmi les entreprises publiques en matière d'investissements.
Le président du directoire n'a pas omis d'évoquer le programme ‘'Villes sans bidonvilles'' qui constitue, selon lui, la fierté du groupe.
En effet, d'après N. Laaraichi, la démolition des baraques dans le cadre de ce programme a connu un rythme «accéléré» en 2008, et ce grâce aux actions entreprises pour avancer au niveau de la résorption des bidonvilles et des autres composantes du déficit concernant les logements.
Ainsi, on apprend qu'Al Omrane a pu démolir 34.000 baraques, soit une augmentation de 183% par rapport à l'année 2007 qui a connu la destruction de 12.028 unités d'habitat insalubre. Selon le même responsable, ce rythme a permis d'accroître le nombre des villes déclarées sans bidonville. En effet, le groupe a pu déclaré 13 villes sans bidonvilles au mois de septembre 2008, alors qu'en 2004, seules quatre villes ont connu l'éradication totale de ce genre d'habitat (à savoir Essaouira, Bouznika, Fnideq et Fkih Bensaleh). Le président du directoire a annoncé néanmoins que le groupe aura des difficultés à atteindre l'objectif tracé pour les trois mois restant de l'année. Un objectif qui vise la déclaration de 17 villes sans bidonvilles. «Il faut reconnaître que nous avons plus de difficultés à éradiquer l'habitat insalubre dans les grandes villes, vu les problèmes rencontrées au niveau de la mobilisation du foncier», déclare N. Laaraichi.
Par ailleurs et s'agissant de la mise en œuvre du nouveau produit d'habitat à faible coût destiné à répondre aux besoins des ménages à revenus limités, ‘'programme de logements à140.000 DH l'unité'', le président du directoire a annoncé l'ouverture des chantiers pour la réalisation de 11.000 unités en attendant l'ouverture d'autres chantiers pour atteindre le chiffre de 22.000 unités à la fin de l'année 2008. Ce programme, qui promet de constituer une alternative à l'habitat non réglementaire, sera réalisé soit directement par Al Omrane ou en partenariat avec les promoteurs privés.
Dans ce sens, le groupe a mis en place une stratégie encourageante pour pouvoir inciter les promoteurs immobiliers privés à participer à la réalisation des projets.
En effet, le holding mobilise le double du foncier nécessaire à la réalisation de ce programme qu'il a proposé aux investisseurs privés. Ainsi, les grands promoteurs immobiliers auront le droit de bénéficier de la moitié du foncier pour construire les unités à 140.000 DH l'unité et le reste pour réaliser des projets de différentes gammes, profitant ainsi des réserves du foncier public dont peut disposer Al Omrane à des prix préférentiels.
«L'objectif de cette stratégie est d'attirer les investisseurs privés et leur garantir un minimum de gains, tout en diversifiant l'offre.
Nous ne pouvons tout de même pas concentré toutes les familles démunies dans un seul endroit», s'exclame le président du directoire.
Cette conférence était également une occasion pour discuter du développement des nouvelles zones d'urbanisation. Selon N. Laaraichi, les villes de Tamesna et de Tamensorte étaient tellement des opérations réussies qu'elles ont poussé le groupe à récidiver. En effet, mise à part ‘'l'injection d'un terrain de 700 hectares'' destiné à élargir la ville de Tamensorte, il sera bientôt procédé au lancement d'autres villes-satellites, notamment celles de Khyayta, située dans les environs de Casablanca, de Meloussa à proximité du port Tanger-Med, de Tagadirte à côté d'Agadir et enfin d'Al Aroui. Et afin de garantir une meilleure gestion de ces villes et de celles déjà existantes, Al Omrane a annoncé, lors de ce point de presse, la création de grandes entreprises régionales pour la réalisation et la gestion de ces projets.
Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, il a été également question d'aborder le contenu du contrat-programme qui lie l'Etat au groupe d'aménagement Al Omrane pour une durée de 4 ans. Un contrat qui prévoit essentiellement l'ouverture des chantiers pour la réalisation de 830 mille unités dont 210 mille concernent la restructuration des zones d'habitat sous équipées et l'achèvement des travaux de chantiers déjà ouverts pour la construction de 830 mille unités dont 230 mille dans le cadre de la restructuration des régions insalubres. Ce contrat table aussi sur un volume d'investissements de plus de 44,3 milliards de dirhams, soit le double de ce qui a été réalisé durant la période 2003-2007. Quant au volume des recettes, il atteindra, selon le président du directoire, 41,5 milliards de dirhams.
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Le ton des ambitions
Selon les prévisions du groupe Al Omrane, les programmes déjà lancés permettront de baisser le déficit en logements à 40% puisqu'il passera de 1 million d'unités à 600 mille.
Par ailleurs, le groupe s'attend, grâce à la réalisation de l'ensemble des programmes, à des investissements directs et indirects de près de 300 milliards de dirhams.
Autant de chiffres qui affirment l'absence d'une éventuelle crise dans l'immobilier au Maroc selon le responsable du directoire du groupe.