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L'euro a confirmé mercredi son décrochage en passant sous le seuil de 1,30 dollar pour la première fois depuis février 2007, entraîné par la poursuite des craintes de récession, le billet vert et le yen continuant de leur côté d'attirer, par leur aura de valeur-refuge, les investisseurs échaudés.
A 16H00 GMT (18H00 à Paris), la devise européenne s'échangeait à 1,2840 dollar, contre 1,3073 dollar la veille au soir.
Face à la monnaie nipponne, l'euro est retombé sous les 130 yens, atteignant son plus bas depuis avril 2004. Il valait 127,77 yens contre 131,14 yens mardi.
L'euro est resté victime de l'ambiance inquiète qui règne sur les marchés, et a vu son cours décrocher un peu plus encore depuis lundi, où il avait ouvert la semaine vers 1,35 dollar avant de perdre jusqu'à 2 à 3 cents par jour.
Vers 04H20 GMT, l'euro s'est effondré jusqu'à 1,2743 dollar, un plus bas depuis le 7 novembre 2006. Par rapport à son record historique de la mi-juillet, à 1,6038 dollar, la monnaie unique a perdu ainsi plus de 20% de sa valeur.
L'annonce de la tenue d'un sommet mondial sur la crise, qui réunira les pays du G20 le 15 novembre près de Washington, n'a pas suffi à rassurer les marchés.
En fin d'échanges européens, l'ensemble des places boursières évoluaient en nette baisse, leur inquiétude étant renforcée par des résultats d'entreprises peu reluisants.
Tandis que les investisseurs chérissent l'idée que les Etats-Unis sortiront plus indemnes de la crise, en Europe, les divergences d'approche sur les remèdes à apporter à la crise ont éclaté au grand jour.
L'Allemagne a ainsi sèchement renvoyé dans les cordes le président français Nicolas Sarkozy et sa proposition de créer des fonds souverains nationaux pour protéger l'industrie contre des prédateurs étrangers.
"Le goût du risque, chez les cambistes, est resté faible", observait Stuart Bennett de Calyon. "Si l'on ajoute que les Etats-Unis donnent l'impression d'avoir pris les choses en main en terme de recherche d'une solution à la tempête financière, on comprend pourquoi le dollar et le yen ont accumulé les gains", expliquait l'analyste.
Ce sentiment avait été conforté par les propos du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, qui s'est déclaré en début de semaine favorable à l'examen d'un nouveau plan de relance par le Congrès américain, après celui mis en place au printemps.
Seul rescapé de l'avancée du dollar, le yen résistait bien, profitant comme à son habitude de forts mouvements d'achats pendant de telles périodes d'incertitude.
La devise britannique s'est quant à elle distinguée par une contre-performance face au dollar et est tombée à un nouveau plus bas depuis septembre 2003, à 1,6139 dollar, après que le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mervyn King eut dit mardi soir que la Grande-Bretagne allait "vraisemblablement" entrer en récession. Un mot prononcé à son tour par le Premier ministre, Gordon Brown, mercredi.
Vers 16H00 GMT, la monnaie britannique était toujours en baisse face au billet vert à 1,6337 dollar pour une livre et face à l'euro, à 78,95 pence.
Victimes collatérales du retour des investisseurs vers le dollar et le yen, les monnaies des économies émergentes à fort taux d'intérêt poursuivaient leur recul entamé depuis une dizaine de jours.
Le rand sud-africain a enfoncé mercredi un nouveau plancher historique à 14,49 rands pour un euro, tandis que la banque centrale hongroise se résolvait à augmenter les taux d'intérêt pour limiter la glissade du forint.
AFP
A 16H00 GMT (18H00 à Paris), la devise européenne s'échangeait à 1,2840 dollar, contre 1,3073 dollar la veille au soir.
Face à la monnaie nipponne, l'euro est retombé sous les 130 yens, atteignant son plus bas depuis avril 2004. Il valait 127,77 yens contre 131,14 yens mardi.
L'euro est resté victime de l'ambiance inquiète qui règne sur les marchés, et a vu son cours décrocher un peu plus encore depuis lundi, où il avait ouvert la semaine vers 1,35 dollar avant de perdre jusqu'à 2 à 3 cents par jour.
Vers 04H20 GMT, l'euro s'est effondré jusqu'à 1,2743 dollar, un plus bas depuis le 7 novembre 2006. Par rapport à son record historique de la mi-juillet, à 1,6038 dollar, la monnaie unique a perdu ainsi plus de 20% de sa valeur.
L'annonce de la tenue d'un sommet mondial sur la crise, qui réunira les pays du G20 le 15 novembre près de Washington, n'a pas suffi à rassurer les marchés.
En fin d'échanges européens, l'ensemble des places boursières évoluaient en nette baisse, leur inquiétude étant renforcée par des résultats d'entreprises peu reluisants.
Tandis que les investisseurs chérissent l'idée que les Etats-Unis sortiront plus indemnes de la crise, en Europe, les divergences d'approche sur les remèdes à apporter à la crise ont éclaté au grand jour.
L'Allemagne a ainsi sèchement renvoyé dans les cordes le président français Nicolas Sarkozy et sa proposition de créer des fonds souverains nationaux pour protéger l'industrie contre des prédateurs étrangers.
"Le goût du risque, chez les cambistes, est resté faible", observait Stuart Bennett de Calyon. "Si l'on ajoute que les Etats-Unis donnent l'impression d'avoir pris les choses en main en terme de recherche d'une solution à la tempête financière, on comprend pourquoi le dollar et le yen ont accumulé les gains", expliquait l'analyste.
Ce sentiment avait été conforté par les propos du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, qui s'est déclaré en début de semaine favorable à l'examen d'un nouveau plan de relance par le Congrès américain, après celui mis en place au printemps.
Seul rescapé de l'avancée du dollar, le yen résistait bien, profitant comme à son habitude de forts mouvements d'achats pendant de telles périodes d'incertitude.
La devise britannique s'est quant à elle distinguée par une contre-performance face au dollar et est tombée à un nouveau plus bas depuis septembre 2003, à 1,6139 dollar, après que le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mervyn King eut dit mardi soir que la Grande-Bretagne allait "vraisemblablement" entrer en récession. Un mot prononcé à son tour par le Premier ministre, Gordon Brown, mercredi.
Vers 16H00 GMT, la monnaie britannique était toujours en baisse face au billet vert à 1,6337 dollar pour une livre et face à l'euro, à 78,95 pence.
Victimes collatérales du retour des investisseurs vers le dollar et le yen, les monnaies des économies émergentes à fort taux d'intérêt poursuivaient leur recul entamé depuis une dizaine de jours.
Le rand sud-africain a enfoncé mercredi un nouveau plancher historique à 14,49 rands pour un euro, tandis que la banque centrale hongroise se résolvait à augmenter les taux d'intérêt pour limiter la glissade du forint.
AFP
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