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L'Algérie proche du trou noir

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  • L'Algérie proche du trou noir

    L'Algérie proche du trou noir


    Pour tenter de couper court aux prévisions alarmistes que des experts économiques annoncent en tant que certitudes à advenir pour le pays dans le sillage de la crise financière qui secoue le monde, deux de nos ministres, celui de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et celui des Finances, Karim Djoudi, s'évertuent avec récurrence à infirmer ces inquiétants pronostics et à apaiser les craintes que leur perspective suscite dans l'opinion publique nationale. L'argumentaire sur lequel nos deux responsables s'appuient pour exclure que l'Algérie va au-devant de graves problèmes conséquemment à cette crise financière, s'articule autour de deux postulats. Le premier étant que des décisions ont été prises par anticipation par les autorités, ce qui permet au pays de ne pas être sévèrement affecté par l'impact de la crise internationale. Le second est que même si l'on assiste à une chute du cours du pétrole, le prix du baril va finir par se stabiliser à un niveau (80 dollars pour Khelil, 78 pour Djoudi) où l'incidence sur les recettes pétrolières du pays ne sera pas forte et dangereuse pour sa santé financière.

    Partant de cet a priori que le prix du baril va finir par se stabiliser à une hauteur acceptable pour l'intérêt national, nos deux ministres ont rajouté de l'optimisme dans leur démonstration en formulant le présage que cette incidence sera encore moindre parce que compensée par le fait «que le dollar est appelé à se raffermir et que ce que nous perdons donc en valeur du prix du baril, nous le compenserons par la valorisation du dollar par rapport à l'euro».

    La vision et les projections des deux ministres sont, hélas, contredites par l'enchaînement des événements tels qu'ils se présentent avec l'aggravation de la crise financière, devenant aussi une crise économique majeure. La récession est désormais à l'oeuvre dans les principales économies mondiales. Ce qui a pour effet de tirer vers le bas les cours pétroliers. La fourchette assignée à leurs prix par Khelil et Djoudi n'est plus de mise puisqu'ils ont chuté à moins de 70 dollars et que rien n'exclut leur dégringolade abyssale. Dans leur volonté de rassurer, les deux ministres ont pour le moins péché par un excès d'optimisme que les faits rendent injustifié.

    N'étant pas en situation de prévoir avec exactitude les évolutions de la crise économique, ils auraient dû se garder d'avancer leurs prédictions, dont la non-réalisation va conforter la défiance déjà grande que les citoyens opposent aux informations et explications qui leur viennent de la sphère officielle.

    Si, comme cela se dessine, le baril du pétrole descend sous les 60 dollars et qu'alors même le raffermissement du dollar ne sera pas d'un effet tangible sur les pertes financières que subira le pays, que trouveront à nous dire alors nos ministres, après nous avoir attesté, certifié que le pays est à l'abri de cette situation ?
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Il y en a qui broie du noir. Ca fait quelques jours que le baril est descendu sous 70$, il remontera. Si les ministres devaient garder leur prévisions optimistes pour eux, alors lui aussi il devrait garder ses prévisions péssimistes pour lui.

    D'autant plus qu'il ne mentionne meme pas les réserves en devises et en dinars de l'Algérie qui peuvent lui permettre de se financer 2 années si il y a un effondrement du prix du baril. Franchement s'inquiéter de la situation financiére de l'Algérie vu les circonstances: c'est ridicule.

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

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    • #3
      Si l'Algérie avait une grosse dette extérieure on pourrait s'inquiéter.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Salut tout le monde !
        Ce que j’ai dit y a qque temps : « Dire que le pétrole va baisser sur une longue période, c’est pure chimère. Pour le bien de l’humanité il faut qu’il augmente ou alors le gérer (en bon père de famille comme on dit). En effet, le prix du pétrole et des denrées alimentaires n’est que le jeu perfide des spéculateurs ; 80 dollars est le prix raisonnable pour ne pas pénaliser les pays pauvres, mais l’Algérie a intérêt à diversifier son économie, et elle a les moyens, dans le court et moyen terme ».
        Très peu endettée, je ne pense pas que l’Algérie souffrira plus que d’autres. Au contraire. Si le pétrole baisse, les économies mondiales suivront, les crises régionales et surtout dans les pays « pauvres » vont générer des conflits et il faut s’attendre au pire. Les puissances mondiales (G8) savent qu’il est dangereux de continuer à jouer au méga casino ou laisser faire les spéculateurs comme ces dernières années. Laisser la main invisible du marché corriger les excès - comme ils disent- ne tient plus l route. Ce n’est pas le capitalisme qui en lui-même qui dérégule le marché mais la finance- la bourse aux mains des insatiables.
        L’économiste et Prix Nobel américain Joseph Stieglitz, dans un article publié le 7 juillet 2008. Après avoir constaté l’échec économique, social et politique du néolibéralisme, il y affirme que « le fondamentalisme néolibéral de marché a toujours été une doctrine politique qui a servi certains intérêts. Il n’a jamais été soutenu par une théorie économique. Nous pouvons dire aujourd’hui qu’il ne le sera pas non plus par l’expérience historique. »
        Même aux USA dont la dette avoisine 14 trillions, presque autant que leur PIB, les étasuniens vivront la pire période de leur existence. Donc des solutions doivent être trouvées, réguler la crise et sauver ce qui peut être sauvé au plus vite. Et, ce que je souhaite pour l’humanité.

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        • #5
          faut que l'arabie accepte de reduire ses surproductions permanentes, c'est le seul moyen de maintenir le prix du brut à une certaine limite !

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          • #6
            ALriyb

            "D'autant plus qu'il ne mentionne meme pas les réserves en devises et en dinars de l'Algérie qui peuvent lui permettre de se financer 2 années si il y a un effondrement du prix du baril. Franchement s'inquiéter de la situation financiére de l'Algérie vu les circonstances: c'est ridicule".

            Il me semblent que c'est deux année de devises sont placé aux état unis :22: .

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            • #7
              oui et s'ils ont été mal placés, avec la crise financière et les pertes bancaires, ça veut dire que l'algerie a peut-être perdu enorment d'argent, voir la totalité de ses economies

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              • #8
                si c'étaot dans des fonds souverains spéculateurs sûrement

                mais dans les bons de trésors garantis par l'Etat, cela ne risque rien

                ce fut finalement une sage decision
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  QU'est ce que ca change pour nous un prix de 7 dollars ou de 700 dollars. La misère est la même.

                  Commentaire


                  • #10
                    QU'est ce que ca change pour nous un prix de 7 dollars ou de 700 dollars. La misère est la même
                    exactement... en général quand le baril de pétrole augmente, les denrées de premieres nécéssité deviennent plus chères, ça agrave même la misère, qu'il baisse 60-70-80 dollars et tout le monde sera content, les gouvernants devront travailler plus, les prix resteront raisonnable et nous européens, notre budget "pompe a essence" acceptable.
                    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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                    • #11
                      QU'est ce que ca change pour nous un prix de 7 dollars ou de 700 dollars. La misère est la même.
                      je ne suis pas d'accord, les stations de dessalements, le metro et les tramways, l'autoroute, et le logement tout ça, ce sont des projets qui ont vu le jour grâce aux derniers prix du petrole

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                      • #12
                        ALriyb
                        Il me semblent que c'est deux année de devises sont placé aux état unis :22:.


                        Oui les réserves sont placées aux USA, mais ce que vous refusez de comprendre c'est que c'est pas dans une banque privée, mais chez l'état Américain. Faudrait que celui ci s'écroule pour que l'Algérie perde ses placements. En d'autres termes, l'Algérie a placé ses dollars chez celui qui les imprime: tu connais un placement plus sur que ca peut etre??

                        ∑ (1/i²) = π²/6
                        i=1

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                        • #13
                          en algerie y'a plus que les bras cassés qui sont dans la misere, beaucoups de gens roulent avec des chevrolet flambant neuves à 1 million de dinars l'unité, il y a donc beaucoup d'argent pour ceux qui se retroussent les manches, les autres ceux qui sont habitué au systeme où l'état leur apporte à manger au bec ceux là c'est sûr il ont as de steak chaque jour ! il y a des vrais pauvres, des gens qui arrivent pas à manger correctement, des femmes seules, des handicapés et des gens malades, ceux là oui faut la compassion de l'etat, mais les gens qui ont une pension de l'état et qui en même temps reclament sa perte, franchement ça fait pitié, qu'ils se mettent à suer un peu, c'est dans le coran lui même qe c'est écrit ! on s'est trop habitué à la feneantise moi je dis !

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