Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Mazal Asirem de Islam Bessaci

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Mazal Asirem de Islam Bessaci

    Le présent ouvrage, Mazal Asirem constitue l’aboutissement majeur du rêve d’Islam, 19 ans après son premier poème dédié à sa mère." Un mélange poétique où le poète traite divers sujets. Le recueil comporte soixante-dix poèmes. Autant de paroles dorées avec un verbe vif et touchant.

    Islam est né le 19 avril 1973 à Bouzeguène. Il est issu d’une famille modeste, comme la majorité des familles en Kabylie. Leur modestie matérielle n’a pas cédé à la tentation des pécules, ces nombreuses familles montagnardes ont su garder et respecter le Mot.

    Ce même Mot qui est le fondement d’une culture plusieurs fois séculaire. Une culture qui jaillit des cœurs vieux comme le temps. Sensible à la parole et qui chatouille ces mêmes cœurs et ces montagnes de Bouzeguène qui l’ont vu naître et grandir, Islam n’a pu échapper à sa traditionnelle culture orale que la Kabylie en particulier et la Berbérie en général, véhicule depuis des lustres.

    Après des études primaires, moyennes et secondaires dans son village natal, il obtient son baccalauréat série lettres en 1991 et fera des études supérieures en sociologie à l’université d’Alger. Son choix pour la sociologie lui ouvrira les portes de la connaissance d’un ordre social bien établi. Il s’agissait pour lui de comprendre les mécanismes en cours dans une société traditionnelle, à savoir la sienne.

    Déjà très jeune, Islam composait une poésie pure, profonde et riche. Traitant de la vie sous toutes ses facettes, Islam était déjà un aède au verbe sûr. Dès lors, la voie lui était grandement ouverte. A l’âge de 15 ans, il écrira son premier poème intitulé Tayemmatt (La mère), dédié aux femmes.

    Dix-neuf ans après avoir composé son premier poème, Islam laisse libre court à la muse des montagne qui le hante depuis son enfances. Son premier recueil, édité aux éditions le savoir, est la preuve de son engagement pour sa culture par la poésie.

    "Il a joué dans la reconquête d’une poésie authentique en travaillant et fouillant le verbe pour transpercer l’esprit du lecteur et ne pas le laisser insensible".

    Pari réussi pour le jeune poète. Il décortique les quotidiens avec un regard limpide et franc.

    Il réincarne le rôle des bardes que l’on consultait jadis. Choisissant les meilleurs poèmes, les rimes adaptées, Islam secoue les jougs qui tentent de le retenir. "Il a su organiser et exploiter tous les thèmes pour constituer la moelle de ses poèmes qu’on peut lire et relire sans s’en lasser."

    L’amour, la femme, la haine, la souffrance, le terrorisme, l’amitié, la tyrannie humaine, la séparation, l’oubli, l’espoir, la guerre, les mauvais jours, le cœur, l’Algérie, le Printemps noir, Smaïl Yefsah, etc., ce sont autant de thèmes évoqués dans ce recueil.

    La préface du livre a été confiée à Nora Amara, l’une des plus anciennes enseignantes de tamazight et présidente du Collectif des femmes de Bouzeguène, laquelle a apporté sa touche à un sujet qu’elle maîtrise si bien : la langue tamazight.

    Par La Dépêche de Kabylie
Chargement...
X