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2e Congrès de la Coordination autochtone francophone (CAF)

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  • 2e Congrès de la Coordination autochtone francophone (CAF)

    Les droits des peuples autochtones dans la francophonie
    Québec du 17 au 19 octobre 2008

    vendredi 24 octobre 2008, par Diaspora


    Près de 40 représentants de peuples autochtones francophones, venus de différentes régions du monde, se sont rencontrés les 17, 18 et 19 octobre à Québec, dans la région du Wendake, dans le cadre du 2e Congrès de la Coordination autochtone francophone (CAF). Sous le thème « Les droits des peuples autochtones dans la francophonie », cette rencontre a eu lieu en parallèle du XIIe sommet de la francophonie qui réunit des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage.

    L’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) est l’hôte de ce 2ème Sommet des peuples autochtones qui ont le français comme langue de partage et qui viennent d’Afrique du Nord, d’Afrique centrale, d’Afrique de l’Ouest, d’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que du Pacifique. « En cette année de célébration du 400e de la ville de Québec, il est bon de souligner la présence ancestrale des peuples autochtones, ici comme partout dans le monde, ainsi que l’urgence de reconnaître et protéger leurs droits », a affirmé le chef indien de l’APNQL, Ghislain Picard, en ouverture du Sommet.

    Les questions relatives à la protection des langues autochtones et de la diversité culturelle dans la Francophonie, la gestion des ressources naturelles et les industries extractives en territoire autochtone, l’impact des changements climatiques sur la vie des peuples autochtones, ainsi que les femmes autochtones et la question de la parité dans les pays de la francophonie sont parmi les enjeux abordés lors de ce congrès. Etaient présents à titre d’observateurs, des membres d’Amnistie Internationale, de la Commission canadienne de l’UNESCO, de Droits et Démocratie, ainsi que du Réseau Dialog et de l’Instance permanente sur les questions autochtones.

    Ce Congrès n’aurait pas pu se tenir sans la collaboration étroite du Groupe International de Travail pour les peuples autochtones (GITPA) avec l’appui financier su Secrétariat d’Etat aux affaires autochtones (Québec), du ministère des Affaires étrangères du Canada, du Sénat coutumier Kanak de Nouvelle Calédonie, du ministère français d’Outre mer, de Droits et Démocratie (Montréal), du Grand Conseil des Cris, du ministère Intergouvernemental (Québec), du Réseau Dialog, de la section Unesco (Canada) et de l’Association Inuksiutiit Katimajiit (Québec).

    Lors de ce congrès, les participants ont profité de l’occasion pour interpeller les chefs d’Etats et de gouvernements de la Francophonie, réunis dans la ville du Québec, à travers une lettre adoptée par l’assemblée, leur demandant de mettre en application, la Déclaration des Nations unies sur les peuples autochtones, adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2007.

    A la fin des travaux de ce 2ème sommet des peuples autochtones francophones, un nouveau exécutif de 13 membres était élu. Il est présidé par un indien du Québec, comme pays hôte de ce sommet, la vice présidence est revenue à une organisation du pays qui recevra le prochain congrès à savoir le Burundi (Afrique centrale). La trésorerie, quant à elle, est revenue à Ferhat Mehenni, président du MAK (Algérie). Imazighene ont eu droit à 4 sièges au sein du Bureau exécutif : 2 pour les Touareg du Sahel (Mali et Burkina-faso), 2 pour l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie). A rappeler que le premier congrès de la CAF a eu lieu en 2006 à Agadir au sud du Maroc.

  • #2
    Les questions relatives à la protection des langues autochtones et de la diversité culturelle dans la Francophonie
    La protection d'une langue dans une autre langue ... V

    Vous, je sais pas. Moi j'en perd mon latin !

    Commentaire


    • #3
      Ca vient des premières nations du Québec...
      Ils tiennent à préserver leur culture et leur langue dans la francophonie québécoise.
      L'état du Québec les aide beaucoup pour ce faire, leur octroie beaucoup de subsides à gérer leurs écoles et leurs institutions culturelles.
      Mais leur nombre étant trop restreint, les langues officielles du Québec ne sont que le français et l'anglais, la langue nationale étant le français.
      Dans leurs écoles, ils ont droit d'enseigner leur langue comme langue seconde.
      On est très loin des revendications de M'henni.

      L'Algérie n'étant pas membre de la francophonie, je me demande par quel truchement F. M'henni a mis ses pénattes dans cette organisation.
      Dernière modification par Bachi, 24 octobre 2008, 21h27.

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      • #4
        Bachi

        Il n'est pas nécessaire que l'Algérie en fasse partie puisque c'est une coordination de peuples autochtones, le CMA en fait parti aussi.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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