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Les dirigeants européens se sont penchés à Bruxelles sur la possibilité de lancer un plan de soutien au secteur automobile en s'inspirant de celui mis en place par les Etats-Unis fin septembre. Lire la suite l'article
Le président français Nicolas Sarkozy, qui assure actuellement la présidence de l'Union européenne, a appuyé cette idée et indiqué en avoir saisi la Commission. "Nous avons demandé à la Commission de travailler sur la question: comment soutient-on la croissance et comment soutient-on l'emploi, avec une référence toute particulière à l'industrie", a indiqué Sarkozy en conférence de presse.
"Peut-on demander à l'industrie automobile européenne de produire des voitures propres, de changer en quelques mois l'appareil industriel, sans leur donner un coup de main ?", a-t-il ajouté.
Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a lui aussi souhaité que l'Union européenne n'écarte pas d'éventuelles aides au secteur automobile.
"Puisque les Etats-Unis sont massivement intervenus pour soutenir leurs constructeurs automobiles, cela ne devrait choquer personne que certains de nos pays jugent utile d'étudier une aide - je ne sais pas de quel type - pour leurs industries automobiles", a-t-il déclaré.
A Bruxelles, les dirigeants des Vingt-Sept tentent d'équilibrer, face à la crise financière, les attentes des industriels et celles des écologistes.
Les constructeurs automobiles européens ont demandé une aide de 40 milliards d'euros afin de les aider à atteindre les objectifs qui leur sont assignés en matière de respect de l'environnement.
Une telle allocation représenterait par le montant plus du double de celle votée le 24 septembre par les parlementaires américains, qui ont accordé un prêt d'ensemble de 25 milliards de dollars (18,6 milliards d'euros) aux constructeurs automobiles en difficulté.
"Ce qui serait inacceptable, ce serait que les gouvernements européens, les Etats membres, ne soutiennent pas leurs propres constructeurs automobiles de la même manière que les Etats-Unis sont prêts à le faire", a affirmé le Premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.
En septembre, les immatriculations de véhicules neufs ont chuté en Europe de 8,2% par rapport au même mois de l'année précédente. Sur l'ensemble des neuf premiers mois de 2008, les ventes sont en baisse de 4,4%.
source : Reuters
Le président français Nicolas Sarkozy, qui assure actuellement la présidence de l'Union européenne, a appuyé cette idée et indiqué en avoir saisi la Commission. "Nous avons demandé à la Commission de travailler sur la question: comment soutient-on la croissance et comment soutient-on l'emploi, avec une référence toute particulière à l'industrie", a indiqué Sarkozy en conférence de presse.
"Peut-on demander à l'industrie automobile européenne de produire des voitures propres, de changer en quelques mois l'appareil industriel, sans leur donner un coup de main ?", a-t-il ajouté.
Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a lui aussi souhaité que l'Union européenne n'écarte pas d'éventuelles aides au secteur automobile.
"Puisque les Etats-Unis sont massivement intervenus pour soutenir leurs constructeurs automobiles, cela ne devrait choquer personne que certains de nos pays jugent utile d'étudier une aide - je ne sais pas de quel type - pour leurs industries automobiles", a-t-il déclaré.
A Bruxelles, les dirigeants des Vingt-Sept tentent d'équilibrer, face à la crise financière, les attentes des industriels et celles des écologistes.
Les constructeurs automobiles européens ont demandé une aide de 40 milliards d'euros afin de les aider à atteindre les objectifs qui leur sont assignés en matière de respect de l'environnement.
Une telle allocation représenterait par le montant plus du double de celle votée le 24 septembre par les parlementaires américains, qui ont accordé un prêt d'ensemble de 25 milliards de dollars (18,6 milliards d'euros) aux constructeurs automobiles en difficulté.
"Ce qui serait inacceptable, ce serait que les gouvernements européens, les Etats membres, ne soutiennent pas leurs propres constructeurs automobiles de la même manière que les Etats-Unis sont prêts à le faire", a affirmé le Premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.
En septembre, les immatriculations de véhicules neufs ont chuté en Europe de 8,2% par rapport au même mois de l'année précédente. Sur l'ensemble des neuf premiers mois de 2008, les ventes sont en baisse de 4,4%.
source : Reuters