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Un épouvantail nommé antisémitisme

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  • Un épouvantail nommé antisémitisme

    J'ai trouvé ce passage tiré du dernier livre Du Benchicou et qui est soi disant antisémite. A chaque fois qu'on critique un fait qui touche aux juifs, un carton rouge est brandi. C'est pour mieux baillonner les gueules me diriez vous.

    Page 196:
    Les grands desseins marchant toujours par deux, la seconde ambition secrète de Sarkozy pour le Territoire des Frères Ali Gator est, elle, fourrée à l’intérieur d’un grand rêve secret : l’Union méditerranéenne.
    Pour Sarkozy, il s’agit d’un objectif doublement capital. D’une part, en tant que Commonwealth français, il va enfin redonner à la France une partie de l’influence perdue.D’autre part, il va « blanchir » Israël et accélérer son intégration dans la communauté internationale.
    La France sait plus que jamais que son avenir de puissance influente n’est plus en Europe.
    Sur le plan économique, l’Allemagne, ayant réussi sa réunification, est loin devant. Sur le plan politique, les Anglais ont pris un leadership incontesté, soutenus en cela par les pays de l’Est.
    Par conséquent le salut de la France ne réside plus que dans un pari : inventer un nouvel espace économique et politique où elle pourrait prendre le leadership et dans lequel ni l’Allemagne, ni le Royaume-Uni ne pourraient lui faire concurrence.
    Elle a donc regardé à son… Sud.
    Pour Sarkozy, il y a aussi Israël qui a tout à gagner de l’Union méditerranéenne et qu’il faut aider à regagner la respectabilité voulue sur la scène internationale.
    L’intérêt stratégique d’Israël est une cause pour laquelle Sarkozy semble se dévouer corps et âme. Le président français doit son élection, en grande partie, aux lobbies pro-sionistes : le Conseil représentatif des juifs en France (CRIF), mais aussi et surtout l’AIPAC («The American Israël Public Affairs Committee» - Comité américain pour les affaires publiques d’Israël), principal lobby d’Israël aux États-Unis).
    Le CRIF et l’AIPAC ont autant favorisé le succès de Sarkozy que démoli les chances de Chirac et des chiraquiens. Sarkozy s’est fait subtilement adouber par l’AIPAC lors de son fameux discours pro-israélien de 2005 à Washington avant de jouer habilement de son image de « juif hongrois » pour devenir la star du CRIF. Mais Sarkozy a surtout profité de l’offensive anti-Chirac dont il est établi qu’elle fut – aussi – menée par les lobbies pro-Israël. On dit que le CRIF a, en effet, a beaucoup contribué à la chute du prestige de Jacques Chirac en alimentant méthodiquement la campagne qui le fit passer pour un voleur et un corrompu.
    Ce n’était que revanche. Le lobby sioniste en France – avec Sarkozy en support depuis des années – n’a, en fait, jamais pardonné 3 choses à Jacques Chirac : avoir dans les années 1990 déclaré qu’une bombe trouvée chez une fille et qui a failli exploser dans un avion de la compagnie aérienne d’Israël était un coup monté du Mossad ; avoir rendu un hommage officiel à Arafat ; s’être opposé au plan israélien de morceler le monde arabe sur une base ethnique et religieuse, plan dont l’Irak n’était qu’un simple préambule.
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