Etablissements publics
Des marchés à prendre · 433 milliards de DH sur la période 2008-2012
· Pour la seule année 2009, près de 85 milliards
· 10 organismes concentrent 70% des investissements
Des affaires à réaliser. Les établissements publics montent en régime et les grands chantiers s’annoncent colossaux. Quelque 433 milliards de DH seront investis entre 2008 et 2012, contre 176 milliards pour le plan 2003-2007. Pour la seule année 2009, on annonce 84,9 milliards. Le volume des investissements qu’ils ont réalisé en 2007 s’est établi à 49,9 milliards de DH, contre 40,9 milliards en 2006, soit une progression de 20,9%. Le montant de ces engagements ne prend pas en compte ceux réalisés par le Fonds Hassan II. Comparés aux autres opérateurs économiques, les investissements réalisés par les EP représentent près de 25,7% de la FBCF (Formation brute du capital fixe), contre 25,1% en 2006. De plus, ces investissements correspondent à 179,3% des dépenses d’investissement du budget général de l’Etat, contre 174,5% en 2006.
Pour l’année 2007, le top 10 des investisseurs est composé du Holding Al Omrane (6,6 milliards de DH), Office national de l’électricité (5,5 milliards), Office national des chemins de fer (4,5 milliards), Autoroutes du Maroc (4,3 milliards), Groupe CDG (3,3 milliards), Office national de l’eau potable (3,1 milliards), groupe OCP (2,7 milliards), groupe Royal Air Maroc (1,7 milliard), Agence Bouregreg (1,7 milliard), Académies régionales de l’éducation et de la formation (1,6 milliard). A elles seules, ces entreprises publiques représentent 70% des investissements.
La capacité d’autofinancement (CAF) des EP a atteint 27,8 milliards de DH en 2007, ce qui correspond à une progression de 51,1% par rapport à 2006. Cette amélioration est due à l’accroissement de la CAF de la Caisse marocaine MR, de l’ONE, du groupe CDG, de la RAM… Toujours en 2007, la CAF s’est établie à 54,2% de l’investissement des EP, contre 44,9% en 2006. La contribution de l’Etat au financement des investissements des EP a consisté en des augmentations ou des dotations en capital des EP et des dotations d’équipement du budget général de l’Etat en faveur des EP, pour un total de 8,82 milliards de DH en 2007, contre 7,56 milliards en 2006.
Période qui concerne les grands chantiers dans lesquels sont impliqués les EP. 30 grands opérateurs s’engageront dans les plans pluriannuels prévus au cours de la période 2008-2012. Cela procède de la volonté de l’Etat de donner un coup d’accélérateur aux grands chantiers, notamment en ce qui concerne les autoroutes, les routes, les chemins de fer, l’habitat, l’eau, l’énergie, les ports, l’aéronautique…
Concernant les prévisions budgétaires des investissements consentis par les EP en 2007, elles s’établissent à 72,9 milliards de DH. Là encore, 11 EP représentent 70% des investissements. Il s’agit de l’ONE (10,2 milliards), Holding Al Omrane (7,8 milliards), ADM (6,8 milliards), groupe OCP (4,7 milliards), Onep (4,5 milliards), ONCF (4,2 milliards), groupe CDG (3,3 milliards), TMSA (3,1 milliards), régies de distribution (2,8 milliards), Agence Bouregreg (2 milliards) et ONDA (2 milliards).
Les plus grands investisseurs seront par ordre décroissant le groupe OCP, l’ONE, la holding Al Omrane…
Pour rappel, selon la classification proposée par la loi n°69-00 relative au contrôle financier de l’Etat sur les établissements publics et autres organismes, le portefeuille public comprend 255 EP, 440 sociétés, dont 94 sociétés d’Etat (SE), 120 filiales publiques (FP) et 226 sociétés mixtes (SM). Les participations publiques inférieures au seuil de 5% ne sont pas intégrées dans le portefeuille.
Les investissements relatés ici concernent un échantillon de 263 EP, dont deux grands groupes: la CDG et l’OCP.
Fonds Hassan II
En plus des engagements consentis par les établissements publics, il convient de signaler la mise à contribution du Fonds Hassan II pour le développement économique. Alimenté par une part des recettes de privatisations, ce fonds constitue un puissant levier de l’investissement productif. En termes de recettes, le Fonds a bénéficié, à ce jour, de 35,4 milliards de DH. L’activité du fonds a été marquée, en 2007, par la signature de cinq nouvelles conventions. Les engagements du Fonds dans la réalisation des nouveaux projets ont atteint 406 millions de DH.
Les décaissements effectués par le Fonds en 2007 s’élèvent à 2,10 millions de DH. Les plus forts décaissements ont été alloués à la réalisation des autoroutes Fès-Oujda (600 millions de DH) et Marrakech-Agadir (500 millions de DH), la ligne ferroviaire Taourirt-Nador (300 millions de DH) et le développement de la Zone spéciale de Tanger Méditerranée (200 millions de DH). Au total, les investissements générés par l’intervention du Fonds Hassan II sont estimés à 219 milliards de DH.
Hassan EL ARIF
Des marchés à prendre · 433 milliards de DH sur la période 2008-2012
· Pour la seule année 2009, près de 85 milliards
· 10 organismes concentrent 70% des investissements
Des affaires à réaliser. Les établissements publics montent en régime et les grands chantiers s’annoncent colossaux. Quelque 433 milliards de DH seront investis entre 2008 et 2012, contre 176 milliards pour le plan 2003-2007. Pour la seule année 2009, on annonce 84,9 milliards. Le volume des investissements qu’ils ont réalisé en 2007 s’est établi à 49,9 milliards de DH, contre 40,9 milliards en 2006, soit une progression de 20,9%. Le montant de ces engagements ne prend pas en compte ceux réalisés par le Fonds Hassan II. Comparés aux autres opérateurs économiques, les investissements réalisés par les EP représentent près de 25,7% de la FBCF (Formation brute du capital fixe), contre 25,1% en 2006. De plus, ces investissements correspondent à 179,3% des dépenses d’investissement du budget général de l’Etat, contre 174,5% en 2006.
Pour l’année 2007, le top 10 des investisseurs est composé du Holding Al Omrane (6,6 milliards de DH), Office national de l’électricité (5,5 milliards), Office national des chemins de fer (4,5 milliards), Autoroutes du Maroc (4,3 milliards), Groupe CDG (3,3 milliards), Office national de l’eau potable (3,1 milliards), groupe OCP (2,7 milliards), groupe Royal Air Maroc (1,7 milliard), Agence Bouregreg (1,7 milliard), Académies régionales de l’éducation et de la formation (1,6 milliard). A elles seules, ces entreprises publiques représentent 70% des investissements.
La capacité d’autofinancement (CAF) des EP a atteint 27,8 milliards de DH en 2007, ce qui correspond à une progression de 51,1% par rapport à 2006. Cette amélioration est due à l’accroissement de la CAF de la Caisse marocaine MR, de l’ONE, du groupe CDG, de la RAM… Toujours en 2007, la CAF s’est établie à 54,2% de l’investissement des EP, contre 44,9% en 2006. La contribution de l’Etat au financement des investissements des EP a consisté en des augmentations ou des dotations en capital des EP et des dotations d’équipement du budget général de l’Etat en faveur des EP, pour un total de 8,82 milliards de DH en 2007, contre 7,56 milliards en 2006.
Période qui concerne les grands chantiers dans lesquels sont impliqués les EP. 30 grands opérateurs s’engageront dans les plans pluriannuels prévus au cours de la période 2008-2012. Cela procède de la volonté de l’Etat de donner un coup d’accélérateur aux grands chantiers, notamment en ce qui concerne les autoroutes, les routes, les chemins de fer, l’habitat, l’eau, l’énergie, les ports, l’aéronautique…
Concernant les prévisions budgétaires des investissements consentis par les EP en 2007, elles s’établissent à 72,9 milliards de DH. Là encore, 11 EP représentent 70% des investissements. Il s’agit de l’ONE (10,2 milliards), Holding Al Omrane (7,8 milliards), ADM (6,8 milliards), groupe OCP (4,7 milliards), Onep (4,5 milliards), ONCF (4,2 milliards), groupe CDG (3,3 milliards), TMSA (3,1 milliards), régies de distribution (2,8 milliards), Agence Bouregreg (2 milliards) et ONDA (2 milliards).
Les plus grands investisseurs seront par ordre décroissant le groupe OCP, l’ONE, la holding Al Omrane…
Pour rappel, selon la classification proposée par la loi n°69-00 relative au contrôle financier de l’Etat sur les établissements publics et autres organismes, le portefeuille public comprend 255 EP, 440 sociétés, dont 94 sociétés d’Etat (SE), 120 filiales publiques (FP) et 226 sociétés mixtes (SM). Les participations publiques inférieures au seuil de 5% ne sont pas intégrées dans le portefeuille.
Les investissements relatés ici concernent un échantillon de 263 EP, dont deux grands groupes: la CDG et l’OCP.
Fonds Hassan II
En plus des engagements consentis par les établissements publics, il convient de signaler la mise à contribution du Fonds Hassan II pour le développement économique. Alimenté par une part des recettes de privatisations, ce fonds constitue un puissant levier de l’investissement productif. En termes de recettes, le Fonds a bénéficié, à ce jour, de 35,4 milliards de DH. L’activité du fonds a été marquée, en 2007, par la signature de cinq nouvelles conventions. Les engagements du Fonds dans la réalisation des nouveaux projets ont atteint 406 millions de DH.
Les décaissements effectués par le Fonds en 2007 s’élèvent à 2,10 millions de DH. Les plus forts décaissements ont été alloués à la réalisation des autoroutes Fès-Oujda (600 millions de DH) et Marrakech-Agadir (500 millions de DH), la ligne ferroviaire Taourirt-Nador (300 millions de DH) et le développement de la Zone spéciale de Tanger Méditerranée (200 millions de DH). Au total, les investissements générés par l’intervention du Fonds Hassan II sont estimés à 219 milliards de DH.
Hassan EL ARIF
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