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Le pétrole en hausse, l'Opep pourrait baisser sa production

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    Le pétrole en hausse, l'Opep pourrait baisser sa production
    le 20/10/2008 à 17:30 Reuters


    Les cours du pétrole poursuivent leur progression lundi en fin d'après-midi en Europe, soutenus par les spéculations sur une réduction des quotas de production de l'Opep dès la fin de la semaine.

    La hausse des Bourses européennes et américaines, sur des signes d'apaisement de la crise du crédit, soutient aussi les cours du brut.

    Vers 15h00 GMT, le contrat novembre sur le brut léger américain gagnait 2,41%, à 73,68 dollars le baril et le Brent prenait 2,27% à 71,15 dollars.

    "L'Opep pourrait fort bien annoncer une baisse d'un million de barils par jour de sa production de brut", écrit Merrill Lynch dans une note à sa clientèle.

    "Dans le cadre d'un scénario catastrophe sur la demande, l'Opep pourrait être contrainte à retirer jusqu'à 2,4 millions de bpj dans les 12 prochains mois."

    Plusieurs pays membres de l'Opep se sont prononcés en faveur d'une baisse de la production, parmi lesquels l'Iran et le Qatar, et ils ont reçu le soutien du président du cartel, l'Algérien Chekib Khelil.

    Mais d'autres Etats membres craignent qu'une réduction trop marquée de la production soit mal reçue par les marchés financiers, dont la stabilisation est encore loin d'être acquise.

    "Qu'il y ait ou non besoin de réduire la production de l'organisation de 500.000 ou d'un million de barils par jour (...) la décision devra être présentée de manière à donner confiance au marché et au monde afin qu'elle n'ait pas de conséquences néfastes", a déclaré une source de l'Opep citée par le quotidien Al Hayat, propriété de capitaux saoudiens.

    ENTRE 70 ET 90 DOLLARS

    Plusieurs membres de l'Organisation des pays exportateurs ont jugé pendant le week-end qu'un prix du baril située entre 70 et 90 dollars serait acceptable.

    La tâche du cartel est compliquée par le fait que tout ralentissement de l'économie mondiale est susceptible d'atténuer une éventuelle diminution de sa production destinée à soutenir les cours du baril.

    "Nous nous attendons à ce que les prix de l'énergie et des métaux industriels soient les principales victimes du climat actuel", souligne ainsi Deutsche Bank dans une note d'analyse, ajoutant s'attendre à voir le prix du baril tomber à 50 dollars d'ici la fin de l'an prochain.

    "L'histoire montre que l'Opep a du mal à soutenir les prix quand la croissance du PIB mondial tombe en dessous de 2%, comme cela a été le cas en 1998 et 2001", souligne la banque.

    Après avoir inscrit mi-juillet un record à plus de 147 dollars le baril, le brut léger est tombé la semaine dernière à 68,57 dollars, son plus bas niveau depuis 16 mois, en raison notamment de la multiplication des signes de ralentissement économique aux Etats-Unis.

    Jane Merriman, version française Stanislas Dembinski et Marc Angrand
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