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TABAGISME EN ALGÉRIE:Le phénomène touche de plus en plus d’enfants

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  • TABAGISME EN ALGÉRIE:Le phénomène touche de plus en plus d’enfants

    TABAGISME EN ALGÉRIE
    Le phénomène touche de plus en plus d’enfants


    Le tabagisme de l’enfant est un phénomène très inquiétant de notre société. Pour cerner le problème il est nécessaire de comprendre pourquoi un enfant fume.

    Il le fait parce qu'il y'a quelqu'un dans la famille qui fume, parce qu’un ami l'invite à prendre une ou deux bouffées, à cause de l'indifférence de la famille, par l'existence d'un complice dans la famille et souvent c'est la mère qui cache le méfait de son fils au père. L’argent...quand il est donné sans contrôle constitue un moyen facile à l'achat de la cigarette à la sortie de l'école. Pour démontrer qu'il est devenu grand...c'est à dire un homme aux yeux de ses copains et surtout copines. Les copains expulsés de l’école placent leurs tables à cigarette devant les écoles. Par l'absence de l'éducation sanitaire anti tabac dans le programme éducatif. L'Algérie a ratifié la loi d’interdiction de fumer dans les lieux publics… La liste est encore longue, mais pour vous faire sentir l’ampleur de ce fléau, je vais vous parler en chiffre. Les conclusions d’une étude menée à Tlemcen ont indiqué que l’âge moyen de la première cigarette est de 10 ans.
    De plus en plus d’enfants fument en Algérie. Selon l’étude qui a touché un échantillon représentatif de 1.192 élèves scolarisés dans les deux cycles moyen et secondaire, l’âge moyen à la première cigarette est de 10 ans. 10,3% des élèves interrogés (19,6% des garçons et 1% des filles) disent être des « fumeurs actuels » (FA), 6,8% des « fumeurs occasionnels » (FO) et 3,5% « fumeurs quotidiens » (FQ).
    L’usage de la cigarette augmentait chez les « fumeurs quotidiens » avec les années d’études, passant de 4,9% en première année moyenne à 39,1% en troisième année secondaire. Par contre, elle diminuait pour les « fumeurs occasionnels » en passant de 21% en première année fondamentale à 10% à la troisième année secondaire. La consommation dépassait 20 cigarettes/jour chez 7% des « fumeurs quotidiens » et 47% se disaient cigaretto-dépendants, alors que 55,9% des fumeurs ont déclaré s’approvisionner librement dans les commerces, selon toujours l’étude publiée récemment. Le plus inquiétant, c’est le manque d’information auquel sont confrontés ces jeunes en milieu scolaire et la légèreté avec laquelle ils discutent du phénomène du tabagisme et de ses effets néfastes sur la santé de l’individu. 93% déclarent avoir été informés sur les effets de la cigarette sur la santé, mais seulement 32% disent avoir reçu des informations en milieu scolaire sur les dangers de cette dernière. Toutefois, le milieu familial est également un lieu où l’enfant doit être protégé, car la plupart des élèves (11%) ont déclarés être exposés à la fumée du tabac des autres (tabagisme passif). A la maison où les parents fument devant leurs enfants exposés aux dangers de la fumée presque tous les jours de la semaine, dans les lieux publics et même dans les établissements scolaires où des enseignants fument en classe sans se soucier de leurs élèves. La lutte antitabac en milieu scolaire ne doit pas être occasionnelle, mais continue et intégrée aux autres programmes de surveillance de la santé de l’enfant et de l’adolescent.
    Le dialogue en famille sans tabous est important, il sera également intéressant de favoriser les journées de sensibilisation dans les écoles, d’interdire les tables de vente de cigarette devant les établissements scolaires, d’interdire de fumer dans les écoles pour tout le monde (cour, salle des profs, les toilettes, les bureaux, les couloirs…). Et enfin promouvoir et encourager le sport de quartier et ne pas faire des cités des dortoirs ou l'oisiveté vient s'installer pour accoucher de tous les vices du monde.

    JOURNAL D’UN MÉDECIN
    Fumer, c’est se condamner à mourir !

    Le tabagisme est une épidémie mondiale qui fait de plus en plus de ravages dans les pays et contrées les moins à même de supporter son tribut de lésions invalidantes, de maladies, de pertes de productivité et de décès.
    Quatre millions de morts par an, 11 000 chaque jour. La cigarette est le seul produit de consommation dont l'utilisation tue directement. Le nombre de décès devrait atteindre 8,4 millions en 2020 et 10 millions en 2030. Face à une telle menace, il faut en faire une affaire personnelle. Ne laissez pas les gens que vous aimez mourir.
    Je vais vous raconter l’histoire d’un jeune homme de 47 ans mort suite à la consommation de tabac. C’était un cadre dans une société, soumis aux pressions du travail et de la responsabilité familiale. Il était marié et avait quatre enfants dont l’un était trisomique et l’aîné avait à peine 12 ans. La cigarette était son seul réconfort dans les moments de stress ! Mais à quel prix ? Il commençait à se sentir faible, à perdre le souffle au moindre effort, et son état de santé se dégradait de jour en jour. Lorsqu’il consulte un médecin, celui-ci demande une radiographie du thorax (de la poitrine) pour voir l’état des poumons et le cœur. Effectivement il y avait une image suspecte sur le poumon qui évoquait un cancer. L’hospitalisation de ce patient fut décidé afin de compléter les examens complémentaires et de prendre une décision thérapeutique. Entre temps, l’état du malade était en altération continue. Un jour, lors d’une garde, on avait senti que ça n’allait pas. Il était en insuffisance respiratoire (il n’arrivait pas à respirer) et il a demandé à voir ses enfants. Comme vous le savez, il est interdit de faire rentrer les enfants dans les services hospitaliers. Le médecin avait conscience du besoin de ce père pour faire ses a dieux aux personnes qui lui étaient chères. Alors il les approcha de la fenêtre et le père a pu les prendre dans ses bras et leur parler. C’était très émouvant ! Et cette scène pouvait dissuader quiconque qui allait encore brûler une cigarette. Maintenant, qu’il est mort quel est le devenir de cette famille ? Sa femme ne travaillait pas !
    Fumer alors qu’on sait que c’est mortel est un acte purement égoïste. Si vous êtes jeune et célibataire, il faut penser à la peine que vous pourriez causer à vos parents s’il vous arrive malheur, et si vous êtes marié il faut penser à cette famille que vous laisseriez derrière vous ! La question qu’il faut absolument vous poser est « est ce que ça en vaut la peine de fumer? » C’est à vous de répondre à cette question et de prendre la bonne décision.

    Horizons
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Quelles sont les substances véritablement toxiques ?

    Une cigarette contient du tabac, de la nicotine, des agents de saveur et de texture : c'est ce que vous lisez sur les paquets de cigarettes. Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'une fois allumée, la cigarette devient une véritable usine chimique.

    Mais contrairement à ce que vous entendez, la grande majorité des substances contenues dans la fumée de cigarette ne sont pas toxiques.

    En revanche, quelques-unes sont effroyablement dangereuses, à commencer par le monoxyde de carbone qui représente 90 à 95 % des risques à lui seul, ou comme les cancérigènes et les hydrocarbures.
    Les nitrozamines font partie de des cancérigènes les plus dangereux contenus dans la fumée de cigarette.

    Et les chiffres sont sans appel :
    60 000 décès par an. Le tabac est devenu la 1ère cause de maladies mortelles (cancers du poumon, de l'oesophage, de la trachée, du rein, du pancréas..., maladies cardio-vasculaires et pulmonaires).

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    • #3
      faudrait des campagnes publicitaires disant à l'enfant que ce n'est pas "cool" ou "in" de fumer. L'enfant se fiche des conséquences à long terme mais il est sensible à son image du moment. En jouant sur ce qui est in et ce qui est dépassé, on a plus de chance de les toucher.

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