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Guerre d'Algérie : Un viol en Appel

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  • Guerre d'Algérie : Un viol en Appel

    Louisette Ighilahriz, ex-militante du FLN réitère en appel ses accusations d'avoir été violée par un officier de l'Armée Française durant la Guerre D'algérie.
    C'est une femme courage vers qui on ne peut qu'éprouver de l'admiration et du respect. J'espère que la justice et la vérité éclatera et qu'elle obtienne au moins la reconnaissance morale de toutes ces années de souffrance qui ont ternie sa vie à jamais.
    =========================
    L'ex-militante du FLN algérien, Louisette Ighilahriz, qui affirme avoir été violée par un officier de l'armée française en 1957, a répété jeudi 8 septembre "avoir subi l'innommable", lors du procès en appel du général Maurice Schmitt, ancien chef d'état-major des armées qui avait mis en cause son témoignage.
    Le général avait fait appel de sa condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Paris le 10 octobre 2003 à verser un euro symbolique de dommages-intérêts à Louisette Ighilahriz, pour avoir récusé les affirmations contenues dans son livre.

    Dans cet ouvrage intitulé "Algérienne" et publié en mars 2001, elle explique avoir été torturée en 1957 pendant trois mois en Algérie "par le capitaine Graziani, qui agissait sous les ordres du général Massu et du colonel Bigeard".
    Lors d'une émission télévisée consacrée à la guerre d'Algérie, en mars 2002, le général Schmitt avait déclaré que ce livre était "un tissu d'affabulations et de contrevérités".

    "Il a brisé ma vie"

    Devant la 11e chambre de la cour d'appel présidée par Philippe Castel, le général a de nouveau contesté le témoignage de l'ancienne militante du FLN, expliquant notamment que le capitaine Graziani était "un homme tout à fait éloigné de ce genre d'actes".
    "Il m'a douloureusement violée, 45 ans après je n'en dors plus, il a brisé ma vie, brisé l'éducation de mes enfants. Oui, j'ai subi l'innommable de la part de Graziani", a de son côté répété Louisette Ighilahriz, avec des sanglots dans la voix.

    "Etre traitée de menteuse par Maurice Schmitt, c'est très dur, les plaies se sont rouvertes, je ne peux plus assister ni entendre ce genre de paroles, je demande juste que la vérité se fasse définitivement", a-t-elle ajouté.

    La journaliste du Monde, Florence Beaugé, spécialiste du dossier algérien et appelée à témoigner en faveur de Louisette Ighilahriz est, quant à elle, venue appuyer les dires de l'ex-militante FLN, s'en prenant vigoureusement au comportement de l'ex-chef d'état major.
    Elle a notamment évoqué le témoignage d'un ancien appelé, Raymond Cloarec, qu'elle cite dans son nouvel ouvrage paru jeudi et intitulé "Algérie, une guerre sans gloire".

    Ce dernier qui a eu plusieurs entretiens avec la journaliste à partir de mars 2005, valide le témoignage de Louisette Ighilahriz. Mais, plus grave, il fait état de pressions du général Schmitt pour le faire taire, selon le témoignage de Mme Baugé à la barre.

    "Raymond Cloarec m'a laissé plusieurs messages sur mon répondeur au Monde où l'ancien para répète les dialogues qu'il a eus avec le général Schmitt dans lesquels ce dernier lui demandait de cesser tout contact avec moi", a expliqué la journaliste à l'audience.

    Guerre d'Algérie: Un viol en Appel


  • #2
    Malheureusement ce cas n'est pas isolé. Il existe d'autres témoignages de femmes ayant subit des viols par ces******* pour étayer l'accusation. La meilleure façon qu'ils avaient trouver pour faire parler les femmes algériennes étaient de les violer, elles étaient dès leur arrivée déshabillées et exposées à la vue des hommes. Ensuite un jeu sadique s'installait pour les humilier et tous les outils pouvaient servir........Certaines se sont défenestrées pour échapper à leurs bourreaux, d'autres ont été relâchées enceintes sachant parfaitement que les familles découvrant cela allaient les égorger. Celles qui en sont sorties vivantes ont rarement raconté ce qu'elles avaient subit. Mais d'autres plus courageuses comme Malicka Amrani ont porté plainte lorsqu'un jour elle a reconnu le visage de son bourreau à la télévision. J'espère que justice sera faite et qu'ils seront condamnés pour ces actes......
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Morjane, Zwina, Rien à rajouter.

      En temps de guerre (entre autre), le viol a toujours été et reste un des moyens d'humilier l'adversaire, femmes..., comme hommes. Et l'histoire montre que la plupart du temps le viol est considéré comme "butin"... Un petit "cadeau" aux soldats "courageux" qui se bat pour les siens loin de chez lui... Un débordement, un dommage collatéral.
      Certains diront que ce sont les aléas... D'autres une vengeance en représaille pour tel ou tel motif. Et la "tradition" se pérpétue de guerre en guerre, d'armée en armée pour le seul plaisir des pervers violeurs qui doivent en plus se croire dans leur bon droit. Purement gratuit, sans intérêt stratégique, aucun que d'attiser encore la haine.


      J'ose espérer que malgré le temps qui passe, ces exactions immondes seront jugés comme elles le devraient et que les responsables assumeront leurs crimes et en paieront le prix que personne d'autre qu'eux ne doit payer. On ne doit pas les laisser vieillir et mourrir en coulant des jours paisibles. Si la justice française le fait, elle se rend complice.
      Comme nous l'avons été que ce soit par la volonté de certains ou par ignorance des autres.

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      • #4
        Bonjour Swina, Virginie

        Oui, J'espère aussi qu'elle obtiendra justice et ainsi elle pourra enfin faire son deuil et cela apportera un peu de baume au coeur de voir qu'enfin sa souffrance soit reconnue officiellement, pour elle et pour toutes les autres victimes.
        Louisette a été aussi torturé durant trois mois par le captiaine Graziani et Dieu sait ce que peu représenter trois mois de tortures . Combien de femmes et d'hommes sont morts durant ces séances.

        Le compte rendu du verdict en première instance:

        PARIS (AP)
        Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, vendredi 10 octobre 2003, l’ancien chef d’état-major de l’armée française, le général Maurice Schmitt, pour avoir diffamé les auteurs de deux livres de témoignage sur la guerre d’Algérie, traités à la télévision d’affabulateurs et de menteurs.

        Les délits de diffamation tombent sous le coup de la loi d’amnistie du 6 août 2002. Le général à la retraite ne devra donc verser qu’un euro de dommages et intérêts symbolique à Louisette Ighilahriz et publier le jugement dans trois journaux. Louisette Ighilahriz a raconté dans son livre « L’Algérienne » (Ed. Fayard) les deux mois de torture et les viols qu’elle a subis pendant la guerre d’Algérie alors qu’elle était simple agent de liaison. Un ouvrage que le général Schmitt qualifiera au cours de l’émission télévisée « Culture et Dépendances », diffusée sur France 3 le 6 mars 2002, de « tissu d’affabulations et de contre-vérités ».

        Une deuxième action était intentée par Henri Pouillot contre le général Schmitt. Dans son livre « La Villa Susini » [1] (Ed. Tirésias), Henri Pouillot raconte son expérience d’appelé confronté à la torture. Le général Schmitt dira au cours de l’émission sur France 3 « qu’il est menteur ou criminel ». Des « propos diffamatoires » selon le tribunal qui a condamné Maurice Schmitt à verser 1.500 euros de dommages et intérêts à Henri Pouillot.

        « C’est une décision très satisfaisante », s’est réjoui Me Pierre Mairat, avocat des deux plaignants. « On est dans le symbolique », a ajouté l’avocat qui explique « ne pas avoir défendu l’honneur du soldat Pouillot mais l’honneur du citoyen Pouillot qui a reconnu ses erreurs».

        Le général Schmitt et la torture

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        • #5
          Il faut aussi dire que le Général Massu a reconnu la véracité de ces tortures et a regretté publiquement d'avoir cautionné ces pratiques suite justement aux dénégations de Schmitt. Le général Aussares a ensuite confirmé ce qu'il s'était passé dans la prison d'Alger et n'a exprimé aucuns regrets "c'était la guerre".....
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Même si l'opinion internationale condamne vivement ces pratiques, quand est t'il réellement sur le terrain ?

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            • #7
              Un extrait de "Algérie, une guerre sans gloire. Histoire d’une enquête" de Florence Beaugé, dans le Nouvel observateur.

              http://www.nouvelobs.com/articles/p2131/a275789.html

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              • #8
                Kyo

                Ce qui se dit sur le terrain on s'en fiche, le plus important c'est qu'il soit condamné devant la justice française.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  que dois je dire?... Elle se sont sacrifier, pour l'independance de leur pays. Maintenant ils sont devant leur boureaux. Je la soutient de tout mon coeur, et j'espere qu'lle aura justice. Bien que la loi d'amnestie est la loi, donc on peut pas faire la loi dans le pays des autres.
                  We were all Born newbies... some grow up with the time and some just dont...

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                  • #10
                    C'est là que nous qui sommes en France pouvons intervenir
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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