Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’élite africaine détiendrait entre 700 et 800 milliards de dollars à l’étranger.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’élite africaine détiendrait entre 700 et 800 milliards de dollars à l’étranger.

    Les milliards du pétrole s’accumulent mais le sort du plus grand nombre ne semble pas s’améliorer. Bien au contraire, il a nourri plusieurs conflits qui ont coûté des millions de morts. Le pétrole est-il une malédiction ?

    La coopération, d’abord citée en exemple, puis devenue rapidement tumultueuse, entre la Banque mondiale et le gouvernement tchadien, s’est définitivement interrompue le 9 septembre avec l’annonce, par l’institution de Bretton Woods, de son retrait de l’exploitation du pétrole tchadien. Elle explique sa décision par la violation par N’djamena de la clef de répartition des revenus pétroliers, dont 70% devaient servir à la réduction de la pauvreté.

    Une misère

    N’djamena argue des impératifs de défense nationale pour avoir fait face à des attaques de la rébellion en 2006 et 2008. La réalité est légèrement différente. A l’évidence, le fait est que le Tchad, qui produit aujourd’hui un peu plus 170 000 barils de pétrole/jour, n’a plus besoin de la banque. Il a déjà soldé les 47 millions d’euros qu’elle lui avait prêtés pour l’exploitation de l’or noir. Une misère pour un pays dont le budget atteint désormais 1,5 milliard d’euros, dont la moitié provient du pétrole. Il avait déjà testé sa force en décembre 2005. La Banque mondiale, déjà, avait suspendu ses décaissements en faveur de N’Djamena pour sanctionner la modification de la loi 001 sur les revenus pétroliers et la suppression du Fonds des générations futures qui devait recevoir 10% des revenus pétroliers. driss Déby Itno avait alors menacé de fermer ses vannes pétrolières. Le sous-secrétaire américain aux Affaires africaines, Donald Yamamoto, avait dû se rendre au Tchad pour éteindre l’incendie.

    Dernier avatar

    Le feuilleton américano-tchadien n’est que le dernier avatar en date de ce que l’ONG britannique Global Witness qualifie d’« épidémie mondiale de scandales financiers avec des milliards de dollars de revenus non comptabilisés dans certains des pays les plus pauvres du monde », au terme d’une enquête portant, en Afrique, sur l’Angola, le Congo-Brazzaville et la Guinée équatoriale.

    L’Afrique, avec environ 11% de la production et 9,4% des réserves mondiales de pétrole, est devenue un acteur majeur de la scène énergétique planétaire. Jean-Pierre Favennec, de l’Institut français de pétrole, estime que l’Afrique « est déjà, et deviendra encore plus dans le moyen terme, un acteur significatif… Les bruts de la région sont de bonne qualité, en général légers et peu sulfureux, et conviennent particulièrement aux raffineries européennes. En outre, grâce aux progrès technologiques, les gisements au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest sont relativement faciles à exploiter. Ils sont en outre bien situés par rapport aux pays consommateurs de l’Europe et des Etats-Unis. »

    En conséquence, les producteurs africains amassent de plus en plus de milliards de dollars. Moins qu’ils auraient dû car les contrats sont souvent léonins. Et la Banque mondiale, qui s’était investie pour la transparence de l’utilisation des recettes pétrolières au Tchad, avait pudiquement fermé les yeux sur cet aspect. Mais cet argent n’a pas encore servi le développement. « L’or noir a bouleversé la structure des économies et bloqué le développement d’autres activités d’exportation, alimenté le clientélisme, la corruption et la bureaucratie, sans profiter aux plus démunis », et Jean-Marie Chevalier, professeur à l’Université Paris-Dauphine, de souligner que les indicateurs de développement des pays producteurs ne sont pas meilleurs que ceux des pays importateurs en Afrique

    Biafra

    L’exemple du premier producteur, le Nigeria, est édifiant à cet égard. Ses 140 millions d’habitants sont accablés par la corruption, la violence et une pauvreté massive qui ont fini par déboucher sur une rébellion. En 1967, la sécession de la région du Biafra pour protester contre le nouveau découpage administratif qui privait les Ibos du delta du Niger de leur pétrole, a fait plus d’un million de morts en 32 mois. Un tel drame n’est plus à l’ordre du jour parce que le prix a été trop lourd pour tout le pays, mais le siphonage des recettes pétrolières offre une légitimité aux bandes armées qui règnent désormais en maître dans le delta. Insaisissables à bord de leurs vedettes, elles enlèvent le personnel pétrolier. Ces dix-huit derniers mois, ce sont quelque 200 ressortissants étrangers qui ont été enlevés et libérés contre des milliers de dollars de rançon. Le nouveau président, Umaru Yar’Adua, en a bien fait sa priorité, mais sans résultat. Port Harcourt, la capitale du delta, est rongée par la misère. Les étals des marchés sont vides et, note un journaliste de passage, « partout, c’est le grand n’importe quoi : plus rien ne fonctionne correctement, pas même les feux rouges ». Les populations, non seulement ne voient pas l’argent du pétrole, mais elles en souffrent. Des villages entiers ont été déplacés, les cultures agricoles ont été sacrifiées aux pipelines, la pollution a asphyxié les mangroves et tué les poissons.

    Pillage

    L’Union africaine, généralement très prudente, estime que 148 milliards de dollars quittent chaque année le continent pour trouver refuge dans le système financier des pays développés. Et les élites, à elles seules, détiendraient entre 700 et 800 milliards de dollars dans des comptes à l’étranger.

    Une étude de l’Institut du développement à l’étranger (ODI), situé à Londres, établit qu’avec un prix du baril stabilisé à 55 dollars, les huit plus grands pays africains exportateurs de pétrole – Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Nigeria, Soudan et Tchad – n’auraient pas besoin de recevoir d’aides étrangères pour financer leur développement. Et sur la base d’une augmentation de leur production de 30% d’ici à 2015, ils percevraient chaque année des surplus équivalant à 25 milliards de dollars, soit le montant total des aides supplémentaires promises par le G8 au continent africain sur les cinq ans à venir. Ce qui fait dire à l’économiste Joseph Stiglitz que ce dont ces pays producteurs ont besoin, « ce n’est pas un soutien financier extérieur plus important, c’est d’être aidé en vue d’obtenir la pleine valeur de leurs ressources et de bien dépenser l’argent reçu ». Malgré les campagnes de Global Witness et d’organisations de la société civile africaine, les compagnies étrangères et les pouvoirs locaux s’entendent pour retenir la publication des versements aux Etats.

    Par Chérif Elvalide Sèye, Dakar
    Les Afriques
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Une étude de l’Institut du développement à l’étranger (ODI), situé à Londres, établit qu’avec un prix du baril stabilisé à 55 dollars, les huit plus grands pays africains exportateurs de pétrole –

    Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Nigeria, Soudan et Tchad – n’auraient pas besoin de recevoir d’aides étrangères pour financer leur développement.


    JE vous le dis et re dis ...

    Il n'y a rien de pire qu'une république ... tout ces pays sont des républiques avec des hommes élu "démocratiquement".

    Rare sont les présidents qui travaillent réellement pour leur Peuple Soit ils Volent DIrectement soit indirectement comme Bush et sarko Qui travaillent pour leur "ami" respectif chez qui ils iront probablement finir leur carrière ...

    Commentaire


    • #3
      En faite, je ne sais pas si dans tout les pays ils sont elu VRAIMENT démocratiquement mais ça ne change rien car c'est le systeme " du je viens 5 ans et je pars qui me dérange".

      Normal que pendant 5 ans il vont essayé de s'en mettre plein les poches pendant cette période et pour certain tout les moyens possible sont bons

      Commentaire


      • #4
        Rare sont les présidents qui travaillent réellement pour leur Peuple Soit ils Volent DIrectement soit indirectement comme Bush et sarko Qui travaillent pour leur "ami" respectif chez qui ils iront probablement finir leur carrière ...

        Oui c'est vrai qu'il vaut mieux les rois Marocains que les présidents Américains et Français. Aprés tout le royaume enchanté se porte tellement mieux que les USA et la France depuis 200 ans... date à laquelle ces pays maudits ont choisit la République.

        La Chine aussi aurait du garder l'Empereur... ca lui allait tellement mieux que cette République qui va construire une super-puissance au bout de 200 ans. Déjà 63 ans de République Démocratique et Populaire Chinoise et le malheur est palpable, n'est ce pas?

        Qu'est ce qu'il faut pas lire. Votre propagande est ridicule...

        ∑ (1/i²) = π²/6
        i=1

        Commentaire


        • #5
          "Oui c'est vrai qu'il vaut mieux les rois Marocains que les présidents Américains et Français. Aprés tout le royaume enchanté se porte tellement mieux que les USA et la France depuis 200 ans... date à laquelle ces pays maudits ont choisit la République".

          Le Roi du maroc N'a jamais attaqué et affamé Aucune autre nation pour être dans la même situation que la france et les states ...

          Ils vivent sur le mensonge et l'oppression. leur system de vie Nuit à la terre entière ils consomme à eux celle presque toutes les ressources de la terre De ce point de vue là ce n'est pas un exemple ...

          En plus ils(le peuple cette fois) n'arretent pas de ce plaindre à croire qu'ils sont au maghreb ...


          Les chinois sont 1 330 044 600 avec autant de personne difficile de ne pas être une puissance mondial, remarque que malgré le Boom économique il y a moins de démocratie que chez nous ....

          Commentaire


          • #6
            Le Roi du maroc N'a jamais attaqué et affamé Aucune autre nation pour être dans la même situation que la france et les states ...

            Bien sur que si... simplement il déclare que ceux qu'il va attaquer sont ses sujets, et que leur terre lui appartient. Normal il est roi. C'est la seule différence.

            ∑ (1/i²) = π²/6
            i=1

            Commentaire


            • #7
              Alryib3

              Quel mauvaise Foi

              Arretez avec ce sahara, il est au maroc c'est tout ... faudra vous y faire.

              En tout cas le maroc n'a pas été dans un autre pays pour lui volé c'est ressource..

              Pourquoi vous vous entêtez avec le polizario ? n'avez vous pas assez de problème chez vous ?

              Commentaire


              • #8
                Je te répond c'est tout, ça me coute rien. Ceci est un forum de discussion tu sais.

                Bref, ta réaction épidermique n'est pas différent de celle d'un Français en 1912 au sujet de l'Algérie: la France est dans son Algérie, faudra vous y faire, bla bla bla...

                Abstraction faite du Sahara, tout ça c'est pour te démontrer le ridicule de juger un pays sur la base de ... soit il a un roi et il est bien, soit il a un président et il est pas bien. Et pour revenir au Sahara puisque vous aimez (vous ne seriez pas autant ici sans ca): c'est avec ce genre de raccourcis idiots que vous vous etes convaincus que le Sahara vous appartiens tout en ignorant ses habitants qui vous maudissent de les avoir colonisés dés que le précédent colon est parti. Rien ne vous différencie dans ce domaine de l'Américain moyen ou de l'Israélien qui ne s'intéresse qu'à gagner la guerre, imposer sa volonté par la force et ignorer les habitants de l'endroit ou il envoie son armée.

                Mais comme disait Ho Chi Minh: le colonisateur est un mauvais éleve, il apprend jamais la leçon.

                Allez je te laisse...

                ∑ (1/i²) = π²/6
                i=1

                Commentaire


                • #9
                  Sorry Down...
                  Dernière modification par zakaria_elk, 19 octobre 2008, 07h22.

                  Commentaire


                  • #10
                    "Bref, ta réaction épidermique n'est pas différent de celle d'un Français en 1912 au sujet de l'Algérie".

                    Si moi j'emprunte des raccourcis toi tu passes par les fenêtres.

                    Le maroc Et le polizario c'est pas la france et l'algérie.

                    "soit il a un roi et il est bien, soit il a un président et il est pas bien".

                    je dis Simplement qu'un Roi à mon avis dans le contexte actuel est une meilleurs chose... Les Califats restaient jusqu'à leur mort et n'etait pas désigner par le peuple, il me semble...

                    "vous etes convaincus que le Sahara vous appartiens tout en ignorant ses habitants".

                    On ignorent pas ses habitants, les habitants du sahara actuellement sont au Sahara ...

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X