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le président de l'APN menace le député du RCD !

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  • le président de l'APN menace le député du RCD !

    Le 11 octobre, à l’occasion du débat sur le projet de la loi de finances (LFC), le président de l'APN a commis un acte grave et inédit quand, joignant le geste à la parole, il menaçait le député Mohcine Belabbas qui demandait un point d’ordre pendant que le ministre chargé des relations avec le Parlement s’adonnait à un réquisitoire d’une rare indécence contre le RCD.




    Mouhsin Belabas :


  • #2
    a Tamedit n-was frlasen

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    • #3
      on progresse

      là où ceux qui disent qu'il y a cacophonie, nous nous y voyons l'exercice de la democratie...

      c'est bien, c'est comme ça que s'acquiert la democratie, faut en arriver jusqu'au mains s'il faut !

      Commentaire


      • #4
        Bravo au RCD qui démontre qu'il reste encore un espoir pour la démocratie en Algérie
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

        Commentaire


        • #5
          Voici la lettre ouverte destinée au président de l’APN et adressée à toutes les institutions parlementaires auxquelles est affiliée l’APN :

          LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT

          DE L’ASSEMBLEE POPULAIRE NATIONALE

          Monsieur le Président,

          Le 11 octobre, à l’occasion du débat sur le projet de la loi de finances (LFC), vous avez commis un acte grave et inédit quand, joignant le geste à la parole, vous menaciez le député Mohcine Belabbas qui demandait un point d’ordre pendant que le ministre chargé des relations avec le Parlement s’adonnait à un réquisitoire d’une rare indécence contre notre parti.

          Monsieur le Président,

          Pour avoir connu les geôles du régime algérien et combattu ses abus, nous savions depuis toujours que le Parlement de notre pays, né de fraudes récurrentes, n’était pas, loin s’en faut, un étalon de démocratie.

          Il reste qu’en matière d’abus, vous avez innové et en relayant la fraude électorale par la menace, vous aggravez les tensions politiques en cette période particulièrement confuse et incertaine.

          Pendant qu’un ministre de la République, éludant toutes les interpellations adressées à l’Exécutif, déverse jugements et anathèmes contre un parti de l’opposition, vous suivez, impassible, ce lynchage avant de vous rebiffer quand des députés de l’opposition vous demandent d’assumer votre rôle d’arbitre.

          Nous vous interpellons publiquement car les informations qui ont filtré sur la genèse de cet incident confirment le caractère prémédité de cette affaire et dévoile la situation délétère dans laquelle évolue l’institution parlementaire algérienne.

          Sortant de votre rôle, vous avez repris et commenté de façon tendancieuse la quasi-totalité des interventions du RCD. A l’inverse, vous vous êtes bien gardé de faire la moindre remarque aux autres députés. Il est vrai qu’ils appartiennent tous à la coalition qui soutient le chef de l’Etat.

          Plus grave, la veille de l’incident, vous enfonçant un peu plus dans la compromission, vous demandiez en plénière aux membres du gouvernement de « répondre de façon politique » au RCD.

          Enfin, et pour couronner le tout, vous improvisez une séance nocturne pour donner l’occasion à un membre de l’Exécutif connu, pour ses outrances et son zèle, de relancer la vieille antienne des régimes populistes qui camouflent leur incurie par l’appel à la mobilisation contre l’ennemi intérieur, relai de l’étranger. Véritable fracture sous-terraine dans la classe politique, l’anti kabylisme - remis à l’honneur depuis une dizaine d’années- a naturellement servi de toile de fond à la diatribe.

          Sur le fond, ces perfidies, à la vérité un peu misérables, ne trompent plus personne en Algérie.

          Il y a quarante six ans que la guerre d’indépendance est terminée. Comme nous vous le faisions remarquer en plénière, ceux qui ont accompli leur devoir sont connus et ceux qui sont restés à la marge ou pire qui ont fui leur devoir ne manquent pas une occasion pour afficher un patriotisme vénal d’autant plus bruyant qu’il est aujourd’hui sans risque.

          Et le ministre concerné est un exemple type de ce genre d’ignominies.


          Monsieur le Président,

          Tous les Algériens savent que le pouvoir occulte, c'est-à-dire le pouvoir réel, a condamné notre parti à ne jamais dépasser dix neuf sièges à l’Assemblée puisque la réglementation exige vingt signatures de députés pour pouvoir introduire une proposition de loi.

          Le fait est qu’en l’occurrence la fraude, religion et mécanique du pouvoir, a régulièrement sévi et, en 1997 comme en 2007, le RCD, spolié de son score, a vu, à chaque échéance électorale, son groupe réduit à dix neuf députés.


          De quoi a donc peur le pouvoir pour s’engager dans des méandres politiciens aussi puérils ?

          Pourquoi une douzaine d’interventions, guidées par le bon sens et le souci de l’intérêt public a-t-elle ébranlé un système qui a usurpé tous les pouvoirs, provoquant un arbitraire sans précédent dans l’Assemblée ?

          Il est important de signaler cependant que des parlementaires de votre camp, soucieux de leur crédibilité, n’ont pas associé leur voix à celle de la meute.


          Monsieur le Président,

          Nous n’attendions ni engagement démocratique ni prise de risque de votre part. Mais du moins, espérions-nous que votre profession de médecin, impliquant le sens de l’éthique, vous aurait amené à ne pas arriver à l’inadmissible ou plus exactement à ne pas être le premier à le commettre.

          C’est fait.

          L’histoire enseigne que les menaces de députés dans les enceintes parlementaires sont des signes avant-coureurs de la décomposition des régimes.

          Finalement vous aurez, à votre corps défendant, précipité la décantation.

          En cela votre mandat fera date.



          Alger le 12 Octobre 2008.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            prophète Hocine Ait ahmed : tu as prit ton café

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            • #7
              Sigma

              Il en a abusé justement
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                le député Mohcine Belabbas s'était conduit d'une manière incorrecte en interrompant le ministre, qui voulait juste continuer son discours. Ce n'est comme ça qu'on demande un point d'ordre. J'ai vu la vidéo et c'est ma conclusion.
                Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                • #9
                  Djamal

                  L'incorrection n'est pas d'avoir interrompu le ministre mais sa diatribe contre un parti. C'est comme ça que l'on demande un point d'ordre au moment où le concerné commet la faute. Si tu es attaqué tu attends qu'il est finit ou tu réagis de suite ? De plus ce n'est pas un discours mais un réquisitoire.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    azefyuka
                    le vrai , l'authentique opposant au régime est le grand visionnaire et prophète Hocine Ait ahmed qu'un peuple de lâches ne mérite pas d'avoir comme président !


                    Ce peuple que tu traites de lâche ne voudrait jamais de ton Ait Ahmed pour président, lui qui a passé toute la décenie noire à silloner les capitales occidentales appelant à isoler l'Algérie et à imputer les crimes intégristes aux forces de sécurité algériennes. C'est lui le vrai apôtre du "qui tue qui" et qui a toujours cherche coûte que coûte à salir l'ANP et la faire passer pour une armée de tueurs.

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                    • #11
                      Allane

                      L'ANP n'est pas une blanche colombe comme tu voudrais le faire croire et Ait Ahmed est plutôt bien placé pour le savoir. Autant je ne suis pas d'accord sur le terme prophète employé autant il y a des vérités qu'il faut arrêter de vouloir dissimuler.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Zwina
                        L'ANP n'est pas une blanche colombe comme tu voudrais le faire croire et Ait Ahmed
                        Qu'elle soit blanche ou qu'elle soit noire, je suis trés fier de l'armée de mon pays qui a toujours combattu les terrorites , maintenu l'ordre et évité à notre pays une somalisation certaine. Autant je suis fier de l'ANP autant j'ai honte d'avoir pour compatriote un Ait Ahmed qui depuis 1963 ne cherche qu'à salir l'image de l'Algérie surtout ses forces de sécurité

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                        • #13
                          Bravo au RCD qui démontre qu'il reste encore un espoir pour la démocratie en Algérie

                          C'est la meilleure celle là. Ces bouffons sont devenus défenseurs de la démocratie. Ils ne font que du cinéma pour séduire l'électorat kabyle réputés pour son boycott. Le pouvoir a peur du boycott kabyle alors il veut donner l'occasion à ce minable parti pour se refaire santé et conquérir de nouveau le coeur des kabyles. Moi je sais que les kabyles ne sont pas naifs.

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                          • #14
                            Non Zwina ; lorsqu'on est native d'Ifigha , contrée très émancipée en Kabylie on est de facto séduit par le discours pseudo moderniste du " Docteur ": vous savez bien que les enfants de chouhada et les ayant droit dans , leur grande majorité , n'ont perçu que des miettes comparativement aux sommes colossales detournées par qui vous savez !

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                            • #15
                              allane : Autant je suis fier de l'ANP autant j'ai honte d'avoir pour compatriote un Ait Ahmed qui depuis 1963 ne cherche qu'à salir l'image de l'Algérie surtout ses forces de sécurité
                              Normal car ces forces de sécurité ont fait régner la terreur, tué et torturé des milliers d'algériens pendant des années et en toute impunité grâce à la réconciliation nationale. il est bien trop facile de les amnistier de tous leurs crimes sous prétextes qu'aujourd'hui ils se battent contre des "terroristes" qui n'existeraient si leurs méthodes ne les avaient pas crée.

                              handsman : C'est la meilleure celle là. Ces bouffons sont devenus défenseurs de la démocratie. Ils ne font que du cinéma pour séduire l'électorat kabyle réputés pour son boycott. Le pouvoir a peur du boycott kabyle alors il veut donner l'occasion à ce minable parti pour se refaire santé et conquérir de nouveau le coeur des kabyles. Moi je sais que les kabyles ne sont pas naifs
                              C'est certain que les Kabyles ne sont pas naifs et c'est pour cela qu'ils applaudissent à deux mains quand enfin des députés disent haut et fort les réalités du système algérien.

                              azefyuka : vous savez bien que les enfants de chouhada et les ayant droit dans , leur grande majorité , n'ont perçu que des miettes comparativement aux sommes colossales detournées par qui vous savez
                              ça c'est des accusations gratuites véhiculées pour le discréditer mais sans aucuns fondements.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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