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Le marché des call-centers en Algérie

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  • Le marché des call-centers en Algérie

    L’Algérie s’ouvre sur le marché des call-centers. Beaucoup d’entreprises économiques ainsi que d’autres entités ont recours aux services des centres d’appels pour la gestion des affaires courantes. Il est vrai que prendre une communication téléphonique, renseigner et orienter son interlocuteur est un véritable métier. De nos jours, les standards téléphoniques sont la vitrine des entreprises et autres organismes. En Algérie, beaucoup d’ambassades et d’acteurs économiques sous-traitent avec les call-centers. Il n’en demeure pas moins que ce marché n’en est qu’à ses débuts.

    Et pour cause, l’Algérie ne compte que 1 400 positions (téléopérateurs), alors que pour se positionner sur le marché mondial, un pays doit disposer d’une plate-forme d’au moins 2 000 positions.

    Ainsi, dans la perspective de donner plus d’essor à ce domaine d’activité, la deuxième édition du Salon algérien des centres d’appels va avoir lieu les 17 et 18 novembre prochain à l’hôtel Mercure d’Alger. Au cours d’une conférence de presse, il a été expliqué que l’objectif de ce salon est d’abord de rassembler tous les acteurs du secteur à l’exemple des pouvoirs publics, donneurs d’ordre, prestataires tant nationaux qu’étrangers. Il s’agit aussi de tenter de proposer les meilleures solutions de création de centres d’appels en Algérie et de susciter des vocations pour la création de centres d’appels inshore et offshore (internes et externes).

    Selon les organisateurs de l’événement, la première édition du Salon des callcenters, tenue en novembre de l’année écoulée, a été une réussite à telle enseigne que beaucoup d’exposants ont renouvelé leur participation à la deuxième édition. Mohamed El- Ouahdoudi, directeur du salon en question, ne cache pas l’ambition de faire connaître les atouts de la destination «Algériecentres d’appels».

    Selon lui, la ressource humaine algérienne est de loin la plus qualifiée et fait preuve d’un haut niveau de maîtrise de la langue, tant sur le plan de la pratique que de la phonétique. M. El-Ouahdoudi ne cache pas son souhait de voir émerger un marché maghrébin de la relation clients-centres de contacts.

    Il est à noter qu’actuellement, l’Algérie compte 26 centres d’appels. Ce chiffre va passer à 40 d’ici à la fin de l’année. La particularité du marché des call-centers en Algérie, comparé à ceux des autres pays du Maghreb, est qu’il est à 50 % interne et à 50 % externe.

    Dans les autres pays, le marché est à consommation extérieure à 100 %. Pour les difficultés, il a été cité le problème des tarifications, légèrement en hausse par rapport à la pratique mondiale. Il a également été demandé plus de souplesse de la part de l’Autoroté de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), pour l’octroi des licences d’exploitation. Beaucoup d’investisseurs étrangers sont intéressés par l’Algérie. Il a enfin été souligné qu’un call-center représente un investissement moyen de 15 millions de dinars, avec un retour sur investissement qui ne commence qu’à partir de deux années d’activité.

    Par le Soir

  • #2
    Ouyahia a ferme ce secteur pendant son dernier mandat produisant un retard enorme par rapport a nos deux voisins et meme par rapport au Senegal qui a pris une avance remarquable.


    C'est une bonne chose que l'etat corrige ses erreurs (des erreurs bete), mais faut etre comme les US "Bienvenu a tt investisseur" faut que l'algerie rime avec l'image du pays "Investir sans limite et sans crainte"

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