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Les travaux ont commencé en fèvrier 2006, 24,000 ingénieurs, techniciens, ouvriers ont participé au projet. La première phase sera terminé officiellement en septembre 2009.
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Thalès équipe la billeterie de ce projet pharaonique.
À Dubaï, les lignes de métro sortent de terre à la même vitesse que les gratte-ciel. Deux lignes sont actuellement en construction. La première, baptisée Red Line, longera, sur 52 kilomètres, le littoral hyper urbanisé de Dubaï. La seconde, la Green Line, fera 17 kilomètres et reliera l'arrière-pays au centre historique de la ville. Les travaux d'ingénierie sont réalisés par Systra, une filiale commune de la SNCF et de la RATP. L'entreprise emploie près de 150 personnes sur place pour superviser les travaux pharaoniques de ces deux lignes qui coûteront 3 milliards d'euros à l'émirat. Les travaux sont réalisés par un consortium regroupant les japonais Mitsubishi, Kajima et Obayashi. Le français Thales équipe le système billettique de la future ligne.
En revanche, Alstom a échoué face à Mitsubishi lors de l'appel d'offres pour le matériel roulant. Les deux lignes entreront en service fin 2009 et pourront transporter 1,6 million de personnes par jour. «Le même projet en Europe prendrait le double de temps, se félicite Abdul Razzaq al-Khaja, de la Roads and Transport Authority de Dubaï. L'expertise et la technologie viennent d'Europe mais l'efficacité de notre système de décision permet d'aller très vite et de réaliser une ligne de métro en trois ans.»
L'émirat de Dubaï voit déjà plus loin puisqu'il prévoit la construction de deux nouvelles lignes : la Blue Line et la Purple Line, qui relieront l'actuel aéroport de Dubaï au futur aéroport Djebel Ali, au sud de la ville. Le développement de quartiers résidentiels chargés d'assurer leur propre plan de transports augure également de beaux contrats dans la région. Systra a d'ores et déjà décroché le tramway d'al-Safou et celui de Palm Deira, la fameuse île artificielle en forme de palmier.
Le Figaro
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Thalès équipe la billeterie de ce projet pharaonique.
À Dubaï, les lignes de métro sortent de terre à la même vitesse que les gratte-ciel. Deux lignes sont actuellement en construction. La première, baptisée Red Line, longera, sur 52 kilomètres, le littoral hyper urbanisé de Dubaï. La seconde, la Green Line, fera 17 kilomètres et reliera l'arrière-pays au centre historique de la ville. Les travaux d'ingénierie sont réalisés par Systra, une filiale commune de la SNCF et de la RATP. L'entreprise emploie près de 150 personnes sur place pour superviser les travaux pharaoniques de ces deux lignes qui coûteront 3 milliards d'euros à l'émirat. Les travaux sont réalisés par un consortium regroupant les japonais Mitsubishi, Kajima et Obayashi. Le français Thales équipe le système billettique de la future ligne.
En revanche, Alstom a échoué face à Mitsubishi lors de l'appel d'offres pour le matériel roulant. Les deux lignes entreront en service fin 2009 et pourront transporter 1,6 million de personnes par jour. «Le même projet en Europe prendrait le double de temps, se félicite Abdul Razzaq al-Khaja, de la Roads and Transport Authority de Dubaï. L'expertise et la technologie viennent d'Europe mais l'efficacité de notre système de décision permet d'aller très vite et de réaliser une ligne de métro en trois ans.»
L'émirat de Dubaï voit déjà plus loin puisqu'il prévoit la construction de deux nouvelles lignes : la Blue Line et la Purple Line, qui relieront l'actuel aéroport de Dubaï au futur aéroport Djebel Ali, au sud de la ville. Le développement de quartiers résidentiels chargés d'assurer leur propre plan de transports augure également de beaux contrats dans la région. Systra a d'ores et déjà décroché le tramway d'al-Safou et celui de Palm Deira, la fameuse île artificielle en forme de palmier.
Le Figaro