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J'ai trouvé cette très intéressante analyse sur le géant des hydrocarbures russe Gazprom sur le site Boursorama.com: en gros cette entreprise qui se voyait déjà comme la plus grosse capitalisation boursière du monde, se retrouve très fragilisée par l'actuelle crise financière mondiale, ce qu'il y a d' étonnant c'est que les entreprises les plus touchées ont été les banques alors comment cette entreprise en est arrivé là : en tout cas notre société nationale SONATRACH doit en tirer les leçons pour éviter de faire les mêmes erreurs et doit se positionner comme acteur plus stable que Gazprom auprès des clients européens, il y a un bon coup à jouer pour la SONATRACH...
Voici l'article:
"Que des banques d'investissement reposant sur des leviers d'endettement déraisonnables implosent subitement après des années d'outrance sur fond d'illiquidité et de non-transparence, cela n'a finalement rien que de très logique...
Que des institutions - à tous les sens du terme... - financières classiques se prenant pour des banques d'investissement ou des hedge funds se retrouvent en situation de banqueroute, passe encore ! Mais que des entreprises, industrielles ou minières, assises sur des patrimoines naturels ou tangibles de première importance se retrouvent aujourd'hui en difficultés, voilà qui est beaucoup plus étonnant et surtout troublant.
L'exemple de Gazprom, qui dispose, excusez du peu, du monopole de la distribution du gaz russe est, à ce titre, assez édifiant : ce n'est pas tant le fait que son cours de Bourse se soit effondré de 65 % (en roubles...) en 3 mois qui interpelle (par les temps qui courent...), mais plutôt le constat que la société semble commencer à rencontrer des difficultés de financement, et ceci même pour des projets des plus stratégiques.
Ainsi, elle envisage, faute de liquidités, de renoncer à la prise de contrôle du gisement sibérien géant de Kovytka, lequel contiendrait pourtant davantage de gaz que toutes les réserves prouvées du Canada. Etant déjà très endettée, elle vient par ailleurs de demander au gouvernement une aide de 1 milliard de dollars. Et encore ne s'agit-il que d'une goutte d'eau par rapport à ses besoins de financement programmés...
Alors, credit crunch, effet d'éviction, cannibalisation de l'économie réelle par la sphère financière, peu importe, dans le fond, les noms d'oiseaux ! La dure réalité est que de même qu'il était absolument impératif de pérenniser, à tout prix, le système bancaire, il faudra investir des montants tout aussi gargantuesques pour disposer de sources d'énergie dans un futur somme toute proche.
Il y donc fort à parier que les rotatives des banques centrales ne fassent que commencer à tourner..."
Boursorama.com
Voici l'article:
"Que des banques d'investissement reposant sur des leviers d'endettement déraisonnables implosent subitement après des années d'outrance sur fond d'illiquidité et de non-transparence, cela n'a finalement rien que de très logique...
Que des institutions - à tous les sens du terme... - financières classiques se prenant pour des banques d'investissement ou des hedge funds se retrouvent en situation de banqueroute, passe encore ! Mais que des entreprises, industrielles ou minières, assises sur des patrimoines naturels ou tangibles de première importance se retrouvent aujourd'hui en difficultés, voilà qui est beaucoup plus étonnant et surtout troublant.
L'exemple de Gazprom, qui dispose, excusez du peu, du monopole de la distribution du gaz russe est, à ce titre, assez édifiant : ce n'est pas tant le fait que son cours de Bourse se soit effondré de 65 % (en roubles...) en 3 mois qui interpelle (par les temps qui courent...), mais plutôt le constat que la société semble commencer à rencontrer des difficultés de financement, et ceci même pour des projets des plus stratégiques.
Ainsi, elle envisage, faute de liquidités, de renoncer à la prise de contrôle du gisement sibérien géant de Kovytka, lequel contiendrait pourtant davantage de gaz que toutes les réserves prouvées du Canada. Etant déjà très endettée, elle vient par ailleurs de demander au gouvernement une aide de 1 milliard de dollars. Et encore ne s'agit-il que d'une goutte d'eau par rapport à ses besoins de financement programmés...
Alors, credit crunch, effet d'éviction, cannibalisation de l'économie réelle par la sphère financière, peu importe, dans le fond, les noms d'oiseaux ! La dure réalité est que de même qu'il était absolument impératif de pérenniser, à tout prix, le système bancaire, il faudra investir des montants tout aussi gargantuesques pour disposer de sources d'énergie dans un futur somme toute proche.
Il y donc fort à parier que les rotatives des banques centrales ne fassent que commencer à tourner..."
Boursorama.com