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Le pétrole rebondit sous la menace d'une réaction de l'OPEP

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  • Le pétrole rebondit sous la menace d'une réaction de l'OPEP

    Les cours du pétrole poursuivaient leur rebond vendredi en fin d'échanges européens, sous la menace d'une réduction de la production de l'Opep dans une semaine, après que les craintes de récession mondiale les eurent fait chuter de plus de 6% cette semaine.

    A 16H00 GMT, les prix du pétrole poursuivaient un rebond entamé dans la matinée: le Brent pour livraison en décembre (premier jour de cotation de ce contrat) s'échangeait à 69,39 dollars, en hausse de 1,55 dollar, tandis que le "light sweet crude" pour livraison en novembre reprenait 1,90 dollar, à 71,75 dollars.

    En séance, les prix ont grimpé jusqu'à 70,60 dollars à Londres et 73,02 dollars à New York, alors que la perspective d'une réduction de l'offre de l'Opep se précisait.

    "Il semble de plus en plus probable que l'Opep réduise l'offre lors de sa réunion (vendredi prochain) pour stabiliser les prix", ont ainsi affirmé les analystes de la banque Barclays Capital.

    Ayant vu les prix divisés par deux en trois mois et demi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va sans aucun doute resserrer les vannes, pour enrayer la chute et éviter la formation d'un excédent sur le marché.

    Le cartel a ainsi avancé au vendredi 24 octobre une réunion d'urgence initialement fixée le 18 novembre.

    Si une baisse fait peu de doutes, les spéculations portent dorénavant sur son ampleur.

    "Le marché s'attend à une baisse d'1,5 million de barils ou peut-être d'1 million maintenant et de 500.000 barils plus tard", avance Barclays Capital.
    "Je crois, personnellement, qu'il pourrait s'agir d'un million de barils ou plus. Au moins un million de barils, mais je ne peux pas confirmer", a déclaré le ministre qatari de l'Energie Abdallah Al-Attiyah, à la chaîne Al-Jazira.

    Le silence du membre le plus influent du cartel, l'Arabie saoudite, reste néanmoins assourdissant. Elle devrait se rallier aux voix majoritaires réclamant une réduction de la production mais son influence pèsera lourd dans les négociations pour chiffrer cette réduction. Ryad pourrait être sensible aux pressions de ses alliés occidentaux qui ont d'ores et déjà manifesté leur courroux à l'idée d'une intervention du cartel.

    Le Premier ministre britannique Gordon Brown a ainsi jugé vendredi "absolument scandaleux" que l'Opep envisage de réduire sa production. Sur la semaine, les prix ont perdu plus de 6%, tombant jusqu'à 65,45 dollars à Londres, un plus bas depuis 17 mois, alors qu'une pluie drue de mauvaises nouvelles alimentait les craintes sur la demande d'or noir.
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