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le pétrole Tout près de la zone rouge
Les plans de sauvetage américain et européen consistant à injecter des fonds d’urgence pour sauver les banques de la banqueroute n’ont pas eu d’effet haussier sur la courbe des prix du pétrole.
Les cours du pétrole ont enregistré hier un net recul, passant de 80 dollars la semaine dernière à 71,92 dollars hier, soit le plus bas niveau depuis un an. Ainsi, les plans de sauvetage américain et européen consistant à injecter des fonds d’urgence pour sauver les banques de la banqueroute n’ont pas eu d’effet haussier sur la courbe des prix du pétrole. Selon les analystes, ce sont les craintes d’une récession économique mondiale qui fait plonger les cours du pétrole.
Mais le facteur essentiel est sans nul doute la baisse de la demande aux Etats-Unis et en Europe due à la crise financière qui s’est traduite sur le terrain par le départ des investisseurs vers d’autres valeurs refuge. Ce qui a fait perdre au pétrole près de la moitié de sa valeur depuis le pic de 147 dollars le baril atteint le 11 juillet dernier. Chez nous, l’inquiétude n’est pas encore de mise. Il faut dire que notre seul espoir tient à un dollar fort. Le billet vert s’échange actuellement à 1,34 euro. « La baisse du prix du baril ne constitue pas pour autant un motif d’inquiétude du moment que le dollar est fort actuellement », a déclaré ce lundi le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, à la radio. Ceci dit, Khelil a tenu ces propos au moment où le prix du baril était à 80 dollars. C’est donc l’optimisme de Khelil qui est mis à rude épreuve puisque rien ne semble arrêter la chute du baril. Il faut dire qu’avec un baril à 2 dollars du seuil des 70 dollars, on est tout près de la zone rouge, surtout si l’on se référait aux déclarations d’Ouyahia affirmant qu’ « avec un baril à 70 dollars, nous serions en danger ». Il avait également souligné que les effets de la crise financière commenceront à être tangibles seulement si le baril descend sous la barre des 70 dollars, sachant que notre économie est tributaire à 90 % du pétrole. Force est de constater que nous y sommes presque. Mais ce qui serait plus grave encore, c’est que les économistes s’accordent à dire qu’un baril sous la barre des 70 dollars entraînerait avec lui une chute du dollar. Un cas de figure qui s’avérerait catastrophique pour nous.
Les mêmes économistes augurent en effet d’une conjoncture défavorable pour l’Algérie, du moment qu’il existe un rapport de cause à effet entre le dollar et le prix du baril. En effet, le dollar exerce une influence sur le marché pétrolier et vice-versa. Autrement dit, si le dollar chute du fait de l’aggravation de la crise financière mondiale, le prix du baril et la valeur du dollar suivront la tendance baissière, ce qui réduira les recettes d’hydrocarbures.
- MidiLibre
Les plans de sauvetage américain et européen consistant à injecter des fonds d’urgence pour sauver les banques de la banqueroute n’ont pas eu d’effet haussier sur la courbe des prix du pétrole.
Les cours du pétrole ont enregistré hier un net recul, passant de 80 dollars la semaine dernière à 71,92 dollars hier, soit le plus bas niveau depuis un an. Ainsi, les plans de sauvetage américain et européen consistant à injecter des fonds d’urgence pour sauver les banques de la banqueroute n’ont pas eu d’effet haussier sur la courbe des prix du pétrole. Selon les analystes, ce sont les craintes d’une récession économique mondiale qui fait plonger les cours du pétrole.
Mais le facteur essentiel est sans nul doute la baisse de la demande aux Etats-Unis et en Europe due à la crise financière qui s’est traduite sur le terrain par le départ des investisseurs vers d’autres valeurs refuge. Ce qui a fait perdre au pétrole près de la moitié de sa valeur depuis le pic de 147 dollars le baril atteint le 11 juillet dernier. Chez nous, l’inquiétude n’est pas encore de mise. Il faut dire que notre seul espoir tient à un dollar fort. Le billet vert s’échange actuellement à 1,34 euro. « La baisse du prix du baril ne constitue pas pour autant un motif d’inquiétude du moment que le dollar est fort actuellement », a déclaré ce lundi le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, à la radio. Ceci dit, Khelil a tenu ces propos au moment où le prix du baril était à 80 dollars. C’est donc l’optimisme de Khelil qui est mis à rude épreuve puisque rien ne semble arrêter la chute du baril. Il faut dire qu’avec un baril à 2 dollars du seuil des 70 dollars, on est tout près de la zone rouge, surtout si l’on se référait aux déclarations d’Ouyahia affirmant qu’ « avec un baril à 70 dollars, nous serions en danger ». Il avait également souligné que les effets de la crise financière commenceront à être tangibles seulement si le baril descend sous la barre des 70 dollars, sachant que notre économie est tributaire à 90 % du pétrole. Force est de constater que nous y sommes presque. Mais ce qui serait plus grave encore, c’est que les économistes s’accordent à dire qu’un baril sous la barre des 70 dollars entraînerait avec lui une chute du dollar. Un cas de figure qui s’avérerait catastrophique pour nous.
Les mêmes économistes augurent en effet d’une conjoncture défavorable pour l’Algérie, du moment qu’il existe un rapport de cause à effet entre le dollar et le prix du baril. En effet, le dollar exerce une influence sur le marché pétrolier et vice-versa. Autrement dit, si le dollar chute du fait de l’aggravation de la crise financière mondiale, le prix du baril et la valeur du dollar suivront la tendance baissière, ce qui réduira les recettes d’hydrocarbures.
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