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Une série de sommets internationaux pour juguler la pire crise depuis 1929

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  • Une série de sommets internationaux pour juguler la pire crise depuis 1929

    Face à la pire crise depuis 1929, Européens et Américains sont tombés d'accord pour réunir une série de sommets internationaux, dont le premier pourrait avoir lieu dès novembre à New York, capitale de la finance mondiale.

    Evènement
    Pressé par son homologue français Nicolas Sarkozy, qui s'est déplacé aux Etats-Unis pour plaider en faveur d'une vaste refonte du système financier mondial, le président George W. Bush s'est dit samedi "impatient d'accueillir" sur le sol américain un premier sommet.
    L'accord de principe a été conclu lors d'une réunion tripartite à Camp David, la résidence présidentielle américaine, à laquelle assistaient M. Bush, M. Sarkozy, qui exerce la présidence tournante de l'Union européenne, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
    Le premier de ces sommets, au niveau des chefs de gouvernement, devrait énoncer les principes des réformes du système financier mondial jugées nécessaires pour éviter que la crise actuelle ne se reproduise. Les suivants serviraient à appliquer les mesures décidées.
    Si le président américain a fini par céder à la pression des Européens, à l'avant-garde du combat contre la crise, le nouvel ordre financier mondial qui pourrait émerger reste flou.
    L'UE veut une réforme profonde du système actuel, une sorte de Bretton Woods bis, du nom des accords de 1944 qui avaient jeté les bases du système financier actuel. Les Européens proposent une supervision mondiale des marchés, qui serait confiée au Fonds monétaire international (FMI).
    Réticent à l'idée d'une refonte du système, M. Bush a répété qu'il était "essentiel que nous préservions les fondements du capitalisme démocratique", et a rappelé croire "fermement en la liberté des marchés".
    La réunion de Camp David est intervenue après une semaine de yo-yo sur des marchés financiers "maniaco-dépressifs", selon les termes du prix Nobel d'économie 2008, Paul Krugman.
    Malgré ces soubresauts, Paris a regagné 4,8% pendant la semaine, comme Londres (+3,3%), Francfort (+5,2%) et New York (+4,7%). Le Dow Jones a cependant terminé dans le rouge sur la seule séance de vendredi (-1,4%).
    Partout, les marchés restaient nerveux. La Bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, a clôturé dimanche en baisse de 3,8%, après avoir déjà cédé 5,2% samedi.
    Les autres marchés du Golfe ont hésité entre hausses (comme à Dubaï et au Qatar) et baisses (comme au Koweït), dans un climat de volatilité marqué par des mouvements spéculatifs.
    En pleine tourmente financière, le directeur du FMI, le Français Dominique Strauss-Kahn, a été rattrapé par une possible affaire d'abus de pouvoir: il fait l'objet d'une enquête interne sur un cas de favoritisme présumé lié à des relations intimes avec une subordonnée.
    Une affaire particulièrement malvenue au moment où le FMI est au centre des tentatives d'assainir le système financier.
    Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a appelé dimanche à une "réforme en profondeur du système financier". Le FMI pourrait avoir un rôle à jouer, mais à condition que la communauté internationale lui "donne un nouveau mandat", a-t-il dit.
    Le premier sommet sur la crise aura lieu aux Etats-Unis "peu après les élections américaines" du 4 novembre, a précisé le communiqué final de la réunion de Camp David. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a offert d'accueillir ce premier sommet au siège de l'ONUNew York.
    Pour Nicolas Sarkozy, cette réunion devrait réunir les pays du G8 élargi au G5, les cinq pays émergents que sont la Chine, l'Inde, le Brésil, le Mexique et l'Afrique du Sud, ainsi qu'"un pays arabe".
    Le Canada a plaidé en faveur de la prudence, afin de ne pas engendrer de "dommages permanents au système financier international", selon un porte-parole du Premier ministre Stephen Harper.
    En attendant, la crise financière a remis au goût du jour la lutte contre les paradis fiscaux, qui sera au menu d'une réunion internationale mardi à Paris, à l'initiative de la France et de l'Allemagne.
    Premières touchées par la crise, les banques continuaient à donner des signes de fragilité.
    En France, le conseil de surveillance de la Caisse d'Epargne s'est réuni dimanche pour se prononcer sur le sort de sa direction, après "l'incident" boursier lors duquel la banque a perdu 600 millions d'euros il y a une semaine.
    Aux Pays-Bas, le groupe bancaire ING est en discussion avec les autorités pour une injection de 9 milliards d'euros pour lui permettre de traverser la crise financière, a rapporté dimanche le Sunday Times.
    En Allemagne, les banques pourront demander à partir de lundi de bénéficier d'un plan de sauvetage de 480 milliards d'euros. Première sur les rangs, la banque publique régionale BayernLB, selon la presse allemande.
    La Corée du Sud, quatrième économie asiatique, a décidé de garantir les prêts interbancaires, pour trois ans, à hauteur de 100 milliards de dollars.
    Dans le sillage de la crise bancaire, les craintes d'un ralentissement économique durable s'amplifient à travers le monde.
    Le secteur automobile subit de plein fouet la chute de la consommation: les ventes des principales marques de General Motors en Europe sont en baisse de 30%, selon le patron de GM Europe, Carl-Peter Forster.
    Le Royaume-Uni devrait annoncer cette semaine un recul du produit intérieur brut de 0,2% pour le troisième trimestre, après une croissance zéro au deuxième.
    Les dirigeants européens ont cependant exclu pour l'heure un grand plan coordonné de relance économique, comme celui adopté pour le secteur bancaire.
    Et chaque pays agit de façon indépendante. Le ministre britannique des Finances, Alistair Darling, a ainsi promis dimanche d'augmenter les dépenses publiques pour échapper à la récession.
    Aux Etats-Unis, les démocrates envisagent un plan de relance économique pour "reconstruire l'Amérique", d'un montant de 150 milliards de dollars, qui pourrait être adopté avant même l'entrée en fonction du prochain président en janvier.
    Signe du ralentissement de la conjoncture, la chute des cours du pétrole, divisés par deux depuis l'été à environ 70 dollars. Un plongeon qui a poussé l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à avancer sa prochaine réunion au 24 octobre.

    Sources : AFP.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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