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Karim Djoudi ne veut pas céder sur la question de la taxe automobile

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  • Karim Djoudi ne veut pas céder sur la question de la taxe automobile

    Il a indiqué hier qu’elle sera génératrice de richesses et de postes d’emploi

    Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué hier que la taxe sur les véhicules neufs instituée par la loi de finances complémentaire 2008 contribuera à « motiver les constructeurs automobiles pour investir l’activité de construction et de montage en Algérie en vue de participer à la création de richesses et de postes d’emploi ».

    Le ministre, qui répondait aux questions des députés sur la loi de finances complémentaire 2008, a affirmé que cette mesure tend à subventionner les prix des transports à travers le fonds de développement des transports publics financé à partir des recettes de cette taxe. La conjoncture actuelle des marchés automobiles internationaux, ajoute le ministre, est marquée par une importante baisse des ventes. « En tant que pays qui importe pour plus de 2,8 milliards de dollars/an, nous pensons à la possibilité de bénéficier de la baisse des prix et de transférer les recettes des producteurs automobiles au profit de l’économie nationale », a soutenu le ministre.
    Il est à rappeler que la loi de finances complémentaire 2008 a institué une taxe sur les véhicules neufs oscillant entre 50 000 et 150 000 DA en fonction de la cylindrée et de la carburation du véhicule, ainsi que d’une redevance de 1% payable par les concessionnaires de véhicules automobiles sur leur chiffre d’affaires annuel. A signaler par ailleurs que la commission des finances et du budget à l’APN a écouté, le même jour, les délégués des auteurs des amendements qui lui ont été soumis par le bureau de l’APN. La réunion, qui s’est déroulée en présence de Karim Djoudi et Mahmoud Khedri, respectivement ministres des Finances et des Relations avec le Parlement, s’inscrit dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2009, a souligné un communiqué de l’APN.
    Au chapitre de la crise financière internationale et de ses effets possibles sur les cours du brut, le ministre des Finances a affirmé que la baisse du prix du baril de pétrole qui pourrait se stabiliser à 78 dollars, celle des produits de première nécessité ainsi que la hausse de la valeur du dollar par rapport à l’euro pourraient générer davantage de recettes en dinars. « Le prix du baril de pétrole devra jouer sur nos recettes fiscales et d’exportation en légère diminution, mais ceci est compensé par le fait que le dollar va se raffermir contre l’euro et donc ce que nous perdons en valeur du prix du baril nous le compensons par la valorisation du dollar par rapport l’euro », a-t-il déclaré à la presse, en marge d’une séance de l’APN consacrée aux réponses du ministre sur la loi de finances 2009. M. Djoudi a expliqué, selon l’APS qui a rapporté l’information, que « l’hypothèse retenue est que le dollar va se reformer et l’euro va baisser », ajoutant que « l’euro, qui se situe aujourd’hui entre 1,35 et 1,36 dollar, devrait encore baisser, ce qui aura un effet d’appréciation du dollar par rapport à l’euro et donc davantage de recettes en dinars ».
    « La baisse des prix des produits de première nécessité, soutenus par l’Etat, devrait intervenir dans la baisse de nos dépenses budgétaires et nos importations », a-t-il estimé. Concernant le prix du baril de pétrole, il a indiqué que la crise financière pouvait avoir un impact sur son prix, mais qu’« il serait, nous l’espérons, atténué par le fait que le pétrole est un bien rare et que sa rareté fait qu’il ait plus ou moins un prix rémunérateur ».

    El Watan

  • #2
    J'aime bien ce Djoudi; il résiste aux démagos du PFLN

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    • #3
      La taxe a généré plus d’un milliard de dinars

      Le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouya, a annoncé hier que la taxe sur les véhicules a généré déjà une cagnotte budgétaire de plus d’un milliard de dinars.

      Cette annonce a été faite hier lors de la conférence de presse consacrée au sujet de la carte fiscale magnétique. Pour rappel, les concessionnaires automobiles sont désormais soumis au droit de timbre sur les transactions portant sur les véhicules neufs. Ce droit varie selon la cylindrée et sa carburation. Ainsi, le citoyen payera une taxe de 50 000 DA à 100 000 DA pour un véhicule roulant à l’essence et entre 70 000 et 150 000 DA pour un véhicule diesel. La seconde mesure porte sur l’institution d’une redevance de 1% payable par les concessionnaires automobiles sur leurs chiffres d’affaires annuels. Abderrahmane Raouya avait déjà déclaré que les produits générés par ces deux mesures seront logés dans un fonds d’affectation spécial. Ces deux mesures sont déjà applicables depuis le 26 juillet dernier. Le DGI a estimé aussi que ce fonds pourra récolter annuellement entre 6 à 7 milliards de dinars.

      El Watan

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      • #4
        Rappelant que la taxe sur les véhicules vise à améliorer le transport public

        Karim Djoudi réaffirme que l’Algérie n’est pas concernée par la crise financière mondiale .

        Le ministre des Finances Karim Djoudi a réaffirmé encore, hier à l’APN, que l’Algérie n’est pas concernée par la crise financière mondiale née sur les marchés financiers et dont l’origine est la crise des subprimes.
        Cependant, le premier argentier du pays n’a pas caché une autre vérité. En fait, il a déclaré que «les conséquences de cette crise seraient caractérisées par une récession, voire une baisse de l’activité économique et, comme je l’avais présenté devant les députés lors de la présentation du projet de loi de finances 2009, cette récession pourrait avoir un impact sur les prix du pétrole mais qui serait, nous l’espérons, atténuée par le fait que c’est un bien rare et que la rareté du bien fait que le prix serait plus ou moins rémunérateur».
        M. Djoudi, concernant sa récente visite à Washington, a déclaré que les premiers éléments d’information recueillis sont la baisse de la croissance aux Etats-Unis et en Europe, une baisse des prix des produits de première nécessité, comme le blé par exemple, le renforcement du dollar face à l’euro, et des prémices de la baisse des prix du baril du pétrole dont on ne sait pas à quel niveau. «Sur cette dernière question, les hypothèses données sont différentes. Le Conseil monétaire et financier [CMFI] les estime sur la base des 100 dollars alors que la Banque mondiale les estime sur celle des 70 ou 80 dollars.»
        Pour l’Algérie, le prix du baril devra jouer sur les recettes d’exportations en légère diminution et sur nos recettes fiscales en légère diminution. Mais ceci, explique le ministre, «est compensé par le fait que le dollar va se raffermir contre l’euro, et ce que nous perdons en valeur du prix du baril, nous le compensons en partie par la valorisation du dollar contre l’euro».
        La baisse des prix des produits de première nécessité devrait jouer, selon Djoudi, «sur la baisse de nos dépenses budgétaires et diminuer la facture de nos importations».
        Le premier argentier du pays dit que «la baisse des prix du pétrole est un élément qu’il faut suivre de près», rappelant que la conduite opérée par les autorités depuis plusieurs années «en termes de réduction de l’endettement, de renforcement des réserves de changes, de constitution du fonds de régulation des recettes, en plus des décisions qui n’ont pas été prises heureusement en termes de constitution d’un fonds souverain ou en matière de convertibilité des opérations de capital, nous permet d’avoir une visibilité à moyen terme concernant le financement budgétaire».
        Concernant la loi sur la réglementation budgétaire, Djoudi a expliqué que des contrôles internes et externes sont opérés. De plus, poursuit-il, «la loi organique qui sera présentée à l’APN va nous permettre de redéfinir les conditions d’élaboration, d’exécution et de contrôle de la loi de finances». Interrogé sur les amendements des députés, le ministre des Finances dira qu’il devait se réunir avec la commission de l’APN pour en prendre connaissance, expliquant qu’ils doivent tourner autour de la taxe sur les véhicules, sur la réforme financière, sur les transferts sociaux, les soutiens à l’habitat. Par ailleurs, le ministre des Finances, invité à répondre aux nombreuses questions des députés après le débat qui a eu lieu sur le projet de la loi de finances 2009 et dont beaucoup ont demandé sa suppression, a rappelé que la taxe sur les véhicules importés a pour objectif l’amélioration du transport public. Selon lui, cette taxe permettra le financement du fonds spécial mis en place à cet effet. Et de rappeler que le 1% imposé sur le chiffre d’affaires des concessionnaires permettra la baisse des prix des véhicules, comme c’est le cas sur les marchés internationaux. Cela en plus d’encourager la construction automobile et de créer de l’emploi.

        La Tribune

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