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20-10-2008 : La Tunisie voudrait-elle formaliser l'économie informelle ?
par : AM.
Un colloque international sur la formalisation de l'économie informelle en Afrique, le premier du genre, a débuté ses travaux lundi à Dakar sous l'égide du Bureau international du travail (BIT), en partenariat avec l'Union africaine (UA), rapportait lundi l'agence Pana.
Quinze pays africains (Bénin, Afrique du Sud, Namibie, Ethiopie, Ouganda, Cameroun, Angola, Egypte, Algérie, Tanzanie, Zimbabwe, Niger, Tchad, le Sénégal pays hôte et surtout la Tunisie où le sujet est d'actualité brulante) participent à la rencontre, qui va durer jusqu'au 24 octobre courant.
Selon la ministre sénégalaise de la Fonction publique, de l'Emploi, du Travail et des Organisations professionnelles, Mme Innocence Ntap Ndiaye, les conclusions de la rencontre vont permettre la mise en place de stratégies et programmes destinés à appuyer le secteur informel et à faciliter sa transition vers l'économie formelle.
Des statistiques mises à la disposition de la presse à l'ouverture du colloque montrent que sur une population de 5 millions de travailleurs, près de 4,5 millions évoluent, au Sénégal, dans le secteur informel dont la contribution au Produit intérieur brut (PIB) est de plus de 50% et constitue le deuxième employeur après l'Etat.
Selon les mêmes données, seuls 1,4% des travailleurs du secteur cotisent à la Caisse de sécurité sociale, alors que seulement 16% sont déclarés à la Chambre des métiers et que seuls 4% sont membres de la Chambre de commerce.
Il s'y ajoute que la productivité est en moyenne 3 à 10 fois inférieure à celle du secteur formel, dans ce secteur, qui fait en outre face à l'insécurité, au déficit de protection sociale, de couverture médicale, de formation et de difficultés d'accès aux crédits
African manager
par : AM.
Un colloque international sur la formalisation de l'économie informelle en Afrique, le premier du genre, a débuté ses travaux lundi à Dakar sous l'égide du Bureau international du travail (BIT), en partenariat avec l'Union africaine (UA), rapportait lundi l'agence Pana.
Quinze pays africains (Bénin, Afrique du Sud, Namibie, Ethiopie, Ouganda, Cameroun, Angola, Egypte, Algérie, Tanzanie, Zimbabwe, Niger, Tchad, le Sénégal pays hôte et surtout la Tunisie où le sujet est d'actualité brulante) participent à la rencontre, qui va durer jusqu'au 24 octobre courant.
Selon la ministre sénégalaise de la Fonction publique, de l'Emploi, du Travail et des Organisations professionnelles, Mme Innocence Ntap Ndiaye, les conclusions de la rencontre vont permettre la mise en place de stratégies et programmes destinés à appuyer le secteur informel et à faciliter sa transition vers l'économie formelle.
Des statistiques mises à la disposition de la presse à l'ouverture du colloque montrent que sur une population de 5 millions de travailleurs, près de 4,5 millions évoluent, au Sénégal, dans le secteur informel dont la contribution au Produit intérieur brut (PIB) est de plus de 50% et constitue le deuxième employeur après l'Etat.
Selon les mêmes données, seuls 1,4% des travailleurs du secteur cotisent à la Caisse de sécurité sociale, alors que seulement 16% sont déclarés à la Chambre des métiers et que seuls 4% sont membres de la Chambre de commerce.
Il s'y ajoute que la productivité est en moyenne 3 à 10 fois inférieure à celle du secteur formel, dans ce secteur, qui fait en outre face à l'insécurité, au déficit de protection sociale, de couverture médicale, de formation et de difficultés d'accès aux crédits
African manager