En dépit de tous ses atouts, il faut dire qu’il n’y a pas de culture du tourisme dans notre pays. Regardez ce qui se passe autour de vous.
Regardez dans quel état sont réduits aujourd’hui ces fleurons du tourisme qui devaient hisser très haut la bannière nationale.
Les gargotes sales et crasseuses ont envahi tout les espaces, des marchands de brochettes et de poulets rôtis ont suivi. Le douar – sans connotation péjorative – s’est carrément installé dans ces complexes qui n’attirent ni l’élite ni les étrangers sauf en cas de nécessité, quand il faut, par exemple, loger, coûte que coûte, un cadre venant de l’étranger et dont la qualification est indispensable à nos projets. De passage dans l’une de nos grandes villes, le touriste est soit grugé par un «taxieur» indélicat, soit rudoyé par le réceptionniste de l’hôtel. Et le comble, même sa carte bancaire ne lui est d’aucun secours. Partout où il se présente, on exige du cash. Qu’elle soit rouge, orange ou bleue, sa carte qui était le sésame dans bien d’autres pays, a autant de valeur chez nous que la matière avec laquelle elle a été fabriquée.
Au restaurant, le service est généralement lent, tous les clients fument sans gêne et gare à celui qui leur fera la remarque.
La nappe est généralement tachée de graisse, les serviettes sont pliées n’importe comment.
La chemise du maître d’hôtel est sale et il n’est pas rare que les chefs de rayon s’insultent sans aucun égard pour la clientèle. Quant à l’hygiène de nos rues et de nos grands boulevards et de façon générale de nos grandes cités, elle découragerait le plus téméraire des étrangers. On a beaucoup à apprendre.
Pourtant, ce ne sont pas les atouts qui manquent. Nous sommes à une heure de l’Europe, nos côtes s’étendent sur 1 200 km d’est en Ouest, certains rivages sont restés à l’état sauvage, certaines de nos dunes atteignent en bordure de plage plus de quinze mètres, particulièrement sur les berges du Dahra, nos forêts et nos massifs sont extrêmement giboyeux, sur les monts de Blida et de Chréa, la neige est si abondante que l’on peut skier pendant au moins trois mois dans l’année. La steppe qui s’étend elle aussi d’est en ouest sur plusieurs millions de kilomètres offre aux touristes des paysages pittoresques en plus de ses immensités alfatières inconnues en Europe.
Quant à notre Sahara, considéré comme le deuxième plus grand désert du monde et qui n’est qu’à deux heures de Marseille, il est, de l’avis de tous les étrangers qui l’ont visité pour la première fois, absolument fabuleux.
- InfoSoir
Regardez dans quel état sont réduits aujourd’hui ces fleurons du tourisme qui devaient hisser très haut la bannière nationale.
Les gargotes sales et crasseuses ont envahi tout les espaces, des marchands de brochettes et de poulets rôtis ont suivi. Le douar – sans connotation péjorative – s’est carrément installé dans ces complexes qui n’attirent ni l’élite ni les étrangers sauf en cas de nécessité, quand il faut, par exemple, loger, coûte que coûte, un cadre venant de l’étranger et dont la qualification est indispensable à nos projets. De passage dans l’une de nos grandes villes, le touriste est soit grugé par un «taxieur» indélicat, soit rudoyé par le réceptionniste de l’hôtel. Et le comble, même sa carte bancaire ne lui est d’aucun secours. Partout où il se présente, on exige du cash. Qu’elle soit rouge, orange ou bleue, sa carte qui était le sésame dans bien d’autres pays, a autant de valeur chez nous que la matière avec laquelle elle a été fabriquée.
Au restaurant, le service est généralement lent, tous les clients fument sans gêne et gare à celui qui leur fera la remarque.
La nappe est généralement tachée de graisse, les serviettes sont pliées n’importe comment.
La chemise du maître d’hôtel est sale et il n’est pas rare que les chefs de rayon s’insultent sans aucun égard pour la clientèle. Quant à l’hygiène de nos rues et de nos grands boulevards et de façon générale de nos grandes cités, elle découragerait le plus téméraire des étrangers. On a beaucoup à apprendre.
Pourtant, ce ne sont pas les atouts qui manquent. Nous sommes à une heure de l’Europe, nos côtes s’étendent sur 1 200 km d’est en Ouest, certains rivages sont restés à l’état sauvage, certaines de nos dunes atteignent en bordure de plage plus de quinze mètres, particulièrement sur les berges du Dahra, nos forêts et nos massifs sont extrêmement giboyeux, sur les monts de Blida et de Chréa, la neige est si abondante que l’on peut skier pendant au moins trois mois dans l’année. La steppe qui s’étend elle aussi d’est en ouest sur plusieurs millions de kilomètres offre aux touristes des paysages pittoresques en plus de ses immensités alfatières inconnues en Europe.
Quant à notre Sahara, considéré comme le deuxième plus grand désert du monde et qui n’est qu’à deux heures de Marseille, il est, de l’avis de tous les étrangers qui l’ont visité pour la première fois, absolument fabuleux.
- InfoSoir
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