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maroc privatisation pour faire face a la crise politico-financière

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  • maroc privatisation pour faire face a la crise politico-financière

    La rumeur d’une (nouvelle) vague de privatisation au Maroc annoncé à demi mot par le ministère de l’Economie et des Finances en dit long sur la situation politico-financière de l’Etat.

    Jusque là particulièrement timide (pour ne pas dire inexistant) au sujet de la crise financière internationale et son impact sur l’économie, le gouvernement conduit par Abbas El Fassi tente de trouver une issue de secours aux conséquences de la crise financière internationale sur l’économie réelle.

    Dans un premier temps, le Premier ministre et les membres de son équipe, ont décidé d’appliquer à la lettre la volonté du roi Mohammed VI de voir la classe moyenne renforcée dans son rôle de moteur de croissance. D’où la décision prise de baisser l’impôt sur le revenu (baisse des taux dans toutes les tranches) afin de booster le pouvoir d’achat de la classe intermédiaire.

    Néanmoins, la «commande» était passée bien avant le déclenchement de la crise financière mondiale et tout le remue ménage qui a suivi (et qui va durer). Du coup, l’exécutif s’est retrouvé dans l’obligation de réagir.

    De quel marge de manœuvre dispose-t-il ? Les prévisions en matière d’impact de la crise internationale sur l’économie nationale pronostiquent à l’unanimité une baisse de l’activité touristique, une diminution du transfert des MRE ou encore des investissements directs étrangers (IDE). Sans parler des secteurs d’activités comme l’immobilier, l’agroalimentaire où le textile qui pourrait connaître, dans des proportions différentes, des jours difficiles.

    Tout ceci a pour conséquence de doper les tensions sociales et donc de fragiliser les populations vulnérables. Ce qui explique la loi de Finances 2009 très «sociale» du gouvernement avec plus de 53% du budget alloué à l’action sociale.

    De conciliabules en…conciliabules, la «solution» est sortie du chapeau pour faire face à la crise programmée. Pourquoi ne pas privatiser ? Annoncée depuis des lustres, la Royal Air Maroc arrive en tête. Actionnaire (largement) majoritaire, l’Etat serait prêt à céder une part du capital. Une part seulement car la compagnie aérienne est un domaine…réservé.

    Pour Al Omrane, opérateur étatique en matière de constructions de logements, sa cotation en bourse avait été évoquée il y a quelques mois. Donc, pas de surprise si ce n’est la démarche philosophique quelque peu…immorale. Quand à LPEE (laboratoire public d’essais et d’études), rattaché au ministère des Transports et de l’Equipement, qui figure également sur la check liste, aucune contrainte majeure à l’horizon pour sa privatisation.

    Après avoir privatisé l’opérateur historique Maroc Telecom et avoir procédé à l’ouverture d’une partie du capital de la Banque Populaire – deux opérations financières qui avaient permis à l’Etat de renflouer ses caisses- le tour est venu d’initier une nouvelle vague de privatisations.

    En ces temps de crise et d’incertitudes, le Maroc se retrouve, malgré lui, embarquée sur le navire. Et la traversée promet d’être longue avec une météo peu clémente.

    Rachid Hallaouy

  • #2
    d'une autre part:
    - les recettes fiscales de l'état explosent (suite à la cadence de création d'entreprises, recettes générées par l'is)
    - lesdites entreprises à privatiser présentent une solidité financière trés remarquée
    conclusion, on entend plus booster les sociétés et leurs secteurs qu'autres choses

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    • #3
      il est question de vendre la ram pour renflouée les caisses de l'etat,
      pardon privatiser la ram

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      • #4
        je ne crois pas qu'il s'agit de renflouer la caisse, économiquement parlant (et non politiquement) les indices présentés dans mon message précédent prédisent le contraire, il suffit de les comprendre

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        • #5
          tu as raison transit le maroc va faire faillite comme l islande

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          • #6
            l'article tiré de ******** est médiocre.
            C'est éxactement ce qui se disait losque fathallah Oualalou a privatisé de grandes compagnies publique comme Maroc-telecom, ou Altadis, ou Comanav, tous le monde a crié au loup, agitant le spectre d'une crise de liquidités une fois qu'il n'ya aura plus rien à vendre...
            Finalement ces entreprises rapportent plus à l'Etat que losqu'elles étaient sous sa coupe.
            Ce genre d'analyse sont de vielles approche miteuse et caduque de l'économie, et puis la RAM rapporterai à tous casser 1,5 milliards $, pour un budget de 20 milliards $ c'est pas grand chose. En tous cas c'est pas ça qui renflouera les caisses.

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            • #7
              mon but n'est pas de te decevoire transit mais bon c'est juste pour que tu comprend un peus la situation.

              Les recettes de l'Impôt sur les sociétés enregistrent une hausse de 72%

              Au premier semestre 2008, les recettes fiscales ont progressé de 29,3% pour s’établir à plus de 101 milliards DH. Et c’est l’IS qui a dopé le plus cette manne fiscale avec 31,076 milliards DH, en hausse de 72,5 % par rapport au premier semestre 2007.


              Belle moisson fiscale pour le gouvernement Abbas El Fassi. Au premier semestre de cet exercice, les recettes fiscales ont atteint plus de 101 milliards de dirhams contre 78,178 milliards de dirhams, à fin juin 2007, soit une hausse de 29,3 %. Et c’est plutôt l’Impôt sur les sociétés (IS) qui a dopé le plus cette manne fiscale. De 18,014 milliards de dirhams à fin juin 2007, l’IS a rapporté aux caisses de l’Etat 31,076 milliards de dirhams au cours des six premiers mois de cette année, marquant ainsi une fulgurante croissance de 72,5 %. Dans la loi de Finances 2008, le gouvernement a ramené l’Impôt sur les sociétés (IS) à 30 % au lieu de 35 %. «L’IS est l’impôt le plus élevé. En le baissant, l’Etat investit et donc, l’on s’attend à un retour sur investissement. C’est un gage de confiance de l’Etat vis-à-vis des entreprises», avait insisté Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, lors de la présentation à la presse de l’actuelle loi de Finances, vendredi 9 novembre 2007, à Rabat. À six mois de l’application de cette nouvelle mesure fiscale, l’Etat a commencé à récolter les fruits de son investissement. Cette baisse de 5% du taux de l’IS s’est répercutée donc par une hausse de 72,5% des recettes générées par cet impôt. Mais, il n’y a pas que les sociétés qui ont contribué à renflouer les caisses de l’Etat. Le consommateur final a lui aussi participé à cette manne fiscale. En effet, les recettes de TVA ont marqué une progression de 22,2%, à fin juin 2008, pour s’établir à 29,92 milliards de dirhams. Après l’Impôt sur les sociétés et la TVA, il y a l’Impôt sur le revenu (IR). Au cours des six premiers mois de cette année, l’Impôt sur le revenu a généré 16,56 milliards de dirhams, en hausse de 17,7 % par rapport à fin juin 2007. Dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière du mois d’août 2008, Bank Al-Maghrib a révélé un excédent budgétaire de 7,8 milliards de dirhams. «Au terme du mois de juin 2008, l’exécution de la loi de Finances s’est soldée par un excédent budgétaire de 7,8 milliards de dirhams à la faveur d’une nette amélioration des recettes fiscales, face à un accroissement relativement modéré des dépenses en dépit de la hausse continue des charges de compensation», relève-t-on dans ce document. En effet, les dépenses courantes se sont élevées à 80,1 milliards, en croissance de 17,5% par rapport au premier semestre 2007. Cette augmentation est due essentiellement à l’alourdissement continu des charges de compensation. Ces dernières sont passées de 5,824 milliards de dirhams à fin juin 2007 à 15,581 milliards de dirhams à fin juin dernier, marquant ainsi un saut de 167,5%. S’agissant des dépenses de fonctionnement, elles ont atteint 54,1 milliards de dirhams, en progression de 5,1 %. Cette hausse est liée notamment à une performance de 4,2 % des charges de personnel, pour s’établir à plus de 34 milliards de dirhams, et de 6,8 % des dépenses des autres biens et services. Les charges relatives aux intérêts de la dette ont, quant à elles, accusé une légère baisse de 4,4%, en se limitant à 10,433 milliards de dirhams.

              Le 25-8-2008
              Par : Atika Haimoud

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              • #8
                et comme tu sais cher ami pour un gouvernement qui ce respecte, quand tu fais des recettes record tu dois donner au gens des augmentation de salaire ou au moin deminuer les impots.
                pour ce gouvernement pauvre il fait les 2.


                23.09.08 à 15:57

                Nourdinne Bensouda, Directeur général des Impôts. /DR
                Loi de finances: La baisse de l'IR et de la TVA confirmée
                La loi de finances 2009 prévoit de bonnes nouvelles pour les Marocains. Notamment sur le plan fiscal. La nouvelle loi, qui sera soumise prochainement au Conseil de gouvernement, prévoit en effet une baisse de deux points de l’Impôt sur le revenu (IR) sur le seuil marginal et une baisse de la TVA.

                Nourdinne Bensouda, Directeur général des Impôts, l’a confirmé par médias interposés. Selon lui, l’administration fiscale a déjà préparé des simulations de baisse de taux et de la révision des tranches de l’IR, actuellement à 42%. La tranche exonérée sera également relevée de 24.000 DH à 30.000 DH.

                Cette réforme de l’IR sera l’occasion pour le gouvernement de traduire dans les faits la nécessité de renforcer, sinon de créer, une classe moyenne. Cette dernière a fait l’objet de deux discours de SM le Roi Mohammed VI. “La réforme envisagée vise à donner plus de pouvoir d’achat à cette tranche”, a souligné M. Bensouda dans une déclaration au quotidien L’Economiste.

                La baisse du taux de l’IR constitue, rappelons-le, la deuxième réforme de cet impôt, après celle de 2007. Et ce, en attendant celle de 2010 qui verra le taux marginal ramené à 38%, selon des sources officielles.

                Baisse d’un point de la TVA

                La nouvelle loi de Finances, qui sera soumise à discussion au Parlement le 20 octobre, prévoit également une baisse d’un point de la TVA (de 20% à 19%). “Le Premier ministre avait annoncé l’objectif d’un taux normal à 18%. Le reste relève des arbitrages politiques”, précise M. Bensouda.

                “Ce serait la contrepartie, logique, de la suppression, déjà amorcée, des exonérations et autres abattements existants”, explique un professionnel. L’objectif est de faire d’une pierre deux coups : supprimer la fiscalité dérogatoire, mais en même temps réduire la pression fiscale afin d’en élargir l’assiette.

                Pour le Directeur général des Impôts, le gouvernement a déjà tracé sa feuille de route en insistant sur la baisse de la pression fiscale. “C’est le timing politique qui déterminera sa mise en œuvre, en fonction des possibilités budgétaires”, a-t-il dit.

                Auteur : Y.B

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                • #9
                  Il commence par énoncer des faits : une crise internationale a vu le jour. Celle-ci va avoir des impacts certains sur le Maroc : moins de touristes, mois d'entrées de devise des RME, moins d'IDE.

                  Ensuite, baisse des impôts pour augmenter le pouvoir d'achat pour soulager les familles (qui était prévu de longues date).

                  Il faut donc trouver l'argent ailleurs : la solution est de privatiser ! Si la crise dure et s'intensifie, quelles autres solutions ? Ca va pas être facile...


                  Ensuite quand tu dis que les compagnies privatisées rapportent plus, je dirais oui éventuellement pour les recettes fiscales et quelques emplois de plus. Par contre, les profits sont rapatriés chez le propriétaire français par exemple pour Maroc Télécom. Des profits qui peuvent se compter en milliards qui auraient pu contribuer au secteur social. Ce serait intéressant de voir des projections pour savoir si ces privatisations sont en définitive bonnes ou pas.

                  Je me demande qui est le minable...
                  Dernière modification par DZmes Bond, 20 octobre 2008, 18h32.
                  La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                  • #10
                    merci auscasa pour toutes les explications sur l'economie marocaine
                    le ministre marocain de l'economie devrait lire ton post ça va lui redonner le moral de voir tous ces chiffres de reve

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                    • #11
                      c'est pas des societes qui vont etre vendue a 1 dinar simbolique dzbond.
                      on parlent de vrais groupe qui font des chiffres d'affaire en milliard de dollars qui vont entrer en bourse et tu seras surpris par le nombre de marcocain qui investisse dans la bourse.

                      pour ce qui est de la RAM qui a besoin de partenaire, je vois pas de mal qu'un groupe comme emarate prend 35% et unis leur force avec le freesky avec l'europe ou avec airfrance KLM pour avoire un plus grand marche, parceque comme tu sais quand tu dis la RAM c'est air mauritanie et air senegal.....

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                      • #12
                        Les chiffres de rêve c'est 55 milliards$ d'investisemnt rien que pour les EAU, et deux ans après pas même un million de centimde de DA investi.

                        Sinon c'est la réalité, si tu crois que le Maroc privatise pour renflouer les caisses; c'est que tu crois que le Maroc va si mal qu'il va faire faillte dans lezs mois qui vienne, alors qui vivra verra.
                        Bravo auscasa pour les articles,

                        Sinon le nombre de marocains ayant investi en Bourse avoisine les 800 000, dont 60% à Casablanca. Soit 500 000 personne à Casa pour 5,5 Millions.

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                        • #13
                          Auscasa : Je ne remets pas en cause les compagnies privatisées. D'ailleurs, je disais bien que ça leur permet d'être plus compétitives. Le sujet parlait des marges de manoeuvre du guovernement marocain à trouver des fonds pour financer ses programmes (aide à la consommaiton dans le cas présent). Une fois que toutes les grosses compagnies seront privatisées, comment financer les nouveaux programmes ?

                          Il y a une trop grande tendance à dévier les sujets postés.

                          Ceux qui investissent en bourse peuvent financer en fait une compagnie qui va rapatrier plus de profits dans son pays soi dit en passant.
                          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                          • #14
                            comment financer les nouveaux programmes ?
                            je crois que l'imposition suffira largement dorénavant, les recettes fiscales pour ces deux dernières années (soit, suite à la reforme de l'is) en dit assez
                            pour ce qui est du mode de privatisation, on est pas encore décidé, cela devra dépendre des spécifications de chaque société (secteur, chiffre d'affaires, ...ETc)
                            quoique l'option qui prime est l'introduction en bourse (cette dernière est devenue très active ces dernières années, on lui fait plutôt confiance) sinon, il y aura privatisation par concession partielle, et progressive ou bien cession totale
                            Dernière modification par Bennis, 20 octobre 2008, 18h52.

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