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Livre interdit pour cause de banalisation des crimes coloniaux

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  • #61
    Tu serais un algérien d'histoire et de quotidien et moi une estivale ? Pourtant ton histoire devrait te rappeler qu'il n'est pas suffisant de naitre ou de vivre au pays pour se prétendre plus algérien que d'autres.
    Quand on n’a pas vécu le terrorisme, il est mal venu d’en parler comme si on l’avait vécu.
    Quand on était planqué à l’étranger pendant que le peuple crevait, on devrait s’abstenir de donner des leçons de patriotisme.
    Quand son quotidien dépend exclusivement des décisions du gouvernement Fillion et a toujours dépendu des décisions du gouvernement français, il est indécent de donner des leçons sur la politique algérienne.
    Quand on ne comprend pas la langue officielle du pays duquel on se prétend deux mois l’année, il est intellectuellement discutable de s’improviser politologue…

    (la liste peut être longue)

    Les journalistes et les écrivains n'ont pas été menacé que par les islamistes, leurs prédecesseurs (et successeurs) ont toujours été le pouvoir algérien qui exerçait une censure sur tous les médias. Tu devais téter ton biberon à cette époque ou peut être encore une cellule.
    Je t’ai déjà dit que l’Etat connaissait qui se cachait derrière les pseudonymes donc ton argument ne tient pas la route, pas la peine d’essayer de noyer le poisson.
    Ps : et à la droite de mon berceau, il ne flottait pas de drapeau étranger

    ça doit être l'hystérie qui fait que tu m'attribues une citation qui n'est pas de moi.
    Non, non ça c’est les pulsions impérialistes de ton ego. Ma réponse ne t’était pas destinée

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    • #62
      Ulysse

      Quand on n’a pas vécu le terrorisme, il est mal venu d’en parler comme si on l’avait vécu.
      Quand on était planqué à l’étranger pendant que le peuple crevait, on devrait s’abstenir de donner de patriotisme.
      Quand son quotidien dépend exclusivement des décisions du gouvernement Fillion et a toujours dépendu des décisions du gouvernement français, il est indécent de donner des leçons sur la politique algérienne.
      Quand on ne comprend pas la langue officielle du pays duquel on se prétend deux mois l’année, il est intellectuellement discutable de s’improviser politologue…

      (la liste peut être longue)
      Je pourrais te faire une liste tout aussi longue et te demander qu'as tu fais de plus pour arrêter le terrorisme ? De plus tu verses là dans les attaques personnelles en t'éloignant du sujet ce qui démontre que tu es à court d'arguments. Mon quotidien ne depend heureusement pas des décisions du gouvernement français par contre le pouvoir algérien que tu defends tant m'a offert la voix qui me permet de jouer sur son élection. Quant à la langue officielle de l'Algérie, il n'est pas nécessaire de la pratiquer pour connaitre et comprendre la politique algérienne.

      Je t’ai déjà dit que l’Etat connaissait qui se cachait derrière les pseudonymes donc ton argument ne tient pas la route, pas la peine d’essayer de noyer le poisson.
      Ps : et à la droite de mon berceau, il ne flottait pas de drapeau étranger
      Mon argumentation tient parfaitement la route et est même appuyée par le témoignage de dizaines de journalistes, écrivains, artistes ou opposants qui ont subit la répression du pouvoir algérien.

      Le seul drapeau à côté de mon berceau était celui de la Liberté.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #63
        Je reposte l'extrait que Medit a posté ; faites donc l'effort de le lire en oubliant qui l'a écrit :

        PAGE 270-271

        JANVIER

        Il était minuit quand Kaiser Moulay se remit à croire à l’immortalité.

        « On gravera mon nom sur le Nobel 2008 et du haut d’un minaret de 300 mètres, le plus haut du monde, on le soufflera à l’oreille de Dieu ! »

        C’est tout l’avantage du bunker : on y récupère vite un moral d’acier.
        Sans doute parce qu’on s’y offre le privilège de s’épargner les questions désagréables, comme celle de savoir comment ne pas déplaire à la postérité quand on n’a pas eu le génie de plaire à son siècle. Ou parce que, y méprisant les vérités laissées par le temps, celles de Voltaire par exemple, à propos du siècle de Louis XIV, on oublie que les titres ne servent à rien pour la postérité et que le nom d’un homme qui a fait de grandes choses impose plus de respect que toutes les épithètes.

        En haut, dans la foulée, les Barbies pleureuses nous firent l’amitié d’improviser un second spectacle.
        Habillées en âmes chauvines ulcérées, en islamistes révoltés et en patriotes de la 25e heure repartant en guerre, elles avaient larmoyé, sangloté et même tremblé de rage après le refus de Nicolas Sarkozy, à Alger même, de s’excuser pour les crimes de la colonisation.

        Elles furent sublimes de duplicité ! Leurs exaspérations relevant de la tartuferie avaient ce quelque chose de sordidement factice auquel s’identifie si brillamment notre régime.

        On aurait dit de l’amour pour le pays, de l’attachement à Novembre, de la compassion pour les victimes des hordes coloniales !

        On aurait dit des âmes affligées.

        J’observais avec quel talent l’une d’elles, habillée en chef de gouvernement, exigeait, les yeux en larmes, que la France s’excusât pour ses crimes entre 1830 et 1962 et, dans le même temps, avec une splendide magnanimité, dispensait les assassins terroristes, du pays ceux-là, de cette même repentance pour des meurtres plus récents ! Comme si ce n’était pas dans la même chair que le couteau fut planté.

        Elles interprétaient avec une telle virtuosité le rôle d’exubérants gardiens de la mémoire et de l’honneur du drapeau, qu’on en oublia qu’elles furent muettes quand cette même mémoire fut souillée par Rabah Kébir, annonçant que le FIS s’inspirait du PPA, s’amusant à l’odieux parallèle entre le parti de la haine et celui du sacrifice, entre Madani Mezrag et Rabah Bitat, entre le fils de Hassan El Banna et le père du FLN. Entre l’assassin et le libérateur.

        Nos Barbies pleureuses avaient oublié de pleurer en ce moment là.

        Je n’ai entendu aucune de leurs voix mortellement nationalistes, ni même d’ailleurs celle des anciens maquisards qui semblent toutes converties à l’art du possible, je n’ai entendu aucune d’elles protester de ce que Boudiaf soit assimilé à Naegellen. Le premier avait interdit le FIS pour sauver une idée de la République. Le second avait interdit le PPA pour sauver l’occupation coloniale.

        Mais comme toujours, elles en firent trop.

        C’est le péché des pleureuses : l’excès de larmes.

        Alors, le père d’un lycéen qui manifestait, les interpella : « Le peuple n’a-t-il pas autant besoin d’une repentance pour les crimes commis avant l’indépendance que pour les injustices qu’il endure depuis 1962 ? Car vous, messieurs, qui vous pardonnera ? »

        Pour reprendre la formule de Jules Renard, on se repent toujours des torts irréparables, des torts qu’on a eus envers des gens qui sont morts. À quel droit ouvre donc le statut des vivants ?

        Les Barbies pleureuses ne savaient quoi répondre au père du lycéen.

        Une universitaire, accompagnée de sa mère, vieille résistante, se leva alors et répondit :

        « L’occupant français n’a pas laissé que les blessures, les deuils et l’écrasement de la personnalité. Il a aussi pondu les oeufs de la future dictature des Frères Ali Gator. Oui, les pouvoirs totalitaires qui se sont succédé à la tête du pays depuis 1962 ne sont rien d’autre que la progéniture hybride de l’occupant. Ils en ont hérité l’art du mépris et la science de l’abaissement.

        Il faudra bien qu’un jour on se penche sur la relation filiale entre colonialisme et dictature. »

        Quel génie ! Novembre, ce ne serait plus seulement revendiquer la repentance de la France coloniale, ce serait, aussi, obtenir celle des régimes joumloukistes.

        L’universitaire qui apostrophait nos Barbies pleureuses me fit penser, de nouveau18, à Jacques Derrida, le philosophe disparu, l’enfant d’Alger qui deviendra par la suite l’un des plus célèbres penseurs contemporains : « Possible ou impossible, le pardon nous tourne vers le passé.

        Il y a aussi de l’à-venir dans le pardon. Nous aurions, me semble-t-il « contre l’oubli », un premier devoir : pensons d’abord aux victimes, rendons-leur la voix qu’elles ont perdue. Mais un autre devoir, je le crois, est indissociable du premier : en réparant l’injustice et en sauvant la mémoire, il nous revient de faire oeuvre critique, analytique et politique. Citoyens de l’État dans lesquels nous vivons ou citoyens du monde, au-delà même de la citoyenneté et de l’État-nation, nous devons tout faire pour mettre fin à l’inadmissible. Il ne s’agit plus seulement alors du passé, de mémoire et d’oubli. »

        L’éminent intellectuel, qui porte un regard charnel et émouvant sur son pays natal dont il reconnaît à l’héritage qu’il en a reçu « quelque chose qui a probablement inspiré mon travail philosophique », avait tout résumé : « Nous n’accepterons plus de vivre dans un monde qui non seulement tolère les violences illégales mais, viole la mémoire et organise l’amnésie de ses forfaits.Notre témoignage critique doit transformer l’espace public, le droit,

        la police, la politique de l’archive, des médias et de la mémoire vive. »

        Et l’homme, regardant les Barbies pleureuses qui continuaient de se lamenter, répétait inlassablement sa question: « Et vous messieurs, qui vous pardonnera ? »
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #64
          Je pourrais te faire une liste tout aussi longue et te demander qu'as tu fais de plus pour arrêter le terrorisme ? De plus tu verses là dans les attaques personnelles en t'éloignant du sujet ce qui démontre que tu es à court d'arguments.
          En l'absence d'une notification officielle soulignant les passages incriminés, il n'y a pas de sujet. On ne sait pas si le livre verse vraiment dans la diffamation ou la glorification des crimes coloniaux ou si c'est une stratégie stupide pour en interdire la publication.

          Quant à la langue officielle de l'Algérie, il n'est pas nécessaire de la pratiquer pour connaitre et comprendre la politique algérienne.
          Tu as une version des lois en braille et une retranscription des débats parlementaires pour sourds / muets ?

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          • #65
            Ulysse

            En l'absence d'une notification officielle soulignant les passages incriminés, il n'y a pas de sujet. On ne sait pas si le livre verse vraiment dans la diffamation ou la glorification des crimes coloniaux ou si c'est une stratégie stupide pour en interdire la publication.
            Depuis quand le pouvoir algérien justifie-t-il la censure ? Soit tu vas chez Afflelou et ainsi tu liras les extraits incriminés qui ont été postés soit tu continues dans la mauvaise foi en defendant l'indéfendable (encore une fois) et là il est clair que d'algérien tu n'as que le nom.


            Tu as une version des lois en braille et une retranscription des débats parlementaires pour sourds / muets ?
            Tu t'es trompé de sujet le parlement et son president c'est un autre topic.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #66
              "comme cela on lui rends service car on lui evite la prison "

              K.TOUMI EL WATAN

              ....................................

              Quelle grandeur d'âme ?

              Pourquoi ne pas laisser le peuple seul juge ?

              Après les fameux bons maintenant c'est l'antisémitisme et tutti quanti.

              Quant on veut noyer son ennemi , on l'accuse de rage.

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              • #67
                Pour le moment, nous ne connaissons pas les passages incrimines. Le gouvernement par la voix de son ministre de la communication, affirme que l'interdiction ne vient pas de lui ce qui met la ministre de la culture en porte-a-faux et qui l'expose aux critiques.

                Le lecture des "passages incrimines" montre a quel point l'auteur est aigri; Ca donne le sentiment d'avoir affaire a une personne qui n'a pas digere une quelconque defaite et qui doit avoir jure de se venger, descendre ses adversaires et fait suivre par des attaques plutot personnelles en choisissant d'avilir les tenants du pouvoir par une selection de surnoms et evocation de similitudes avec des etres meprisables.

                Apres la lecture de son premier livre et les passages "disponibles" de son second, l'image d'un moulin a critiques s'est forgee definitivement dans mon esprit ( c'est peut etre ca le journalisme, c'est peut etre ca l'opposition, je n'en sais rien mais je ne ferai jamais confiance a un mec pareil. )

                A croire qu'en Algerie, il n y aura que de minables bagarres ... mediatiques/censure

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                • #68
                  comme cela on lui rends service car on lui evite la prison

                  Khalida est devenue un mélange de Machiavel et Mére Thérésa.

                  Vraiment c'est stupide d'avoir interdit son livre. Il n'y a qu'une poignée de naifs pour prendre un type pareil au sérieux. Ils sont en train d'en faire un martyr... et c'est exactement ce qu'il veut. Cette interdiction lui fait plus plaisir je suis sur que 10.000 ventes: le taux de vente qu'il aurait (difficilement) atteint.

                  ∑ (1/i²) = π²/6
                  i=1

                  Commentaire


                  • #69
                    Le lecture des "passages incrimines" montre a quel point l'auteur est aigri; Ca donne le sentiment d'avoir affaire a une personne qui n'a pas digere une quelconque defaite et qui doit avoir jure de se venger, descendre ses adversaires et fait suivre par des attaques plutot personnelles en choisissant d'avilir les tenants du pouvoir par une selection de surnoms et evocation de similitudes avec des etres meprisables.
                    Quand je lis ce passage, je n'ai vraiment pas l'impression de lire une personne aigrie ou qui a juré de se venger :

                    J’observais avec quel talent l’une d’elles, habillée en chef de gouvernement, exigeait, les yeux en larmes, que la France s’excusât pour ses crimes entre 1830 et 1962 et, dans le même temps, avec une splendide magnanimité, dispensait les assassins terroristes, du pays ceux-là, de cette même repentance pour des meurtres plus récents ! Comme si ce n’était pas dans la même chair que le couteau fut planté.

                    Elles interprétaient avec une telle virtuosité le rôle d’exubérants gardiens de la mémoire et de l’honneur du drapeau, qu’on en oublia qu’elles furent muettes quand cette même mémoire fut souillée par Rabah Kébir, annonçant que le FIS s’inspirait du PPA, s’amusant à l’odieux parallèle entre le parti de la haine et celui du sacrifice, entre Madani Mezrag et Rabah Bitat, entre le fils de Hassan El Banna et le père du FLN. Entre l’assassin et le libérateur.

                    Nos Barbies pleureuses avaient oublié de pleurer en ce moment là.
                    Il dit ce que beaucoup pensent sans aucun esprit de vengeance et beaucoup ont sursauté quand Kebir a comparé son mouvement au PPA. Quoi que c'est vrai que beaucoup d'algériens ne savent pas que Khébir a fait cette déclaration tout comme ils ne savent pas que dans certains pays étrangers Khebir et les siens se prétendent des Moudjahidins. C'est peut être ce qui explique la censure.
                    Dernière modification par zwina, 23 octobre 2008, 00h50.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #70
                      Benchicou-Toumi : Règlement de comptes personnels ?

                      Alors que la ministre de la Culture, Khalida Toumi, commettait au Palais de la culture l’aveu de ce qu’elle avait elle-même ordonné la censure du dernier livre de Mohamed Benchicou, au Centre international de presse (CIP), le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, s’exerçait, lui, à disculper officiellement le gouvernement dont il officie en tant que porte-parole de cet acte. Les violons du gouvernement sont-ils si désaccordés au point qu’ils bruissent d’une telle cacophonie ?



                      Comme la ministre de la Culture assume l’ordre d’interdire l’impression du livre de Mohamed Benchicou et d’opérer la saisie de l’ensemble des documents y afférents, c’est, logiquement, l’affirmation du ministre de la Communication qui, non seulement paraît mal à propos mais, surtout, et à tout le moins, réinsère dans le chapitre de l’actualité le questionnement autour de la solidarité gouvernementale.


                      Car en l’espèce, de deux choses l’une : ou que le porte-parole du gouvernement ignorait véritablement la décision prise par sa collègue de la culture ou, a contrario, il savait mais a choisi de souligner la démarcation du gouvernement. Le fait, dans chacune des deux situations, mérite que l’on s’ y appesantisse. Il est, dans le premier cas, grave, du moins inexpliqué, que le ministre de la Communication, qui se présente devant la presse chaque mardi à l’issue du Conseil du gouvernement, ne soit pas tenu informé des détails d’une affaire si lourde que celle qui concerne l’interdiction d’impression du livre de Benchicou.


                      La gravité est, dans l’autre cas de figure, plus pesante, en ce sens qu’il s’agirait alors d’un désengagement du gouvernement d’un acte commis par un de ses membres. Un désengagement publiquement assumé, de surcroît, même s’il n’est pas prononcé comme tel. Difficile de croire, en effet, que cette censure répondait d’un acte solitaire de la ministre de la Culture, c’està- dire commis sans se référer au préalable au fondé d’autorité au sein du gouvernement.



                      Mais pourquoi alors le gouvernement n’assume- t-il pas en même temps que Khalida Toumi ? Peut-être que l’avenir finira par nous y édifier. Mais en attendant, il importe vraiment de s’interroger sur l’acte de censure lui-même et les leviers que la ministre de la Culture a actionnés pour le commettre. La ministre de la Culture a affirmé lors de sa conférence de presse : «J’ai lu le manuscrit et je l’ai fait lire à des avocats. Tous étaient d’accord que le contenu du texte tombe sous le coup de la loi», et que «après lecture du manuscrit, j’ai donné ordre pour que le livre ne soit pas imprimé en Algérie (…)»



                      Si la ministre affirme avoir lu le manuscrit, c’est qu’elle se l’est procuré. Comment, à cette fin, a-t-elle alors procédé ? Qui a-t-elle instruit pour qu’il le lui ramène de chez l’imprimeur ? Son ordre est-il fondé légalement ? La ministre de la Culture n’a pas fait cas d’une décision de justice, ce qui revient à dire qu’elle a instruit directement ceux chargés de lui ramener le manuscrit et ceux qui se chargeront de le saisir par la suite. Se peut-il qu’un ministre assène directement ordre à la police de perquisitionner et de saisir un manuscrit sans le truchement du parquet ?



                      La ministre de la Culture a, évoquant le contenu du manuscrit, l’écrit attentant à des personnes représentatives des institutions de l’Etat. «Des personnes représentatives des institutions de l’Etat sont accusées de vol sans aucune preuve. Ne croyez surtout pas que ces personnes vont faire comme si de rien n’était. J’en fais partie. On peut critiquer mon action en tant que ministre, mais je n’accepte pas qu’on m’accuse de vol. je ne fais pas partie de la famille des voleurs», a-t-elle dit.



                      Khalida Toumi a également soutenu que, dans son manuscrit, Benchicou compare le ministre de l’Intérieur au général Jacques Massu. «Cela est injuste, infamant et inadmissible. M. Zerhouni est un homme qui a participé à la guerre de Libération. On ne peut pas le comparer à ce général français. Alors, soit on ne sait pas qui était ce militaire ou on le sait, et alors là, c’est grave.» L’auteur du livre, Mohamed Benchicou, a réagi par la publication sur son site internet des extraits de son manuscrit que la ministre dit avoir jugés diffamatoires. Le lecteur pourra ainsi se faire sa propre idée sur la question.



                      Mais en dehors de cela, pourquoi la ministre de la Culture a-t-elle agi en interdisant l’impression du livre plutôt que de laisser le soin aux personnes qui se sentiraient diffamées ou offensées de réagir par elles-mêmes en saisissant la justice ? Si Mohamed Benchicou rend des personnes coupables de vol, n’est-ce pas à la justice qu’il incombe de lui demander de fournir des preuves ? N’est-ce pas à elle qu’il appartient d’instruire une enquête ? La ministre de la Culture a affirmé avoir agi par indulgence à l’égard de l’auteur. «Cette décision, je vous le concède, n’accorde pas de fleurs dans le hitparade des bons points. Peut-être que par cette décision, j’ai évité à M. Benchicou de retourner en prison.» Peut-être, mais n’aura-t-elle pas en même temps.



                      Sofiane Aït Iflis (Le Soir)
                      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                      • #71
                        C'est ce qu'on appelle en englais a cry baby, un ex-félon by the way.
                        J'aime bien quand il cite Jacques Derrida pour ne rien dire de lui ou de ce qu'il a dit.
                        Les algériens ne connaissent rien de lui et ne le reconnaissent pas en tant qu'algérien. Il aurait mieux fait de citer J.P. Sartre, qui même qu'il soit français avait soutenu l'indépendance du pays. Par contre Derrida, quand est-ce qu'il a pris de telle position? Mr Benchicou ne réalise pas qu'il a affaire à un peuple musulman et proche de l'arabisme, reference a un Malek Bennabi lui sera plus fructueuse que Derrida. En dehors de sa France, je ne sais pas d'où il conclut sa notoriété? Franchement.

                        A ma droite du berceau ainsi qu'à sa gauche flotte seulement le drapeau de ma nation.
                        Dernière modification par djamal 2008, 23 octobre 2008, 10h31.
                        Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                        J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

                        Commentaire


                        • #72
                          Djamal

                          A ma droite du berceau ainsi qu'à sa gauche flotte seulement le drapeau de ma nation.
                          Des fois que tu l'oublierais le drapeau algérien représente aussi la Liberté et l'indépendance sinon pourquoi une guerre et un drapeau si c'est pour toujours subir le joug du colon ?
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #73
                            Une Ministre inculte à la tête du ministère de la culture .J'ai lu les quelques passages incriminés ,je n'ai relevé aucune diffamation ou une position antisémite. Seulement ,je souhaiterais que Mr benticou s'attaque aux tabous et éveiller le peuple avec des écrits moins subtils (ces écrits sont peu accessibles à l'algérien moyen) . Il y a dans Mr benticou ,la même dualité dont il use dans son écrit 1. celui qui aspire à briller par son ego 2. l'autre courageux qui aborde de fac ,n'importe quel sujet .
                            Je n'ai pas eu de réponse concernant le fait que son journal fasse dans la censure. Qui peut nous éclairer sur ça.

                            Commentaire


                            • #74
                              Le Réseau Arabe d'Information sur les droits de l'Homme (ANHRI) "dénonce l'interdiction par les autorités policières algériennes, pour la deuxième année consécutive, de l'édition, la publication et la diffusion du livre du grand journaliste algérien, Mohamed Benchicou, "Journal d'un homme libre".
                              ANHRI relève que "cette interdiction intervient quelques jours avant l'ouverture du 13ème Salon international du livre d'Alger, qui aura lieu du 27 octobre au 5 novembre 2008, empêchant ainsi le livre du journaliste algérien de participer à ce salon."
                              L"ANHRI poursuit :
                              "C'est pour la deuxième fois que les autorités policières algériennes recourent à une censure aussi flagrante. A la même période de l'année dernière, ces mêmes autorités ont interdit la publication du livre du même auteur "Les geôles d'Alger". Cette action est une atteinte à la liberté d'édition et une violation caractérisée de la constitution algérienne qui subordonne la censure ou la saisie à une décision judiciaire. L'interdiction de l'édition et de la diffusion du livre de Benchicou s'inscrit dans le cadre d'une série de restrictions et de harcèlements graves menés par le gouvernement algérien contre Benchicou qui a été emprisonné durant deux ans, entre 2004 et 2006.
                              Le journal "Le Matin", dont il était le directeur, a été suspendu il y a deux ans en signe de représailles du gouvernement algérien contre Benchicou à la suite de la publication, en 2004, de son livre, "Bouteflika, une imposture algérienne", dans lequel il avait stigmatisé avec courage et vigueur la prolifération de la corruption en Algérie sous le règne du Président algérien Abdelaziz Bouteflika.
                              L'ANHRI considère que l'interdiction de l'édition du livre de Benchicou atteste la justesse des thèses du journaliste algérien qui dénonce l'absence de loi et le règne de l'oppression et de la corruption en Algérie. L'ANHRI tient à assurer Benchicou que son message est passé et que nous le soutenons et l'appuyons fermement."
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                              • #75
                                Depuis quand le pouvoir algérien justifie-t-il la censure ? Soit tu vas chez Afflelou et ainsi tu liras les extraits incriminés qui ont été postés soit tu continues dans la mauvaise foi en defendant l'indéfendable (encore une fois) et là il est clair que d'algérien tu n'as que le nom
                                Je vois que notre petite algérienne estivale a encore fait des siennes...

                                Tu gesticules pour rien ma chère Zwina.

                                Tu veux qu'on ne te croit sur parole quand tu nous dis que les passages que tu as cités sont ceux qui sont incriminés, or:
                                - Tu es plus que partisane. Tu fais parti des modestes relais à qui l'on envoie les epreuves avant la sortie d'un livre ( Ah les siffleurs...)

                                - Tu as fait preuve de ta mauvaise foi sur le forum à plusieurs reprises.

                                En ce qui concerne l'Etat, si ton Maître, les attaque en justice, on saura de quoi il en retourne. Mais à mon avis, ils vont dévoiler les passages bientôt (l'interdiction de parution n'a pas pour but de "censurer" un livre; comment ce pourrait-il à l'âge d'internet, mais d'empêcher son auteur et la maison d'édition gagner des sous)

                                Ps: j'ai mis du temps à comprendre la référence à Afflelou. Pour gagner du temps, je t'invite à délaisser le temps d'une conversation les références issues du folklore sous-culturel de ton pays d'accueil (non parce qu'il faut être beauf'+ 4 pour décrypter).

                                et là il est clair que d'algérien tu n'as que le nom
                                Kech Marseillaise ?
                                Dernière modification par absent, 23 octobre 2008, 11h41.

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