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Le président du fabricant japonais de semiconducteurs Elpida Memory travaillera désormais gratuitement, un geste symbolique pour aider l'entreprise à surmonter ses difficultés financières liées à la chute de la demande mondiale, a annoncé lundi le groupe.
Le président, Yukio Sakamoto, ne recevra aucun salaire en novembre et décembre. Sa rémunération sera ensuite divisée par deux jusqu'à ce qu'Elpida Memory revienne aux bénéfices, a précisé une porte-parole du groupe.
"Il veut montrer aux actionnaires sa forte détermination à redresser l'entreprise", a expliqué cette porte-parole, Kumi Higuchi.
Mme Higuchi a refusé de révéler le montant du salaire de son patron. Mais elle a indiqué qu'il se situait en dessous du salaire moyen d'un PDG d'entreprise japonaise cotée, qui est de 50 millions de yens (360.000 euros) par an.
Il s'agit d'un geste symbolique qui n'aura aucun impact significatif sur les résultats de la société, a-t-elle précisé.
Il est fréquent que des PDG japonais s'auto-sanctionnent en amputant tout ou partie de leur salaire lorsque leur entreprise est prise en faute ou réalise de mauvaises performances. Il est en revanche extrêmement rare qu'un dirigeant se mette à travailler totalement gratuitement.
Elpida Memory est l'un des principaux producteurs mondiaux de mémoires DRAM, utilisées dans de nombreux appareils électroniques. Il s'attend à subir une perte nette d'environ 46 milliards de yens (115 millions d'euros) au cours des six mois d'avril à septembre, en raison du recul de la demande mondiale et de la concurrence féroce qui fait chuter les prix dans le secteur.
-AP
Le président, Yukio Sakamoto, ne recevra aucun salaire en novembre et décembre. Sa rémunération sera ensuite divisée par deux jusqu'à ce qu'Elpida Memory revienne aux bénéfices, a précisé une porte-parole du groupe.
"Il veut montrer aux actionnaires sa forte détermination à redresser l'entreprise", a expliqué cette porte-parole, Kumi Higuchi.
Mme Higuchi a refusé de révéler le montant du salaire de son patron. Mais elle a indiqué qu'il se situait en dessous du salaire moyen d'un PDG d'entreprise japonaise cotée, qui est de 50 millions de yens (360.000 euros) par an.
Il s'agit d'un geste symbolique qui n'aura aucun impact significatif sur les résultats de la société, a-t-elle précisé.
Il est fréquent que des PDG japonais s'auto-sanctionnent en amputant tout ou partie de leur salaire lorsque leur entreprise est prise en faute ou réalise de mauvaises performances. Il est en revanche extrêmement rare qu'un dirigeant se mette à travailler totalement gratuitement.
Elpida Memory est l'un des principaux producteurs mondiaux de mémoires DRAM, utilisées dans de nombreux appareils électroniques. Il s'attend à subir une perte nette d'environ 46 milliards de yens (115 millions d'euros) au cours des six mois d'avril à septembre, en raison du recul de la demande mondiale et de la concurrence féroce qui fait chuter les prix dans le secteur.
-AP