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Les ambitions du secteur de la pêche en Algérie

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  • Les ambitions du secteur de la pêche en Algérie


    Le secteur de la pêche veut contribuer à la sécurité alimentaire de l’Algérie en se donnant l’objectif d’accompagner l’évolution de la demande.
    samedi 18 octobre 2008.

    Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smaïl Mimoune, a fait observer, dans une communication donnée mercredi à l’université de Béjaïa, que le thème de la sécurité alimentaire de l’Algérie « est placé au centre des préoccupations de l’Etat algérien ». Si l’existence de personnes mal nourries en Algérie est un fait certain, nous ne saurons pas combien elles sont. En tout cas, avec nos voisins d’Afrique du Nord, nous en comptons plus de 5 millions. En rapport avec le total mondial, cela fait 0,5%. « Ce n’est pas alarmant », estiment certains. Dans le monde, 180 millions de personnes sont dans l’incapacité d’assurer leur alimentation quotidienne « en dépit du fait admis que le volume de la nourriture produite, aujourd’hui, par notre planète soit suffisant pour alimenter toute la population mondiale de manière équilibrée ». Le ministre a rappelé cela à l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité alimentaire qui coïncide avec le 15 octobre. Dans ce contexte, il a noté que la démographie galopante, entre autres facteurs, a tiré vers le haut la demande internationale sur le poisson sans, toutefois, que la production mondiale, bien qu’il y ait surpêche, ne suive. Annoncé exclusivement sur le sujet de l’impact des changements climatiques sur les ressources climatiques, M. Mimoune n’en touchera qu’un mot. « En l’absence de prise de conscience et de réaction adaptée, il y aura plus d’êtres humains à nourrir qui tendront à surexploiter les ressources naturelles et dont les activités accentueront le phénomène de réchauffement climatique », déclare-t-il. Il en veut pour mise en garde celle de la FAO : « Les variations de température et d’autres éléments résultant des changements climatiques auront un profond impact sur la pêche et l’aquaculture, avec des conséquences significatives sur la sécurité alimentaire à travers le monde. » Pour préserver le stock national et assurer son développement durable, le ministère de la Pêche, qui accorde de l’intérêt à l’aquaculture, s’est doté d’un schéma directeur de développement à l’horizon 2025 et d’une « carte de recherche ». Le secteur attend de se doter aussi d’un navire de recherche servant à l’évaluation des ressources halieutiques de l’Algérie. Les estimations se font actuellement sur la base d’un potentiel halieutique maritime national estimé à quelque 220 000 t par an, essentiellement des ressources pélagiques (sardines, allaches et saurels) complétées par les ressources démersales (rougets, merlus, crevettes et sépias), soit plus de 430 espèces de poissons. Sur le plan méditerranéen, ce potentiel semble appréciable puisque les 27 pays, dont l’Algérie, émargeant au CGPM, organe subsidiaire à la FAO, comptent 1,4 million de tonnes/an.


    Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
    D’après El Watan


    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT
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