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Quatre heures seulement après son arrivée, vendredi dernier, la délégation d’hommes d’affaires algériens à Jakarta (Indonésie), dans le cadre de l’organisation de la 23ème édition de la Foire internationale économique qui se déroulera du 21 au 25 du mois en cours, a rencontré des industriels indonésiens.
En effet, Les hommes d’affaires du plus grand pays musulman, pour qui «time is money», ont établi le premier contact, qui s’est avéré très intéressant pour la partie algérienne, à l’hôtel Niko, autour d’un dîner. En effet, elle a rencontré une panoplie d’investisseurs, mais surtout les responsables de la province de Sumatra qui ont organisé parallèlement un salon spécialement dédié à leur honneur à Médane.
«On aimerait bien établir des contrats commerciaux avec les opérateurs algériens dans divers secteurs et promouvoir les échanges commerciaux avec vous», a lancé Mme Anélia Juni Gunawa, première responsable de l’exposition de Sumatra, qui aura lieu du 27 octobre au 2 novembre prochain. Cependant, revoir à la hausse le volume des échanges commerciaux entre ces deux pays, qui est d’ailleurs le maître mot de cette première rencontre, nécessite, selon la partie algérienne, une promotion de la part de l’ambassade d’Indonésie en Algérie et de la Chambre algérienne de commerce (CACI). Sur ce dernier point, certains opérateurs économiques algériens ont déploré «l’attitude» des officiels qui ont brillé par leur absence durant cet événement économique.
«On aimerait bien que les responsables de la CACI soient présents à Jakarta pour approfondir les contacts et mettre en exergue les secteurs commerciaux clés pouvant intéresser les industriels algériens», nous a confié un opérateur algérien.
En effet, cette présence aurait été des plus fortuites compte tenu des pertes subies par les industriels algériens, notamment en termes de temps et d’argent, lors de l’importation des matières premières en provenance d’Indonésie, qui se fait via plusieurs intermédiaires, entre autres chinois, indiens ainsi que de ceux du Vieux Continent.
D’où l’importance de cette foire dont l’objectif est d’établir des contacts directs avec les industriels indonésiens. Pour rappel, la représentante diplomatique indonésienne en Algérie avait lancé un appel dans ce sens lors de l’entretien accordé le mois d’août dernier à la Tribune. En effet, Mme Yuli Mumpuni Widarso avait fait savoir que l’objectif de la 23ème édition de cet évènement, qui se veut un espace d’échange d’expérience et d’affaires, est de promouvoir les produits indonésiens à l’exportation. «Les opérateurs indonésiens vont présenter le potentiel indonésien en termes de produits de haute qualité et de haute technologie lors de la 23ème édition de cette foire», avait elle annoncé. Et de s’interroger: «Les produits indonésiens sont déjà disponibles en Algérie. Les Algériens les achètent par le biais d’intermédiaires étrangers, notamment européens. Pourquoi ne pas acheter directement en Indonésie ? C’est pour cette raison que j’appelle à la participation des opérateurs algériens à cette foire.»
Pour Mme Widarso, établir directement des contrats apportera des bénéfices aux importateurs algériens : «Le rapport qualité/prix sera meilleur si les importateurs algériens achètent les produits directement du pays d’origine.» Notons qu’une cinquantaine d’opérateurs algériens ont pris part à ce voyage d’affaires
Par La Tribune
En effet, Les hommes d’affaires du plus grand pays musulman, pour qui «time is money», ont établi le premier contact, qui s’est avéré très intéressant pour la partie algérienne, à l’hôtel Niko, autour d’un dîner. En effet, elle a rencontré une panoplie d’investisseurs, mais surtout les responsables de la province de Sumatra qui ont organisé parallèlement un salon spécialement dédié à leur honneur à Médane.
«On aimerait bien établir des contrats commerciaux avec les opérateurs algériens dans divers secteurs et promouvoir les échanges commerciaux avec vous», a lancé Mme Anélia Juni Gunawa, première responsable de l’exposition de Sumatra, qui aura lieu du 27 octobre au 2 novembre prochain. Cependant, revoir à la hausse le volume des échanges commerciaux entre ces deux pays, qui est d’ailleurs le maître mot de cette première rencontre, nécessite, selon la partie algérienne, une promotion de la part de l’ambassade d’Indonésie en Algérie et de la Chambre algérienne de commerce (CACI). Sur ce dernier point, certains opérateurs économiques algériens ont déploré «l’attitude» des officiels qui ont brillé par leur absence durant cet événement économique.
«On aimerait bien que les responsables de la CACI soient présents à Jakarta pour approfondir les contacts et mettre en exergue les secteurs commerciaux clés pouvant intéresser les industriels algériens», nous a confié un opérateur algérien.
En effet, cette présence aurait été des plus fortuites compte tenu des pertes subies par les industriels algériens, notamment en termes de temps et d’argent, lors de l’importation des matières premières en provenance d’Indonésie, qui se fait via plusieurs intermédiaires, entre autres chinois, indiens ainsi que de ceux du Vieux Continent.
D’où l’importance de cette foire dont l’objectif est d’établir des contacts directs avec les industriels indonésiens. Pour rappel, la représentante diplomatique indonésienne en Algérie avait lancé un appel dans ce sens lors de l’entretien accordé le mois d’août dernier à la Tribune. En effet, Mme Yuli Mumpuni Widarso avait fait savoir que l’objectif de la 23ème édition de cet évènement, qui se veut un espace d’échange d’expérience et d’affaires, est de promouvoir les produits indonésiens à l’exportation. «Les opérateurs indonésiens vont présenter le potentiel indonésien en termes de produits de haute qualité et de haute technologie lors de la 23ème édition de cette foire», avait elle annoncé. Et de s’interroger: «Les produits indonésiens sont déjà disponibles en Algérie. Les Algériens les achètent par le biais d’intermédiaires étrangers, notamment européens. Pourquoi ne pas acheter directement en Indonésie ? C’est pour cette raison que j’appelle à la participation des opérateurs algériens à cette foire.»
Pour Mme Widarso, établir directement des contrats apportera des bénéfices aux importateurs algériens : «Le rapport qualité/prix sera meilleur si les importateurs algériens achètent les produits directement du pays d’origine.» Notons qu’une cinquantaine d’opérateurs algériens ont pris part à ce voyage d’affaires
Par La Tribune