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Appel pour les libertés publiques et syndicales en Algérie :

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  • Appel pour les libertés publiques et syndicales en Algérie :

    Chers amis,

    Suite à une série de conférence débats centrés sur le thème de la guerre d’Algérie, la revue Afrique XX1 s’est intéressée à la situation algérienne actuelle. Dans ce but, elle a pris contact avec des syndicalistes autonomes qui luttent pied à pied contre la libéralisation de l’économie de leur pays, avec des militant(e)s d’associations qui se battent contre l’impunité, l’oubli, les négations des droits de l’homme et de la femme. Convaincu que l’action est plus que jamais nécessaire face à un pouvoir sans cesse plus autoritaire sous prétexte de lutte contre le terrorisme, nous avons décidé de lancer, en collaboration avec nos camarades algériens, un « appel pour les libertés publiques et syndicales en Algérie. » afin d’initier une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation des deux cotés de la Méditerrané dont les deux premiers rendez-vous seront :
    - le 24 septembre, rassemblement devant le consulat général d’Algérie à Paris.
    - le 1er novembre, manifestation dans plusieurs villes d’Europe et meeting à Paris.
    Pour ce faire, nous avons besoin de votre aide. En tant que militant des années de l’indépendance, en tant que personnalité publique, en tant qu’association ou syndicat, nous vous demandons de montrer votre solidarité.

    Afrique XX1 section Nord Africaine.

    Appel pour les libertés publiques et syndicales en Algérie :

    Au moment où le pouvoir algérien invente de nouvelles formules pour s’auto amnistier d’effroyables violations des droits de l’homme, les libertés d’expression, de réunion de manifestation mais aussi syndicales sont plus jamais réprimées en Algérie. Nous appelons dans ces circonstances à, plus que jamais :
    - la levée des lois d’exceptions, des discriminations sociales et des usurpations du pouvoir.
    - la révision de la constitution et la garantie de la séparation des pouvoirs.
    - la réforme des institutions et de l’administration de l’Etat, la décentralisation et la modernisation de celle-ci.
    Nous mettons en garde l’UE, les Etats-Unis et l’ensemble des pays qui se reconnaissent dans le camp démocratique contre le soutien intéressé qu’ils apportent en permanence à l’état algérien depuis la crise de 1991.
    Sur le plan social les syndicats autonomes constatent que la logique économique du gouvernement d’inspiration néo-libérale a entraîné une détérioration brutale et continue des conditions d’existence des salariés et de leur niveau de vie. L’irresponsabilité et la culture autoritaire du gouvernement ont empêché de manière bureaucratique l’installation de tout dialogue social..
    Nous sommes pour une Algérie respectueuse des droits des salariés qui garantissent des salaires décents une protection sociale efficace, la préservation de l’emploi, la lutte contre la précarité, la défense d’un service public de qualité.
    La régression générale affecte aussi particulièrement la condition féminine en Algérie. Le code de la famille en vigueur, en dépit de récents amendements secondaires, demeure un carcan juridique qui enferme les femmes dans une condition de mineure à vie. Il n’est pas de liberté ni de progrès sans que l’égalité absolue de situation soit reconnue aux hommes et aux femmes dans tous les domaines, ce qui signifie préalablement l’abrogation du code de la famille archaïque confirmant le statut inacceptable imposé aux Algériennes depuis l’indépendance.
    Nous appelons toutes les Algériennes et tous les Algériens, tous les démocrates de quelques origines qu’ils soient, à soutenir ceux qui se battent pour ces objectifs en Algérie. Nous appelons enfin toutes les organisations syndicales, tous les mouvements et associations soucieux de la défense des libertés à manifester activement leur solidarité afin de les aider à bâtir une Algérie de justice et de liberté comme la voulaient, il y a quatre-vingts ans, les fondateurs du mouvement de libération nationale.


    Premiers signataires :

    Témoins et acteurs de l’Indépendance : Maurice Rajsfus (historien, écrivain, président de l’observatoire des libertés publiques). Hocine Aït-Ahmed, Mohammed Harbi (historien).
    Personnalités : Omar Benderra (économiste), Ghazi Hidouci (économiste). François Géze (Editeur), Ahmed Kaci (journaliste), Djamel Benchenouf (journaliste), Yves Dutier (Consultant), Gilbert Meynier (historien), Tahar Hamadache, (auteur en tamazight).
    Associations et syndicats : Afrique XX1.

  • #2
    La liberté syndicale!

    Tiens, voilà un sujet interessant.

    Cependant, qui sont ces Maurice Rajsfus François Géz, Yves Dutier, Gilbert Meynier et les autres?

    Je doute que ces luttes ne soient surtout pour détruire l'algérie.



    ________

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    • #3
      Nous mettons en garde l’UE, les Etats-Unis et l’ensemble des pays qui se reconnaissent dans le camp démocratique contre le soutien intéressé qu’ils apportent en permanence à l’état algérien depuis la crise de 1991.

      Pourquoi devrais-je être solidaire à un appel qui demande l'isolement de mon pays?
      L'Algérie s'en sort de peine et de misère, notamment grâce à ses hydrocarbures, et à son ouverture au monde.
      Pourquoi voudrait-on l'isoler à nouveau?
      Je ne pense pas que c’est cela que veulent les Algériens.
      Au contraire, pour ma part, si je crédite l'ère Bouteflika d'un apport positif, c'est essentiellement au chapitre d'avoir ramené l'Algérie dans le concert des nations.







      la logique économique du gouvernement d’inspiration néo-libérale a entraîné une détérioration brutale et continue des conditions d’existence des salariés et de leur niveau de vie. L’irresponsabilité et la culture autoritaire du gouvernement ont empêché de manière bureaucratique l’installation de tout dialogue social
      Les statistiques sur les conditions de vie que je compulse me disent exactement le contraire.
      Dernière modification par Bachi, 06 septembre 2005, 23h34.

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      • #4
        Complètement d'accord avec ce message, les travailleurs algeriens subissent une organisation de masses héritée du partie unique (UGTA) et qui a pour secrétaire général un patron.

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        • #5
          pour répondre en vrac...
          Maurice Rajsfus : ancien déporté et mmebre de réseau de soutien durant la guerre d'indépendance.
          François Gèze, directeurdes éditions la découverte
          Gilbert Meynier, auteur de "histoire intérieur du FLN, préfacé par M. Harbi...

          Voilà, voilà,
          sinon, sur le fond...
          nul ne songe à proner l'autarcie de l'Algérie. Mais il y a mieux comme rapport entre nation que "je te pique le pétrôle, j'installe des bases militaires chez toi et je ferme lmes yeux sur les violations des droits de l'homme parce que ça m'arrange bien ?"
          Quand au statistique, tout dépend de qui les faits. N'ayant jamais été trés fort en math, je préfère demander leru avis aux syndicalistes autonomes algériens qui eux me parle de la triste réalité du terrain avec des mots simples mais clairs...
          Voilà...

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          • #6
            Pourquoi devrais-je être solidaire à un appel qui demande l'isolement de mon pays? L'Algérie s'en sort de peine et de misère, notamment grâce à ses hydrocarbures, et à son ouverture au monde.
            Pourquoi voudrait-on l'isoler à nouveau? Je ne pense pas que c’est cela que veulent les Algériens.
            Je suis on ne peut plus d'accord avec BACHI sur ce point là. J'éstime qu'un algérien digne de ce nom, aussi oppasant et aussi grincheux qu'il puisse être, ne doit pas se reposer sur les étrangers contres les siens, tous les siens, y compris les "méchants".
            J'éstime d'ailleurs que les algériens sont assez roublards pour se défendre et défendre leurs droits quand il le faut, et ce n'est quelqu'un qui "yesterdjel bel berrani" qui va avoir de l'éstime a mes yeux.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              Ta ligne éditoriale STP

              Nous ne sommes plus des moutons de panurge.
              Alors c'est très simple. Qu'elle est votre ligne éditoriale en ce qui concerne :

              1) La loi du 23 février 2005 .Et surtout qu'est ce que vous avez fait pour que les Francais soit senbilisé et en ait coscience.
              Loi qui vient d' insulter tout les Africains
              Loi qui ait combattue bec et ongles par ces Algériens que tu cherche a déstabiliser ainsi que par une partie des intellectuels francais.

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              • #8
                pour te répondre Safyo,
                Afrique XX1 va publier dans son prochain numéro une interveiw du responsable du ollectif des hisoriens CONTRE la loi du 23 février, Claude Liauzu. Evidemment, nous nous position contre...
                Quand à l'appel, arrêter de croire qu'il a été lancé par des français soucieux de foutre la ***** en Algérie. Au contraire, il a été fait par des militants associatif et syndicaux (pas de partis politique) des deux rives soucieux de démocratie, que ce souit en France ou en Algérie...

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                • #9
                  Pacte économique et social : les syndicats autonomes disent non
                  jeudi 8 septembre 2005.
                  Par Nadia Mellal, Liberté, 7 septembre 2005

                  Un sit-in de protestation sera organisé le jour de la signature du pacte économique et social. C’est la décision à laquelle est parvenu le comité national pour les libertés syndicales (CNLS) réuni, lundi dernier, au siège du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) à Alger. “Nous avons décidé de tenir un sit-in des cadres syndicaux le jour de la ratification du pacte économique et social et à l’endroit où sera organisée cette rencontre conformément aux résolutions des états généraux du CNLS tenus le 1er mai dernier”, expliquera à cet égard Tahar Besbès, le président du CNLS, contacté, hier, par téléphone. La décision des syndicats autonomes composant l’organisation du Dr Besbès et présents à la rencontre de lundi (le CLA, le Cnapest, le Snomar, le Satef, SNPSP, le SNPSSP) de recourir à la protestation, le jour même de la signature du pacte économique et social, s’explique par l’opacité de ce document et la marginalisation des syndicats autonomes dans sa conclusion. “Le CNLS n’a pas de tabous ni de complexes par rapport au pacte économique et social qui existe dans tous les pays du monde. Cependant, dans tout pacte économique et social, les différents partenaires doivent se réunir et s’entendre sur des objectifs engageant les uns et les autres et dont la finalité est la stabilité du pays. Or, nous constatons, aujourd’hui, que le gouvernement pactise avec lui-même”, indiquera le président du CNLS pour lequel “les travailleurs ne connaissent ni la teneur de ce pacte ni sur le dos de qui il se fera, ni ce qu’il va apporter”. Dans ce même ordre d’idées, Besbès déplore que le gouvernement “admette une pluralité patronale, mais nullement une pluralité syndicale”. “Nous sommes exclus, dit-il, du dialogue et des propositions tout simplement parce que nous sommes des syndicats autonomes”, note-t-il. “Il n’y a que l’UGTA dont le rôle au niveau de l’échiquier syndical et politique est connu qui dialoguera avec le gouvernement”, précise-t-il encore. Aussi et tout en expliquant que “dans toutes les ratifications du gouvernement algérien avec l’union européenne et l’organisation mondiale du commerce, l’une des conditions requises est la stabilité sociale”, le président du CNLS insistera, qu’en l’état actuel des choses, “rien n’empêchera les grèves et la contestation”. “Quand un pacte économique et social n’est pas l’émanation des véritables acteurs de la société civile, il est voué à l’échec”, précise-t-il tout en soulignant qu’il “n’engage que ses signataires”. Quelle est la vision des syndicats autonomes par rapport au pacte économique et social ? Même si cette question devra être débattue le 15 septembre prochain à Alger où l’ensemble des syndicats autonomes composant le CNLS devront se prononcer sur ce sujet, il n’en demeure pas moins que le Dr Besbès ébauche le point de vue de son organisation : “Il ne peut y avoir de pacte social sans un véritable impact social, notamment la reconnaissance de la pluralité syndicale, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les syndicalistes, l’arrêt de l’ingérence du ministère du travail dans les affaires strictement internes des syndicats, une augmentation des salaires et la constatation par les pouvoirs publics d’une inflation galopante qui érode le pouvoir d’achat.” Au plan organique, les animateurs du CNLS ont procédé à une évaluation de leurs activités durant le semestre dernier : “même s’il y a encore des carences au niveau de l’organisation et de la coordination, les présents ont souligné unanimement que malgré l’hostilité des pouvoirs publics aux syndicats autonomes, le CNLS a pu imprégner une conception et une démarche du syndicalisme en Algérie dont l’objectif est d’aboutir à une confédération des syndicats autonomes”, relève Besbès.

                  Nadia MELLAL
                  Dernière modification par william, 10 septembre 2005, 07h39.

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                  • #10
                    nouvelles signatures à l'appel : NOêl Mamère, Fédération syndicale SUD Rail, Cédétim, Gus Massiah

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                    • #11
                      C'est rés rassurant de savoir les parlementaires et hommes politiques français si soucieux du bien-être et des droits des algériens. Ben ils n'auront qu'a nous inscrire dans le budget de l'année prohaine chez eux, ca seras trés sympa non ?! Patéthique.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        Mamère est le seul parlementaire a signé. Pas de quoi en faire un fromage corse, ce n'était pas le type de signature que nous recherchions avant tout...
                        les autres signature me semblent bien plus importante, notamment sud rail, le deuxième syndicat en France chez les cheminots, qui prouve que les salariés en France savent être solidaire de ceux (et celles) d'Algérie...

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                        • #13
                          Je suis contre ce genre d'appel, nos droits nos devons les obtenir nous même et chez nous. Nous sommes un pays libre et indépendant et je ne vois pas ce que vient faire ici des pays comme les USA ou l'UE. Je suis contre toute ingérence dans les affaires internes de l'Algérie que ce soit pour une bonne cause ou une mauvaise cause. Pourquoi eux ne font jamais appel à l’étranger pour régler leurs problèmes internes?
                          C'est Patéthique et c'est tout à fait le mot Harrachi.
                          (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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                          • #14
                            Libertés !

                            Slt !


                            Je me joins à vous pour donner mon point de vue sur un sujet aussi sensible que celui-là ! La question est de savoir à quoi rime tout ça ? Et, ne pas opposer un rejet catégorique juste pour prouver aux autres un nationalisme étriqué ! C'est devenu à la mode !
                            Si on se fait piquer son portable par de petits "méchants", on jure par tous les
                            Dieux de partir et de quitter cette maudite Algérie ! Et, que ce n'est qu'une question de temps...Puis, subitement, revirement ! Mon pays, mes bons, mes
                            méchants ? Monsieur William parle de "piquer" le pétrole...Oui, nous ne sommes pas dupes ! En contre partie, on fait l'autruche !
                            La France a joué ce jeu à merveilles quand l'état algérien pratiquait la torture
                            à ciel ouvert...Avec la bénédiction de tous les services français confondus !
                            Aujourd'hui, Monsieur Bouteflika veut changer la donne !
                            Et, il est de notre droit de choisir nos partenaires ! Et surtout de nous
                            démarquer d'une tutelle un peu trop envahissante !
                            Manger français, se vêtir français, parler français...Il y a une ici une dangereuse dépendance qui pourrait à l'avenir hypothéquer notre avenir...
                            Vous voulez créer un contre poids syndicalo-social pour contrecarrer un
                            projet qui risque, en déblayant le terrain, de ne laisser que des miettes pour
                            ceux qui n'ont rien à perdre de toute façon !
                            Il y a des problèmes internes, c'est vrai ! Mais qui ne sont pas le propre de l'Algérie ! Faire signer une pétitions pour les libertés syndicales ou autres dans
                            ce contexte précis, appelle moult interrogations !
                            Il n'y a pas d'action désintéressée ! Nous l'avons appris à nos dépens, depuis
                            des lustres !

                            Alors, laissez tomber...et regardez ailleurs !
                            Ce n'est pas ça qui manque !
                            Soyez gentils et laissez-nous tranquilles !

                            A+
                            Dernière modification par GoutdeMiel, 13 septembre 2005, 11h39.

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                            • #15
                              on aura tout lu.
                              depuis quand, la manifestation d'une solidarité envers un peuple ou une personne est il reprimander?

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