Le secrétaire d'Etat à la Francophonie Alain Joyandet a jugé samedi de "mauvaise foi" les commentaires de la presse québécoise pour qui le président Nicolas Sarkozy a apporté un soutien à l'unité du Canada au détriment d'une éventuelle indépendance du Québec.
"Si vous essayez de chercher des mots dans une conférence de presse pour leur donner un sens qu'ils n'ont pas, alors à ce moment là, on n'est plus dans la bonne foi", a déclaré M. Joyandet.
Indépendantistes
Des déclarations de M. Sarkozy sur les relations de la France avec le Québec et le Canada ont été interprétées samedi par de nombreux journaux comme un plaidoyer en faveur de l'unité canadienne au détriment des indépendantistes québécois. "J'ai toujours été un ami du Canada (...) Et franchement s'il y a quelqu'un qui vient me dire que le monde a besoin d'une division supplémentaire, c'est qu'on a pas la même lecture du monde", avait déclaré M. Sarkozy.
"Je vous renvoie à ses propos officiels prononcés devant l'Assemblée nationale du Québec (...) il a dit quelque chose de formidable. Il a dit nos amis les Canadiens et nos frères les Québécois (...) Ça mérite qu'on sabre le champagne mais pas qu'on fasse des polémiques ou qu'on fasse de la mauvaise foi", a ajouté M. Joyandet.
Enormités
Les propos du président Sarkozy ont provoqué une vive réaction d'un ancien Premier ministre indépendantiste, Jacques Parizeau, qui les a qualifiés d'énormités. Le discours de M. Sarkozy "implique un jugement" contre la souveraineté (indépendance) du Québec. "C'est dire: nous ne sommes pas d'accord avec la souveraineté du Québec", a estimé M. Parizeau.
"Je ne me souviens pas d'avoir jamais vu un chef d'Etat dire ça pendant tous les débats sur la souveraineté du Québec", a-t-il dit. M. Parizeau avait été l'artisan du referendum de 1995, à l'issue duquel, les Québécois avaient rejeté de justesse l'option de l'indépendance.
Isolement
Les dirigeants indépendantistes québécois actuels se sont montrés beaucoup plus discrets, tandis que des responsables fédéralistes pavoisaient. Le Premier ministre québécois Jean Charest, partisan de l'unité du Canada, a dit ne pas être de ceux qui pensent que le séparatisme québécois va disparaître.
Mais "je constate en même temps en 2008, la très grande confusion dans les rangs souverainistes et surtout un isolement de plus en plus important", a-t-il dit en soulignant que "c'est aux Québécois de faire des choix et de le faire dans un contexte où l'on a pas à chercher de permission ou d'approbation".
"Si vous essayez de chercher des mots dans une conférence de presse pour leur donner un sens qu'ils n'ont pas, alors à ce moment là, on n'est plus dans la bonne foi", a déclaré M. Joyandet.
Indépendantistes
Des déclarations de M. Sarkozy sur les relations de la France avec le Québec et le Canada ont été interprétées samedi par de nombreux journaux comme un plaidoyer en faveur de l'unité canadienne au détriment des indépendantistes québécois. "J'ai toujours été un ami du Canada (...) Et franchement s'il y a quelqu'un qui vient me dire que le monde a besoin d'une division supplémentaire, c'est qu'on a pas la même lecture du monde", avait déclaré M. Sarkozy.
"Je vous renvoie à ses propos officiels prononcés devant l'Assemblée nationale du Québec (...) il a dit quelque chose de formidable. Il a dit nos amis les Canadiens et nos frères les Québécois (...) Ça mérite qu'on sabre le champagne mais pas qu'on fasse des polémiques ou qu'on fasse de la mauvaise foi", a ajouté M. Joyandet.
Enormités
Les propos du président Sarkozy ont provoqué une vive réaction d'un ancien Premier ministre indépendantiste, Jacques Parizeau, qui les a qualifiés d'énormités. Le discours de M. Sarkozy "implique un jugement" contre la souveraineté (indépendance) du Québec. "C'est dire: nous ne sommes pas d'accord avec la souveraineté du Québec", a estimé M. Parizeau.
"Je ne me souviens pas d'avoir jamais vu un chef d'Etat dire ça pendant tous les débats sur la souveraineté du Québec", a-t-il dit. M. Parizeau avait été l'artisan du referendum de 1995, à l'issue duquel, les Québécois avaient rejeté de justesse l'option de l'indépendance.
Isolement
Les dirigeants indépendantistes québécois actuels se sont montrés beaucoup plus discrets, tandis que des responsables fédéralistes pavoisaient. Le Premier ministre québécois Jean Charest, partisan de l'unité du Canada, a dit ne pas être de ceux qui pensent que le séparatisme québécois va disparaître.
Mais "je constate en même temps en 2008, la très grande confusion dans les rangs souverainistes et surtout un isolement de plus en plus important", a-t-il dit en soulignant que "c'est aux Québécois de faire des choix et de le faire dans un contexte où l'on a pas à chercher de permission ou d'approbation".
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