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Une ONG critique le manque de liberté en Tunisie

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  • Une ONG critique le manque de liberté en Tunisie

    Le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) a publié un nouveau rapport très sévère sur l'état de la liberté de la presse en Tunisie. Cette étude, publiée le 23 septembre sur le site web du comité, estime que la liberté de la presse est déficiente dans le pays.

    Joel Campagna, coordinateur du programme du CPJ chargé du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, a rencontré des représentants des médias et des journalistes en Tunisie en juin et en juillet. Aucun responsable du gouvernement n'a accepté de le rencontrer pour contribuer à donner une perspective officielle à cette étude.

    Pour étayer ses affirmations, M. Campagna fait état de plusieurs exemples, dont une discussion sur les méthodes utilisées par les autorités pour "assiéger" les journalistes et les journaux jugés critiques envers le gouvernement.

    Il y évoque notamment l'affaire du journaliste Slim Boukhdir, condamné à un an de prison en décembre 2007 mais relâché en juillet dernier. Ce rapport conclut que le procès de Boukhdir était une représaille de la part de l'Etat pour ses critiques très dures contre de hautes personnalités du pays.

    Les autorités tunisiennes affirment pour leur part que l'arrestation de Boukhdir n'avait rien à voir avec son travail de journaliste.

    Ce rapport, intitulé "L'Oppresseur Souriant", explique que le régime tunisien n'autorise aucune critique. "La presse écrite ne critique pas le Président et est en grande partie paralysée par une forme d'auto-censure", affirme-t-il. "Les quelques voix critiques qui s'expriment sur lnternet, pour des publications étrangères et pour des hebdomadaires d'opposition à faible tirage, sont régulièrement harcelées et marginalisées par les autorités tunisiennes."

    Le CPJ conclut que bien que plusieurs journalistes aient été poursuivis par la loi depuis plusieurs années, "les autorités préfèrent utiliser des méthodes plus subtiles pour contrôler leurs voix."

    Selon ce rapport, le gouvernement refuse d'accorder des licences à des médias écrits et audiovisuels qu'il juge trop critiques, et contrôle la distribution des subventions gouvernementales et des recettes publicitaires, pour pouvoir favoriser les publications qui soutiennent le régime.

    Enfin, selon ce rapport, "les journaux ouvertement critiques sont saisis par la police. Les sites d'information en ligne trop critiques, ceux appartenant à des groupes internationaux des droits de l'Homme, et le site de partage de vidéos YouTube sont bloqués par le gouvernement."

    S'exprimant à propos de ce rapport du CPJ, Neji Bghouri, secrétaire général du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), a expliqué à Magharebia qu'il avait été surpris par "l'absence de toute mention du [SNJT], du fait en particulier que Campagna avait rencontré ses membres et parlé avec eux de plusieurs problèmes des médias lors de son séjour en Tunisie".

    Lors d'un colloque organisé le mois dernier, M. Bghouri avait déclaré : "Nous ne pouvons imaginer une quelconque évolution du pluralisme et de la démocratie dans notre pays aussi longtemps que les autorités... chercheront à exercer une surveillance et un contrôle. Cela a empêché la possibilité de disposer d'une presse libre, indépendante et pluraliste telle que celle que connaissent les sociétés démocratiques."

    Aboubakr Esseghair, du magazine privé L’Observateur est d'un avis différent. Selon lui, la presse en Tunisie est sur la voie du pluralisme.

    "Il est difficile de décrire les médias tunisiens de manière aussi vague", a-t-il poursuivi. "Et cela, pour au moins deux raisons : la première est qu'il y a une volonté politique de développer la scène des médias en Tunisie, une avancée importante qui doit être préservée ; la seconde est que nous disposons en Tunisie d'une législation suffisante qui protège la liberté de la presse."

    Dans le rapport du CPJ, le directeur de la publication de Dar Assabah, Raouf Cheikhrouhou, a été interrogé sur le point de savoir pourquoi son journal (qui comprend le quotidien Assabah très populaire, qui tire à 40 000 exemplaires) ne parlait pas de la corruption officielle et ne critiquait pas les responsables de l'Etat. Pour lui, la raison en tient à la législation tunisienne.

    "Il existe en Tunisie un Code de la presse, et vous devez respecter la loi", a-t-il expliqué. "Aux termes de cette loi, nous ne pouvons porter atteinte à la crédibilité du Président. La Tunisie, ce n'est pas l'Europe. C'est un pays arabe musulman. … Nous avançons pas à pas, et je pense que la presse va dans la bonne direction."

    source : Magharebia

  • #2
    estime que la liberté de la presse est déficiente dans le pays
    Elle n est pas deficiente elle est qusi inexistante.

    première est qu'il y a une volonté politique de développer la scène des médias en Tunisie
    cela c est sur si l on regarde les capitaux de la presse privée on y trouve trop souvent des noms de famille tres proches du gouvernement en place.
    Ne fait pas medias et bénéfice qui veut.

    Dans le rapport du CPJ, le directeur de la publication de Dar Assabah, Raouf Cheikhrouhou, a été interrogé sur le point de savoir pourquoi son journal (qui comprend le quotidien Assabah très populaire, qui tire à 40 000 exemplaires) ne parlait pas de la corruption officielle et ne critiquait pas les responsables de l'Etat. Pour lui, la raison en tient à la législation tunisienne
    Le pauvre il a les mains liées....il ecrit ce qu il peut pas c e qu il veut.:22:

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