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Sarkozy veut présider l'Union européenne jusqu'en 2010

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  • Sarkozy veut présider l'Union européenne jusqu'en 2010

    Une pierre deux coups. Nicolas Sarkozy veut profiter de la crise financière pour imposer sa vision économique de l'Europe et continuer à présider l'Union européenne (UE) au niveau de la zone euro, au moins pour une année supplémentaire. Le président français a amorcé cette offensive au Parlement européen, mardi 21 octobre. Elle a été confirmée au Monde par plusieurs conseillers de l'Elysée.

    L'ambition de M. Sarkozy part d'un diagnostic partagé : les crises géorgienne et financière ont montré que l'Europe avait besoin d'une présidence forte pour exister : faute de quoi, il aurait été impossible de négocier avec Moscou sur la crise géorgienne ou de concocter un plan européen de sauvetage des banques. Le traité de Lisbonne n'étant pas entré en vigueur à cause du "non" irlandais, l'Europe ne disposera pas, comme prévu, d'un président stable du conseil, élu pour deux ans et demi. L'Union va continuer d'être dirigée au hasard des présidences semestrielles. Le 1er janvier 2009, elle se retrouvera dans les mains des eurosceptiques tchèques Vaclav Klaus et Mirek Topolanek, dans un pays en pleine crise gouvernementale, puis des Suédois, hors de l'euro.

    Pour aggraver le tout, la Commission sera en fin de mandat, avant les élections européennes de juin 2009. Les circonstances seront peu propices à l'action. Le chef de l'Etat ne veut pas l'envisager : "Je ne laisserai pas revenir sur une Europe volontariste", a-t-il insisté devant la presse.

    M. Sarkozy a annoncé une feuille de route en décembre pour résoudre le problème de la présidence tournante. Faute de ratification irlandaise, il sera impossible d'agir au niveau des Vingt-Sept. Mais il est possible de contourner les Tchèques, puis les Suédois, en se réunissant au niveau des seize dirigeants de la zone euro, comme ce fut le cas dimanche 12 octobre, avant le Conseil européen.

    M. Sarkozy a esquissé sa proposition devant le Parlement européen en expliquant que "la seule réunion des ministres des finances n'est pas à la hauteur de la gravité de la crise". Les chefs d'Etat et de gouvernement étaient les seuls, selon lui, à pouvoir décider du plan de sauvetage des banques de 1 800 milliards d'euros, qui a constitué "un tournant dans cette crise". La réunion périodique de cette instance constituerait un "gouvernement économique clairement identifié de la zone euro".

    RÉTICENCES DE L'ALLEMAGNE

    L'Eurogroupe n'a aucune existence juridique et peut donc se doter d'une présidence sans traité institutionnel. La solution la plus audacieuse pour diriger ce forum consisterait à procéder à une élection. La seconde, plus simple, serait de décider que la France continue d'exercer la présidence au niveau de la zone euro, jusqu'à ce que la présidence de l'Union revienne à un pays ayant la monnaie unique, ce qui sera le cas le 1er janvier 2010, avec l'Espagne. Cette deuxième thèse semble naturelle au secrétaire d'Etat aux affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, qui rappelle que les Belges ont dirigé un an l'Eurogroupe, en 2001, suppléant la présidence suédoise qui n'est pas dans l'euro. De même, les Grecs avaient remplacé en 2002 les Danois.

    Le président ne serait autre que Nicolas Sarkozy, qui inviterait le premier ministre britannique, pour que la City, première place financière d'Europe, soit à bord. "Si l'on fait une élection, il faut un chef d'Etat leader et pas un chef d'Etat suiveur", assure un conseiller de M. Sarkozy. Interrogé sur la candidature de Jean-Claude Juncker, premier ministre et ministre des finances luxembourgeois, qui préside l'Eurogroupe au niveau des ministres des finances, M. Sarkozy a répondu : "Bien sûr, pourquoi pas? Il faudra qu'on l'élise."

    Derrière des mots aimables, le président français ne veut pas de M. Juncker, dont il estime qu'il a fait preuve de peu d'initiative dans la crise financière, et dont il a critiqué le pays pour son opacité financière. Outre l'Eurogroupe, M. Sarkozy voudrait utiliser un argument analogue pour présider l'Union pour la Méditerranée jusqu'à ce que vienne le tour de l'Espagne : Suède et République tchèque ne sont pas riverains de la Méditerranée.

    M. Sarkozy n'a pas prévenu Angela Merkel avant son discours. Il attend sa réaction. Il faudrait que la chancelière accepte des réunions au plus haut niveau de la zone euro, alors que l'Allemagne a toujours été réticente à un gouvernement économique. Et qu'elle dise oui à une présidence Sarkozy

    Par Le Monde

  • #2
    Sarkozy veut présider l'Union européenne jusqu'en 2010

    il peut toujours réver le nain de neuilly,ca ne se fera pas avec la grande allemagne,plus habituée aux décisions réflechis qu'a la hektique et le stress sarkozien.

    sarkozy profite d'une fenetre de 2 semaines avant l'election du grand obama comme tout le monde l'espere;et comme dirigeant du nouveau monde occidental.

    pour moi les "patterns" du comportement sarkozien sont connus et prévisibles et manquent totalement de créativité,c'est du stree auto generé sans genié particulier,la sueur plutot que de la matiére grise

    lisez ça,l'indusrie allemande refuse les plans de sarkozy
    http://www.spiegel.de/wirtschaft/0,1518,585883,00.html

    je ne sait pas comment on peut faire de la politique comme ça en lancant des propositions sans avoir sondé les gens concernés,c'est vraiment null,obama ne ferait jamais ça;il se fait conseiller par les plus grands professeurs de harvard,le nain de neuilly ne s'ecoute que lui méme.
    Dernière modification par Ismail2005, 23 octobre 2008, 01h26.

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