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Des réformes qui causent des torts !!
Après avoir reçu des bulletins avec mention “accédé”
Une centaine d’élèves viennent de se faire redoublés
[ liberté]
J aimerai bien connaitre vos opinions sur cette question ?
Une centaine d’élèves viennent de se faire redoublés
Un bon nombre d’élèves de l’enseignement secondaire de la ville de Batna, dont 120 du seul lycée Abbas-Laghrour, essentiellement issus de la deuxième année secondaire, ont été surpris de recevoir ces derniers jours un deuxième bulletin du troisième trimestre 2004-2005, les informant que leur admission en classe supérieure a été annulée et qu’ils redoublent donc. Or, ces élèves ont reçu deux mois auparavant un premier bulletin avec mention “admis”.
Le motif invoqué pour justifier ce revirement est que ces élèves n’ont pas obtenu la moyenne de 10 sur 20, condition de passage, en application de l’instruction ministérielle numéro 2039 du 13 mars 2005.
Les quelques élèves que nous avons approchés, en fin de semaine, à l’entrée du lycée Laghrour étaient encore sous le choc. Une élève, avec une moyenne de 9,99, jure de ne plus remettre les pieds à l’école. C’est dire que le procédé est grave, car il entame le moral d’une population fragile.
Mais comment en est-on arrivé là ? Selon certains enseignants, cette affaire doit être dénoncée afin d’éviter à l’avenir que la sensibilité des adolescents soit mise à rude épreuve.
Ainsi, selon un de nos interlocuteurs, “des directeurs d’établissement, bien qu’ils soient au courant de l’instruction, ne s’étaient pas conformés au texte du document lors des délibérations des conseils de classe. Une façon de palier au faible taux des élèves ayant une moyenne supérieure à 10 de la deuxième année secondaire. Ils attendaient des largesses de la part de la Direction de l’éducation, car, selon eux, il y va de la réputation du secteur dans la wilaya”.
Le motif invoqué pour justifier ce revirement est que ces élèves n’ont pas obtenu la moyenne de 10 sur 20, condition de passage, en application de l’instruction ministérielle numéro 2039 du 13 mars 2005.
Les quelques élèves que nous avons approchés, en fin de semaine, à l’entrée du lycée Laghrour étaient encore sous le choc. Une élève, avec une moyenne de 9,99, jure de ne plus remettre les pieds à l’école. C’est dire que le procédé est grave, car il entame le moral d’une population fragile.
Mais comment en est-on arrivé là ? Selon certains enseignants, cette affaire doit être dénoncée afin d’éviter à l’avenir que la sensibilité des adolescents soit mise à rude épreuve.
Ainsi, selon un de nos interlocuteurs, “des directeurs d’établissement, bien qu’ils soient au courant de l’instruction, ne s’étaient pas conformés au texte du document lors des délibérations des conseils de classe. Une façon de palier au faible taux des élèves ayant une moyenne supérieure à 10 de la deuxième année secondaire. Ils attendaient des largesses de la part de la Direction de l’éducation, car, selon eux, il y va de la réputation du secteur dans la wilaya”.
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