Pour les amateurs de romans historiques et authetiques, ce livre nous fait revivre la période entre les deux guerres vue par une princesse ottomane déchue, exilée au Liban et ensuite, mariée à un rajah.
**************************************
« Ceci est l'histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d'Istamboul... » Ce pourrait être le début d'un conte ; c'est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l'Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s'écrouler cet empire. Condamnée à l'exil, la famille impériale s'installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera « la princesse aux bas reprisés ». C'est à Beyrouth qu'elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé. Selma acceptera alors d'épouser un raja indien qu'elle n'a jamais vu. Aux Indes, elle vivra les fastes des maharajas. Mais là, comme au Liban, elle reste « l'étrangère » et elle finira par s'enfuir à Paris où elle trouvera enfin le véritable amour. La guerre l'en séparera et elle mourra dans la misère, à vingt-neuf ans, après avoir donné naissance à une fille : l'auteur de ce récit bien écrit.
Pour la première fois, la fin de l’Empire Ottoman nous est racontée de l’intérieur des palais, tandis que l’on découvre le Liban du mandat français à travers les grandes familles de Beyrouth, et l’Inde féodale par les yeux de ses paysans et de ses princes. Il est rare qu’un livre allie le cœur et l’histoire de manière aussi intime. Telle est l’histoire de princesse Selma, la plus romanesque des histoires vraies. C’est un roman plein de tendresse qui se lit très facilement et qui nous fait découvrir ces contrées si lointaines pendant une période de l’histoire si importante pour l’empire ottoman avec les derniers jours de l’empire britannique et la lutte pour l’indépendance. Il serait impardonnable de passer à côté de cette authentique merveille.
Grand prix littéraire des lectrices de Elle en 1988.
**************************************
« Ceci est l'histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d'Istamboul... » Ce pourrait être le début d'un conte ; c'est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l'Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s'écrouler cet empire. Condamnée à l'exil, la famille impériale s'installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera « la princesse aux bas reprisés ». C'est à Beyrouth qu'elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé. Selma acceptera alors d'épouser un raja indien qu'elle n'a jamais vu. Aux Indes, elle vivra les fastes des maharajas. Mais là, comme au Liban, elle reste « l'étrangère » et elle finira par s'enfuir à Paris où elle trouvera enfin le véritable amour. La guerre l'en séparera et elle mourra dans la misère, à vingt-neuf ans, après avoir donné naissance à une fille : l'auteur de ce récit bien écrit.
Pour la première fois, la fin de l’Empire Ottoman nous est racontée de l’intérieur des palais, tandis que l’on découvre le Liban du mandat français à travers les grandes familles de Beyrouth, et l’Inde féodale par les yeux de ses paysans et de ses princes. Il est rare qu’un livre allie le cœur et l’histoire de manière aussi intime. Telle est l’histoire de princesse Selma, la plus romanesque des histoires vraies. C’est un roman plein de tendresse qui se lit très facilement et qui nous fait découvrir ces contrées si lointaines pendant une période de l’histoire si importante pour l’empire ottoman avec les derniers jours de l’empire britannique et la lutte pour l’indépendance. Il serait impardonnable de passer à côté de cette authentique merveille.
Grand prix littéraire des lectrices de Elle en 1988.
Pascale Arguedas
Commentaire