Je ne sais pas si cet argent sera distribué à tout prisonier, ou seulement, juste aux petits délinquants.
Je ne pense pas que l'argent fera d'un repris de justice, un ange, surtout s'il a un lourd dossier.
Amnistier les criminels, et voilà maintenant les payer à la sortie de la prison...
Là je ne comprends plus rien.
Un décret exécutif adopté hier en Conseil du gouvernement
Avec l’application de la nouvelle politique pénitentiaire, les détenus vont avoir droit à une aide sociale et financière, attribuée aux plus démunis qui ont purgé leur peine. Une fois libérés, ces prisonniers peuvent prétendre à cette aide qui facilitera leur réinsertion sociale.
C’est ce qui ressort du décret exécutif, portant conditions et modalités d’attribution de l’aide sociale, adopté, hier, par le Conseil du gouvernement, présidé par le chef de l’exécutif, M. Ahmed Ouyahia. Ainsi en plus des nouveaux régimes d’application des peines notamment en matière de rééducation en dehors du milieu fermé et l’institutionnalisation de la liberté conditionnelle, les détenus seront, pour la première fois, soutenus financièrement. Ces changements qui seront opérés dans le monde carcéral sont menés dans le seul but d’améliorer les conditions de détention des prisonniers et leur donner la possibilité d’une réinsertion sociale. Ils s’inscrivent également dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre de la réforme de la justice.
Au cours de ce Conseil du gouvernement consacré, exclusivement, à l’examen de trois textes de loi relatifs à l’organisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus, le ministre de la Justice et garde des Sceaux a présenté un deuxième décret portant sur les moyens de communication à distance et les modalités de leur utilisation par les détenus. Ces derniers auront la possibilité de communiquer à distance avec leurs proches en utilisant des moyens de communication mis à leur disposition par l’établissement pénitentiaire. Selon le texte de loi, ces moyens de communication sont réservés à certaines catégories de prisonniers qui ne pourront en bénéficier que sur la base d’une autorisation délivrée par une autorité, identifiée dans le texte de loi.
Quant au 3e décret, adopté lors de la réunion du Conseil de gouvernement, il a trait à l’organisation, les missions et le fonctionnement du comité interministériel de coordination des activités de rééducation et de réinsertion sociale des détenus. Il s’agit d’un organe créé par la loi de 2005 qui aura la mission de coordonner l’activité des départements concernés par la réinsertion sociale des détenus et de prendre toute initiative susceptible d’améliorer leurs conditions de détention et de rééducation. Il y a lieu de rappeler que le nouveau code de l’organisation pénitentiaire et de réinsertion sociale fixe les classifications des établissements pénitentiaires en milieu fermé selon les catégories de détenus et la durée de la peine des prisonniers. Le nouveau code détermine aussi les nouvelles prérogatives des différents intervenants à l’image du juge d’application des peines qui aura un pouvoir décisionnel en matière d’individualisation et d’aménagement de la peine.
Quant au nouveau régime d’application des peines, la nouveauté réside dans la liberté conditionnelle qui sera accordée aux détenus primaires, aux condamnés récidivistes et les condamnés à une peine perpétuelle s’ils justifient «d’une bonne conduite et présentent des gages réels d’amendement».
B. Mokhtaria. Quotidien d'Oran
Je ne pense pas que l'argent fera d'un repris de justice, un ange, surtout s'il a un lourd dossier.
Amnistier les criminels, et voilà maintenant les payer à la sortie de la prison...
Là je ne comprends plus rien.
Un décret exécutif adopté hier en Conseil du gouvernement
De l’argent à la sortie de prison
Avec l’application de la nouvelle politique pénitentiaire, les détenus vont avoir droit à une aide sociale et financière, attribuée aux plus démunis qui ont purgé leur peine. Une fois libérés, ces prisonniers peuvent prétendre à cette aide qui facilitera leur réinsertion sociale.
C’est ce qui ressort du décret exécutif, portant conditions et modalités d’attribution de l’aide sociale, adopté, hier, par le Conseil du gouvernement, présidé par le chef de l’exécutif, M. Ahmed Ouyahia. Ainsi en plus des nouveaux régimes d’application des peines notamment en matière de rééducation en dehors du milieu fermé et l’institutionnalisation de la liberté conditionnelle, les détenus seront, pour la première fois, soutenus financièrement. Ces changements qui seront opérés dans le monde carcéral sont menés dans le seul but d’améliorer les conditions de détention des prisonniers et leur donner la possibilité d’une réinsertion sociale. Ils s’inscrivent également dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre de la réforme de la justice.
Au cours de ce Conseil du gouvernement consacré, exclusivement, à l’examen de trois textes de loi relatifs à l’organisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus, le ministre de la Justice et garde des Sceaux a présenté un deuxième décret portant sur les moyens de communication à distance et les modalités de leur utilisation par les détenus. Ces derniers auront la possibilité de communiquer à distance avec leurs proches en utilisant des moyens de communication mis à leur disposition par l’établissement pénitentiaire. Selon le texte de loi, ces moyens de communication sont réservés à certaines catégories de prisonniers qui ne pourront en bénéficier que sur la base d’une autorisation délivrée par une autorité, identifiée dans le texte de loi.
Quant au 3e décret, adopté lors de la réunion du Conseil de gouvernement, il a trait à l’organisation, les missions et le fonctionnement du comité interministériel de coordination des activités de rééducation et de réinsertion sociale des détenus. Il s’agit d’un organe créé par la loi de 2005 qui aura la mission de coordonner l’activité des départements concernés par la réinsertion sociale des détenus et de prendre toute initiative susceptible d’améliorer leurs conditions de détention et de rééducation. Il y a lieu de rappeler que le nouveau code de l’organisation pénitentiaire et de réinsertion sociale fixe les classifications des établissements pénitentiaires en milieu fermé selon les catégories de détenus et la durée de la peine des prisonniers. Le nouveau code détermine aussi les nouvelles prérogatives des différents intervenants à l’image du juge d’application des peines qui aura un pouvoir décisionnel en matière d’individualisation et d’aménagement de la peine.
Quant au nouveau régime d’application des peines, la nouveauté réside dans la liberté conditionnelle qui sera accordée aux détenus primaires, aux condamnés récidivistes et les condamnés à une peine perpétuelle s’ils justifient «d’une bonne conduite et présentent des gages réels d’amendement».
B. Mokhtaria. Quotidien d'Oran
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