Le Fonds monétaire international a confirmé, samedi 18 octobre, avoir ouvert une enquête sur son directeur, le Français Dominique Strauss-Kahn, dans le cadre d'une affaire de népotisme présumé lié à des relations intimes avec une subordonnée. Selon le Wall Street Journal(WSJ), la société Morgan, Lewis & Bockius LLP a été chargée de mener une enquête à ce propos et devrait rendre ses conclusions fin octobre.
L'enquête porte au départ sur des relations intimes que M. Strauss-Kahn, ancien ministre français de l'économie, aujourd'hui âgé de 59 ans, aurait entretenues avec Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d'origine hongroise du département Afrique du FMI et mariée. Tous deux auraient échangé des courriels sur cette possible relation intime qui se serait concrétisée cette année lors d'une conférence en Europe, poursuit le Wall Street Journal. Les courriels ont été découverts par l'époux de Mme Nagy, un économiste argentin renommé, Mario Blejer, autrefois employé au FMI, selon la même source.
Les enquêteurs se demandent si M. Strauss-Kahn a fait preuve de favoritisme - ou l'inverse - à l'égard de Mme Nagy au FMI. Ils voudraient aussi savoir si les émoluments touchés par l'économiste hongroise à son départ de l'institution était ou non excessive par rapport à sa position hiérarchique. Dans un communiqué cité par le quotidien économique new-yorkais, M. Strauss-Kahn indique qu'il coopère avec l'enquête. "L'incident qui s'est produit dans ma vie privée" a eu lieu en janvier 2008, a-t-il déclaré dans ce texte cité par le journal. "A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur du fonds", affirme-t-il.
Selon le WSJ, le conseil de Mme Nagy, Robert Litt, assure qu'elle n'a subi aucun pression pour quitter le FMI et qu'elle a touché une prime de départ semblable aux autres salariés de son rang.
L'enquête a été réclamée par Shakour Shaalan, qui représente l'Egypte et d'autres pays arabes au conseil d'administration du FMI, sous les conseils de représentants de la Russie et des Etats-Unis, indique encore le quotidien new-yorkais.
Le Monde
L'enquête porte au départ sur des relations intimes que M. Strauss-Kahn, ancien ministre français de l'économie, aujourd'hui âgé de 59 ans, aurait entretenues avec Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d'origine hongroise du département Afrique du FMI et mariée. Tous deux auraient échangé des courriels sur cette possible relation intime qui se serait concrétisée cette année lors d'une conférence en Europe, poursuit le Wall Street Journal. Les courriels ont été découverts par l'époux de Mme Nagy, un économiste argentin renommé, Mario Blejer, autrefois employé au FMI, selon la même source.
Les enquêteurs se demandent si M. Strauss-Kahn a fait preuve de favoritisme - ou l'inverse - à l'égard de Mme Nagy au FMI. Ils voudraient aussi savoir si les émoluments touchés par l'économiste hongroise à son départ de l'institution était ou non excessive par rapport à sa position hiérarchique. Dans un communiqué cité par le quotidien économique new-yorkais, M. Strauss-Kahn indique qu'il coopère avec l'enquête. "L'incident qui s'est produit dans ma vie privée" a eu lieu en janvier 2008, a-t-il déclaré dans ce texte cité par le journal. "A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur du fonds", affirme-t-il.
Selon le WSJ, le conseil de Mme Nagy, Robert Litt, assure qu'elle n'a subi aucun pression pour quitter le FMI et qu'elle a touché une prime de départ semblable aux autres salariés de son rang.
L'enquête a été réclamée par Shakour Shaalan, qui représente l'Egypte et d'autres pays arabes au conseil d'administration du FMI, sous les conseils de représentants de la Russie et des Etats-Unis, indique encore le quotidien new-yorkais.
Le Monde
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