Une nouvelle bizzare...
Les Tunisiens ne réaliseront pas la jonction avec l’autoroute Est-Ouest
Ce qui n’était que supputations et interrogations, sur la volonté du pays voisin, la Tunisie, de faire la jonction avec la section de l’autoroute Est-Ouest, vient d’être infirmé implicitement de la bouche même du ministre des Travaux publics, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’El-Tarf, hier, lundi.
Lors du dernier point de la visite, au niveau de Ghounguet Aoun, considéré comme la fin de l’autoroute et sa supposée jonction avec la section de l’autoroute du côté tunisien, de l’autre côté de la bande frontalière, les explications du directeur des travaux publics sur l’entame, au cours de la semaine prochaine, d’une étude de variante pour la réalisation d’une route de 16 km reliant le point final de l’autoroute avec le poste frontalier d’El Ayoune, ont jeté un froid glacial dans le dos de plusieurs personnes présentes. Selon les explications du directeur du secteur : «Il s’agit de la réalisation de 3 km de route qui relieront l’autoroute au chemin de wilaya n°110 lequel est relié à la commune d’El Ayoune, sur une distance de 10 km, la distance du chef-lieu de commune au poste frontalier en empruntant la RN 44 est de 3 km.»
En prenant la parole, le ministre indiquera qu’«il faut faire une étude globale de la jonction avec l’autoroute; la RN 44 doit être prise totalement en charge sur ces 16 km». Cette nouvelle va certainement donner de l’eau au moulin des protecteurs de la nature et les conforter dans leurs analyses et particulièrement sur le fait que la section de la wilaya n’obéit à aucune rationnalité environnementale ni logique économique et sociale. Auparavant, le ministre a inspecté la section de la wilaya sur 87,6 km. Lors de sa première halte au niveau de la commune de Dréan, Amar Ghoul a intimé l’ordre au directeur du consortium japonais Coojal en charge de la section de la wilaya d’«engager entre autres, la réalisation de tous les ouvrages d’art, la réalisation des deux viaducs, le relogement des familles expropriées, la déviation des lignes électriques de moyenne et basse tension, la levée de toutes les contraintes ponctuelles, l’accélération d’études, de mise à disposition de Coojal par l’Ana (Agence nationale des autoroutes) de toutes les quantités d’explosifs nécessaires pour réaliser les travaux sur une distance avoisinant les 40 km de terrain rocheux et escarpé, de passer après les terrassements à la pose des couches supérieures, de réaliser dans les plus brefs délais les ouvrages busés et d’augmenter la cadence du travail en mettant à disposition de nouveaux moyens matériels et humains».
Dans le même sillage, le ministre révélera que «le directeur de l’Algérienne des autoroutes viendra au cours de la semaine prochaine à la wilaya pour étudier l’implantation des aires de repos et des aires de service». Il est important de savoir que le taux d’avancement des travaux accuse un retard. Pour preuve, le décapage de la terre végétale s’est effectué sur 71 km et le terrassement sur 18 km sur les 87,6 km de la section indiquée. La section de l’autoroute comptera après son achèvement, 4 échangeurs et 22 passages pour la faune. Reste que cette visite qui n’a duré qu’une demijournée, a été plutôt marquée par l’évidence que les Tunisiens n’en ont cure de réaliser une jonction avec ledit «projet du siècle».
Daoud Allam
Les Tunisiens ne réaliseront pas la jonction avec l’autoroute Est-Ouest
Ce qui n’était que supputations et interrogations, sur la volonté du pays voisin, la Tunisie, de faire la jonction avec la section de l’autoroute Est-Ouest, vient d’être infirmé implicitement de la bouche même du ministre des Travaux publics, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’El-Tarf, hier, lundi.
Lors du dernier point de la visite, au niveau de Ghounguet Aoun, considéré comme la fin de l’autoroute et sa supposée jonction avec la section de l’autoroute du côté tunisien, de l’autre côté de la bande frontalière, les explications du directeur des travaux publics sur l’entame, au cours de la semaine prochaine, d’une étude de variante pour la réalisation d’une route de 16 km reliant le point final de l’autoroute avec le poste frontalier d’El Ayoune, ont jeté un froid glacial dans le dos de plusieurs personnes présentes. Selon les explications du directeur du secteur : «Il s’agit de la réalisation de 3 km de route qui relieront l’autoroute au chemin de wilaya n°110 lequel est relié à la commune d’El Ayoune, sur une distance de 10 km, la distance du chef-lieu de commune au poste frontalier en empruntant la RN 44 est de 3 km.»
En prenant la parole, le ministre indiquera qu’«il faut faire une étude globale de la jonction avec l’autoroute; la RN 44 doit être prise totalement en charge sur ces 16 km». Cette nouvelle va certainement donner de l’eau au moulin des protecteurs de la nature et les conforter dans leurs analyses et particulièrement sur le fait que la section de la wilaya n’obéit à aucune rationnalité environnementale ni logique économique et sociale. Auparavant, le ministre a inspecté la section de la wilaya sur 87,6 km. Lors de sa première halte au niveau de la commune de Dréan, Amar Ghoul a intimé l’ordre au directeur du consortium japonais Coojal en charge de la section de la wilaya d’«engager entre autres, la réalisation de tous les ouvrages d’art, la réalisation des deux viaducs, le relogement des familles expropriées, la déviation des lignes électriques de moyenne et basse tension, la levée de toutes les contraintes ponctuelles, l’accélération d’études, de mise à disposition de Coojal par l’Ana (Agence nationale des autoroutes) de toutes les quantités d’explosifs nécessaires pour réaliser les travaux sur une distance avoisinant les 40 km de terrain rocheux et escarpé, de passer après les terrassements à la pose des couches supérieures, de réaliser dans les plus brefs délais les ouvrages busés et d’augmenter la cadence du travail en mettant à disposition de nouveaux moyens matériels et humains».
Dans le même sillage, le ministre révélera que «le directeur de l’Algérienne des autoroutes viendra au cours de la semaine prochaine à la wilaya pour étudier l’implantation des aires de repos et des aires de service». Il est important de savoir que le taux d’avancement des travaux accuse un retard. Pour preuve, le décapage de la terre végétale s’est effectué sur 71 km et le terrassement sur 18 km sur les 87,6 km de la section indiquée. La section de l’autoroute comptera après son achèvement, 4 échangeurs et 22 passages pour la faune. Reste que cette visite qui n’a duré qu’une demijournée, a été plutôt marquée par l’évidence que les Tunisiens n’en ont cure de réaliser une jonction avec ledit «projet du siècle».
Daoud Allam
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