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Désaccord au sein de l'OPEP

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    Réduire la production du brut ou pas? C'est à cette question que seront confrontés les pays producteurs de pétrole, membres de l'OPEP, lors d'une réunion d'urgence vendredi à Vienne, en Autriche.

    D'un côté, l'Arabie saoudite, pièce maîtresse de l'OPEP, et les pays du Golfe ne sont pas favorables à une réduction de la production du cartel. Leur argument est qu'une réduction de la production aggraverait la crise économique mondiale.

    Par ailleurs, l'Arabie saoudite et ses partenaires du Golfe plaideront que le moment (l'hiver) est inapproprié pour réduire la production. Car l'hiver est synonyme de hausse de la demande.

    Selon, Abdelwahan Abou Dahech, un économiste saoudien, le maximum de ce que l'Arabie saoudite est prête à faire est de « retirer les barils supplémentaires [500 000 barils par jour] qu'elle a commencé à pomper cet été pour calmer le marché qui était à la hausse ».

    L'Arabie saoudite assure avec les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar plus de la moitié de la production officielle des 12 membres de l'OPEP, plafonnée à 28,8 mbj.

    Seul le Qatar a souhaité jusqu'ici une baisse de la production d'un mbj pour maintenir les prix dans la fourchette de 80 à 90 $US le baril.

    De l'autre côté, l'Iran, deuxième producteur de l'OPEP, plaide pour une baisse importante de la production afin de freiner la chute des prix.

    Selon les Iraniens, une baisse d'environ deux millions de barils par jour devrait « stabiliser le marché ».

    Le président de l'OPEP, l'Algérien Chakib Khelil, a adopté une position médiane. « L'un de nos objectifs est de ne pas affecter les pays déjà frappés par la crise financière, mais nous ne voudrions pas non plus que nos pays soient affectés par les prix bas » du baril de pétrole, a-t-il déclaré mercredi.

    M. Khelil a exprimé le souhait que des producteurs non membres de l'OPEP, comme la Russie, la Norvège ou le Mexique, participent à l'effort de réduction de l'offre pétrolière.

    Par ailleurs, le vice premier ministre russe, Igor Setchine, a indiqué que son pays pourrait mettre de côté une réserve de pétrole pour influer sur les prix au niveau international, mais sans réduire la production.

    La Russie est le plus gros pays producteur de pétrole à ne pas faire partie de l'OPEP.

    En l'espace de trois mois et demi, les prix du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur. D'un record de 147,50 $US en juillet, ils sont tombés sous 65 $US mardi à Londres, leur niveau le plus bas depuis mai 2007.

    À New York, le baril de « light sweet crude » pour livraison en décembre a terminé la séance de jeudi à 67,84 $US, en hausse de 1,09 $US par rapport à la clôture de mercredi.


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