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La crise financière affecte durement les exportations, et donc la croissance allemande, a admis jeudi le ministère allemand des Finances dans son rapport mensuel d'octobre.
"Les conséquences immédiates de la crise mondiale des marchés financiers sont jusque là limitées en Allemagne. Mais la crise se fait sentir à travers le ralentissement de la conjoncture mondiale", écrit le ministère, dont la note compile des données déjà parues.
En clair, précise le rapport, "l'affaiblissement de l'économie mondiale pèse sur les exportations", jusque là moteur de la croissance allemande.
Berlin vise une croissance de 1,7% cette année -- essentiellement grâce à un premier trimestre exceptionnellement dynamique, admet le ministère -- et a récemment drastiquement révisé à la baisse son pronostic pour 2009, à +0,2%.
Les chiffres provisoires pour le 3e trimestre sont attendus mi-novembre. Mais, selon Berlin, le Produit intérieur brut n'a probablement "presque pas changé" par rapport au trimestre précédent, où le PIB avait reculé de 0,5%.
"Les indicateurs signalent une poursuite du ralentissement de l'activité économique", conclut le ministère des Finances. En cause, rappelle-t-il: moins d'impulsion pour le commerce extérieur, moins d'investissement et la faiblesse toujours patente de la consommation des ménages en Allemagne.
AFP
"Les conséquences immédiates de la crise mondiale des marchés financiers sont jusque là limitées en Allemagne. Mais la crise se fait sentir à travers le ralentissement de la conjoncture mondiale", écrit le ministère, dont la note compile des données déjà parues.
En clair, précise le rapport, "l'affaiblissement de l'économie mondiale pèse sur les exportations", jusque là moteur de la croissance allemande.
Berlin vise une croissance de 1,7% cette année -- essentiellement grâce à un premier trimestre exceptionnellement dynamique, admet le ministère -- et a récemment drastiquement révisé à la baisse son pronostic pour 2009, à +0,2%.
Les chiffres provisoires pour le 3e trimestre sont attendus mi-novembre. Mais, selon Berlin, le Produit intérieur brut n'a probablement "presque pas changé" par rapport au trimestre précédent, où le PIB avait reculé de 0,5%.
"Les indicateurs signalent une poursuite du ralentissement de l'activité économique", conclut le ministère des Finances. En cause, rappelle-t-il: moins d'impulsion pour le commerce extérieur, moins d'investissement et la faiblesse toujours patente de la consommation des ménages en Allemagne.
AFP