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Autoroute de la mer: la Commission européenne opte pour le port de Béjaïa

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  • Autoroute de la mer: la Commission européenne opte pour le port de Béjaïa

    Autoroute de la mer: la Commission européenne opte pour le port de Béjaïa


    BEJAIA - Le projet d'autoroute de la mer, présenté en réponse à un appel à projet de la Commission européenne de transport, a été définitivement adopté, vendredi à Bruxelles, après examen en seconde lecture, des affinements apportés à son contenu par les autorités portuaires de Béjaïa, a annoncé samedi le PDG adjoint de cette entreprise, M. Achour.

    APS

    http://www.portdebejaia.com.dz/epb.htm
    Dernière modification par bledard_for_ever, 19 octobre 2008, 13h05.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2

    Le port de Béjaïa, déjà autoroute de la mer

    Celui-ci vient de finaliser son offre pour la Commission européenne Le port de Béjaïa, déjà autoroute de la mer
    Désormais, le port de Béjaïa se place dans un double objectif de développement durable et de viabilité économique. Celui-ci, mis en concurrence avec les ports de Tanger au Maroc et Enfida en voie de finalisation en Tunisie, vise à assurer des liaisons maritimes à haute fréquence et haute qualité de service. Le port de Béjaïa, vient, en effet, de finaliser son offre de projet à la Commission de transport européen visant à intégrer sa plate-forme dans le réseau euro-méditérranéen des autoroutes de la mer. Cette offre de projet porte sur les améliorations opérationnelles, envisagées par les autorités portuaires, tant du point de vue des infrastructures que des procédures pour améliorer l’efficience du port et le transit des marchandises en son sein. Eminemment technique, elle se veut une réponse à des pré-requis de la Commission européenne qui, pour favoriser les connexions entre les deux rives de la méditerranée, a mis en avant l’exigence de satisfaction par les candidats aux normes d’exploitation et de gestion européennes des ports.
    Ce sont essentiellement des recommandations et des spécifications qui concernent la réduction des temps de séjour à quai des navires, notamment dans les terminaux à conteneurs, et la simplification des formalités de passage et de transit. De plus, il est requis d’améliorer l’intermodalité entre les transports terrestre et maritime. Cependant, ce projet, soumis à concurrence avec d’autres ports maghrébins, a été établi sur la base d’un double audit interne et externe au cours desquels “les goulots d’étranglement et les insuffisances ont été identifiés et les solutions aussi”, souligne M. Achour, directeur d’exploitation, affirmant que tous les acteurs agissant dans le transport maritime ont été associés à son élaboration. Ce dernier, tout en soulignant les retombées du projet, notamment en matière d’assistance technique, de formation et de mise à niveau prévues en contrepartie par la Commission européenne, a précisé que son acceptation, par delà les opportunités d’affaires qui s’offriront, participera au moins à la mise au diapason des méthodes locales d’exploitation et de gestion. Sa mise en oeuvre qui se fonde sur l’impératif d’inscription du port dans une dimension régionale, est soutenue par l’implication, à titre partenarial, des ports de Marseille (France) et Barcelone (Espagne) qui, à deux, alimentent l’essentiel du trafic, soit plus de 60% réunis en direction de Béjaïa et inversement. Toutefois, et selon Mme D. Indira, la représentante de la Commission européenne, chargée du projet, les trois ports, celui de Béjaïa, de Tanger et l’Enfida, pourraient cependant être retenus. Cela dépend de la consistance de l’offre de projet soumise. Il est utile de rappeler, par ailleurs, que le port de Béjaïa qui possède une triple certification ISO, a traité plus de quinze millions de tonnes de marchandises en 2007 et plus de 100.000 conteneurs.
    Adnane Cherih


    Le Maghreb
    Dernière modification par bledard_for_ever, 19 octobre 2008, 12h58.
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    Commentaire


    • #3
      Félicitation! C'est un beau coups pour Bejaia
      Ca va dynamiser le port et la région en entier.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

      Commentaire


      • #4
        Bejaia a bénéficé de l'expérience du singapourien Portek

        _______________



        Conjoncture
        Ports algériens : une lente course contre la montre
        Une étude d’Oxford Business Group

        «Actuellement, les ports algériens sont tristement célèbres pour leur faible productivité et leurs longues files d'attente " estime le cabinet londonien Oxford Business Group, (OBG), dans son dernier Briefing consacré à la restructuration des infrastructures portuaires d’ Algérie. "Bien que 95% du commerce international de l'Algérie se fait par l'intermédiaire de ses voies maritimes, les principaux ports de commerce du pays ne peuvent faire face à l'évolution du commerce, en particulier le port d'Alger" lit-on dans le document.
        Ainsi, le directeur des opérations de Maersk, Reda Zerdani, a déclaré à Obg que la moyenne du temps d'attente pour un conteneur dans le port d'Alger est de sept jours, ce qui diffère des normes internationales qui sont de un à deux jours.
        Par ailleurs, seuls les bateaux contenant jusqu'à 400 conteneurs sont en mesure d'entrer dans les ports algériens. "Ce manque d'efficacité a empêché l'Algérie d'encaisser pleinement les 4,5% d'augmentation annuelle du trafic maritime mondial. Ces faibles chaînes logistiques signifient que le transport de marchandises vers l'Algérie est parmi les plus coûteux du bassin méditerranéen" souligne Oxford Business Group estimant que "la situation à mesure que le temps passe, on se dirige vers une impasse à moins que des mesures préventives soient mises en place". Le gouvernement reconnaît la nécessiter d'investir et de mettre à niveau les installations existantes et tente d'y remédier en lançant une série de projets d'expansion, reconnaît le cabinet d’expertise londonien.
        À cet égard, il a annoncé en août un programme de modernisation du port d'Oran, sur la côte ouest, y compris l'acquisition de biens d'équipements pour conteneurs, à savoir quatre grues de quai à conteneurs modernes. Le gouvernement a déjà lancé un appel d'offres pour une étude de faisabilité du projet, qui a été remporté par Excelsior. "L'expansion du port sera mise en oeuvre en deux phases" souligne le document. La première implique la création de 600 mètres de quais sur 24 ha de terres conquises sur la mer pour un investissement total de 11 milliards de dinars algériens (182,5 millions de dollars). Les deux nouvelles grues pour conteneurs sont censées renforcer la capacité de chargement et de déchargement qui devrait atteindre 25 à 30 conteneurs par grue et par heure, par rapport au taux dérisoire du port d'Alger qui est de cinq à sept. "La première phase devrait prendre trois ans et le travail doit commencer d'ici 2009 dès qu'un partenaire sera identifié," a déclaré Semcha Mohamed, directeur général du port d'Oran, à Obg.
        La deuxième phase implique la création d'un poste à quai de plus de 900 mètres sur 34 ha de terres conquises sur la mer, ainsi que l'installation de deux autres grues pour les grands navires, moyennant un investissement total de 26 milliards de dinars algériens (431 millions de dollars). Le gouvernement, rapporte Obg, estime que la réalisation du nouveau port lui permettra de concourir pour le trafic de transbordement le long de la côte sud de la Méditerranée, où le nouveau port de Tanger est considéré comme un rival potentiel. L'objectif est de pouvoir accueillir des navires de dernière génération et de faire d'Oran le premier port algérien en 2017, avec une capacité de 1,5 à 2 millions de conteneurs par an.

        L'expansion du port d'Oran fait suite à la restructuration du port de Béjaïa au cours des dernières années.
        En 2004, la gestion du port a été confiée pour la première fois à un opérateur privé, l'entreprise singapourienne Portek, pour une période de 20 ans. Il s'agit du premier partenariat du genre en Algérie, pour créer le Terminal Méditerranéen de Béjaïa (TMB). Les autorités du port de Béjaïa conservent une participation de 51% dans la joint-venture d'une valeur de 2 millions de dollars. Le port dispose actuellement d'une capacité de 250 000 conteneurs par an, soit une hausse sensible comparé aux 12 000 conteneurs enregistrés en 2004 et aux 80 000 conteneurs enregistrés en 2006. Bejaïa a connu un taux de croissance de 13% entre 2005 et 2006 et a acquis deux grues de levage d'une capacité de chargement-déchargement estimée à 24-28 conteneurs par heure.
        Béjaïa reste le deuxième port d'Algérie, après celui d'Alger qui arrive en tête avec 500 000 conteneurs traités par an.
        Faical Kellil, président de Sogeports, l'agence de privatisation chargée de la gestion des ports, a déclaré à Obg : "Béjaïa est un modèle à suivre pour les autres ports en matière de traitement de manière adéquate de l'afflux croissant de conteneurs."
        Suivant l'exemple du port de Béjaïa, le gouvernement envisage maintenant d'ouvrir la gestion du port d'Oran à des opérateurs privés. "Quelques entreprises ont déjà manifesté un intérêt pour le projet, notamment CMA CGM, ainsi que d'autres entreprises portugaise, espagnole et chinoise, mais aucune décision finale n'a encore été prise en ce qui concerne un éventuel partenaire", a indiqué M. Semcha.
        Alors que le port d'Oran est en cours d'extension pour faire face à l'augmentation attendue de la demande, due à la croissance du volume des échanges et des exportations hors hydrocarbures, le nouveau port de Djendjen est entré récemment sous les feux des projecteurs. À la fin du mois de juillet, le puissant groupe maritime émirati Dubai Ports World (DPW) était en phase finale de négociations avec le gouvernement algérien, offrant 70 millions de dollars pour les droits d'exploitation de Djendjen. DPW a également mis sur la table plus de 150 millions de dollars d'investissement en infrastructures et en équipements. Dans le passé, Djendjen était considéré comme une réalisation coûteuse et peu rentable puisque le port a été construit au service d'une usine d'acier qui n'a jamais vu le jour. Toutefois, le port a trouvé sa vocation en étant l'un des principaux conduits d'exportation à la fois pour le commerce des conteneurs en plein essor et pour les marchandises sèches, en particulier les céréales. Ayant été construit à cet effet, le port bénéficie d'excellentes liaisons routières et ferroviaires, étant relié à une centrale électrique, ainsi que de plates-formes d'eau profonde permettant d'accueillir des navires de 120 000 tonnes.

        Sogeports a lancé en avril des appels d'offres pour 30 ports
        Le port de Béjaïa devrait également connaître une expansion de 43 ha suite à l'appel d'offres lancé par le gouvernement pour une étude de faisabilité du projet dans les mois qui suivent. Le directeur général du Terminal Méditerranéen de Bejaïa (BMT) Avadhani Pradeep, a déclaré à Obg que l'achèvement de la première phase de l'élargissement du port devrait être lancé en 2010. En outre, Sogeports a lancé en avril des appels d'offres pour 30 ports, y compris celui d'Oran. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du processus de libéralisation engagé par le gouvernement et reflète son engagement à privatiser leur gestion, bien que la Constitution algérienne interdise toute forme de cession de propriété du port à des entités privées. Le gouvernement est bien conscient de la nécessité d'améliorer de manière significative les opérations de transport maritime et il reste à espérer que, grâce à l'introduction d'infrastructures modernes et l'apport d'une expertise étrangère, les ports algériens sauront se défaire de leur mauvaise réputation. Les récentes améliorations portuaires font partie d'une vaste opération visant à améliorer la qualité des infrastructures de transport du pays.


        Liberté 08 octobre
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          personnellement j'aurai aimé que le projet du port de djendjen et de la zone industrielle de ballara aient ete plus en avance pour y etre integrer au port de bejaia.

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