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Commerce extérieur du Maroc

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    Au Maroc, les effets de la crise financière sur l’économie réelle coûteront quelque chose comme un point de PIB l’année prochaine. Bien sûr, il est difficile d’être catégorique: pour l’instant le monde entier n’en est qu’à des estimations d’estimations, des approximations. L’emballement médiatique mondial grossit peut-être démesurément des conséquences possibles… peut-être pas. Qui sait?
    Les esprits sages feront remarquer qu’à elles seules, les pluies de ces deux dernières semaines, fabriqueront plus de points de PIB que ne pourrait en faire perdre la plus dure des crises financière ou immobilière. Ces sages souligneront aussi que le maintien voire l’accroissement des grands chantiers urbanistiques sont une réponse de bonne politique aux craintes pessimistes.
    Tout cela est parfaitement exact. Faut-il pour autant oublier les alertes qui ont retenti dans l’économie nationale et s’installer dans la tranquillité que nous donne le fait d’être… en retard sur le rythme du monde?
    Certes, non.
    Ces alertes sont nombreuses. N’en prenons qu’une, la plus urgente parce que fort négligée depuis une quinzaine d’années.
    Notre situation extérieure est très dégradée. Les investissements directs, les MRE et le tourisme ne compensent plus les pertes de compétitivité de nos exportations. Nous sommes en train de consommer nos réserves, au sens propre du terme. On devine bien qu’à cause de la crise, il sera plus difficile qu’avant de vendre des séjours touristiques, des villas de luxe, des vêtements à la mode, des articles d’artisanat, des logiciels, des engrais ou des services téléphoniques…
    La crise remet le commerce extérieur, et donc la compétitivité, au centre des préoccupations stratégiques.
    Et pourtant il n’y a toujours pas la moindre politique gouvernementale à mettre en face des risques que le Royaume encourt. Il n’y a même pas le moindre signal qui pourrait éveiller la vigilance des acteurs économiques.

    Nadia SALAH
    L'Economiste
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