Après plusieurs mois d’hésitations, Emaar a décidé de renoncer définitivement à ses projets en Algérie. Selon des informations obtenues par Tout sur l’Algérie , auprès de source proche du dossier, le groupe immobilier émirati a décidé de garder un bureau de liaison à Alger mais aucun projet n’est prévu avant au moins plusieurs mois.
Signe de ce renoncement : la semaine dernière, au CityScape de Dubai aux Emirats arabes unis, Emaar avait réservé l’un des stands les plus importants de cette manifestation internationale à laquelle avaient assisté des ministres, des investisseurs et des patrons de groupes internationaux. Il avait organisé des conférences et des shows pour détailler ses projets immobiliers notamment aux Etats-Unis, au Maroc et en Tunisie. Mais rien sur l’Algérie. Même pas un passage dans les multiples brochures distribuées aux visiteurs, particuliers et professionnels, à cette occasion.
En juillet dernier, Emaar avait signé un accord a minima et en catimini avec le gouvernement algérien. Il prévoyait le lancement de quelques projets immobiliers pour un total de plusieurs centaines de millions de dollars. Aucune échéance n’avait été toutefois retenue pour le lancement des chantiers. Mais on était déjà très loin des 25 milliards de dollars avancés en juillet dernier par des sources gouvernementales algériennes. Officiellement, Emaar était confronté à la disponibilité du foncier pour réaliser ses projets.
Il faudrait peut-être s’interroger sur les raisons de cet échec. Se demander pourquoi les investisseurs arabes n’ont jamais réussi à lancer des projets en Algérie. Je crois tout simplement que le marché algérien n’est pas fait pour ce type d’investisseurs qui ont l’habitude qu’on leur déroule le tapis rouge dans tous les pays arabes où ils se sont implantés. En Algérie, c’est différent. Il y a beaucoup de bureaucratie et les interlocuteurs sont nombreux. Mais les décisions ne se prennent pas», explique une source proche des milieux d’affaires arabes en Algérie. Selon nos sources, d’autres investisseurs arabes pourraient prendre la même décision qu’Emaar. Des projets immobiliers et touristiques annoncés en grande pompe risquent désormais de ne jamais voir le jour. [/font]
Signe de ce renoncement : la semaine dernière, au CityScape de Dubai aux Emirats arabes unis, Emaar avait réservé l’un des stands les plus importants de cette manifestation internationale à laquelle avaient assisté des ministres, des investisseurs et des patrons de groupes internationaux. Il avait organisé des conférences et des shows pour détailler ses projets immobiliers notamment aux Etats-Unis, au Maroc et en Tunisie. Mais rien sur l’Algérie. Même pas un passage dans les multiples brochures distribuées aux visiteurs, particuliers et professionnels, à cette occasion.
En juillet dernier, Emaar avait signé un accord a minima et en catimini avec le gouvernement algérien. Il prévoyait le lancement de quelques projets immobiliers pour un total de plusieurs centaines de millions de dollars. Aucune échéance n’avait été toutefois retenue pour le lancement des chantiers. Mais on était déjà très loin des 25 milliards de dollars avancés en juillet dernier par des sources gouvernementales algériennes. Officiellement, Emaar était confronté à la disponibilité du foncier pour réaliser ses projets.
Il faudrait peut-être s’interroger sur les raisons de cet échec. Se demander pourquoi les investisseurs arabes n’ont jamais réussi à lancer des projets en Algérie. Je crois tout simplement que le marché algérien n’est pas fait pour ce type d’investisseurs qui ont l’habitude qu’on leur déroule le tapis rouge dans tous les pays arabes où ils se sont implantés. En Algérie, c’est différent. Il y a beaucoup de bureaucratie et les interlocuteurs sont nombreux. Mais les décisions ne se prennent pas», explique une source proche des milieux d’affaires arabes en Algérie. Selon nos sources, d’autres investisseurs arabes pourraient prendre la même décision qu’Emaar. Des projets immobiliers et touristiques annoncés en grande pompe risquent désormais de ne jamais voir le jour. [/font]
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